Romandissection : acte I

Quatre cantons, quatre rédacteurs, un dessinateur. Chaque lundi durant un mois, retrouvez un volet de cette nouvelle saga romande ! Première victime désignée : Fribourg.

Intro

Si politiquement les Romands continuent à faire front commun, soudés par une identité sociolinguistique commune, il n’en va pas de même pour le domaine du sport. Ainsi, depuis une bonne dizaine d’années, le constat est sans équivoque : la rivalité intra-romande est de plus en plus marquée, que ce soit dans les gradins, sur les forums ou même sur CartonRouge.ch. L’avènement des réseaux sociaux y est bien sûr pour beaucoup : les grandes théories pro-régionales sont plus facilement véhiculées, volontiers relayées par des médias toujours plus chauvins. Les progrès des équipes romandes de hockey sur glace (enfin, surtout une) y sont également pour quelque chose, puisque depuis… dix ans, Fribourg n’est plus le seul représentant francophone dans l’élite ; une sorte de concurrence, pour ne pas dire jalousie, s’est alors naturellement mise en place entre les frères romands. Celle-ci est très largement visible dans les deux sports d’équipe les plus populaires du pays, à savoir le hockey et le football.

Et pourtant, la vérité est ailleurs. Car une dizaine d’années (treize, plus précisément), c’est surtout le laps de temps qui sépare le dernier titre national d’une équipe romande dans l’un des deux sports précités – c’était le Servette FC en 1999, en l’occurrence. Etouffés, humiliés par l’hégémonie alémanique, les Romands n’ont alors rien trouvé de mieux pour évacuer leur frustration qu’apprendre à se détester mutuellement, pour des raisons aussi futiles qu’infantiles. Le grand frère suisse allemand n’en demandait pas tant : diviser pour mieux régner, voilà un luxe dont il n’avait pas franchement besoin pour asseoir un peu plus sa domination nationale.

Afin de démont(r)er la petitesse de ces préjugés que se balancent sans répit les grands penseurs romands, CartonRouge a décidé de soigner l’absurde par l’absurde. Ainsi, durant quatre semaines, les quatre principaux cantons sportifs romands seront analysés de l’intérieur : Matthieu Corpataux pour Fribourg, Ernest Shackelton pour le Valais, Raphi Stollé pour Genève et Vince McStein pour Vaud vont tout vous expliquer, avec Robert Johanson au pinceau, dans un concept inédit que nous vous laissons le soin de découvrir, et dans le but de déconstruire une rivalité qui n’a jamais eu lieu d’être. Quant à nos semblables de Neuchâtel, Jura et Berne, qu’ils nous excusent de les avoir omis, mais sportivement ils ne sont pas (encore) crédibles !

ACTE I : FRIBOURG

Fribourg vu par les Valaisans (par Ernest Shackleton)

Puisqu’il ne compte pas d’équipe en mesure d’affronter le FC Sion, Fribourg apparaît au premier abord comme un canton sans réelle crédibilité aux yeux des Valaisans. Mais si les Fribourgeois ne peuvent pas rivaliser dans le domaine sportif, et ce n’est pas leur Gottéron incapable de franchir les demis qui me contredira, ils n’en restent pas moins des êtres à part entière. Et les Valaisans entretiennent d’ailleurs une relation particulière avec ces individus qui n’ont pas d’identification footballistique régionale majeure.

D’ailleurs, ce canton partage bien des points communs avec le Vieux Pays. Chaque virée outre Lausanne se finit ainsi souvent comme un soir de comptoir à Martigny… A savoir en train de discuter autour de fromage fondu avec autant d’alcool dans le sang qu’après une 3ème mi-temps à Tourbillon. Et même si l’un parlera de hockey et l’autre de football, on finira toujours par boire un bon verre de blanc et trinquer ensemble.

La relation Fribourg-Valais

Le manque de «common ground*» paraît aux premiers abords très handicapant pour développer toute forme de communication entre ces deux peuplades. Ce n’est souvent qu’après une première approche de l’un ou l’autre des chefs de tribu que la relation va s’établir. L’approche se caractérise par la saisie d’un conteneur d’alcool et des multiples mini-conteneurs (facultatif). Il est suivi par une émission sonore de type : «Bon, on boit un verre ?». Dès cette étape passée, les deux peuplades, ne bénéficiant pourtant pas d’une situation géographique frontalière, se découvrent généralement une passion commune et partagent par la suite bien des affinités.

*Common ground du valaisan : FC Sion
  Common ground fribourgeois : HC Fribourg-Gottéron

Fribourg vu par les Genevois (par Raphi Stollé)

Pour nous, Fribourg, c’est ce canton gentillet dont le principal attrait est de faire tampon entre les Romands et «les autres» (d’ailleurs, on n’a jamais bien su à quel bord il appartenait, mais ça c’est une autre histoire). C’est une région dont on parle et pense peu chez les civilisés, et dont l’évocation nous inspire tout au plus une bonne fondue entre amis. Bref, c’est joli mais ça ne sert pas à grand-chose.

Cela ne nous empêche pas d’avoir chacun au moins un immigré fribourgeois dans notre entourage, lassé de la monotonie ambiante de son environnement natal et venu chercher sous nos latitudes une distraction un brin plus enrichissante que la traite des vaches. Nous lui offrons alors toute l’attention qu’il mérite, qu’il finira tôt ou tard par nous rendre d’une manière ou d’une autre, par exemple en s’abonnant aux Vernets (véridique).

La relation Fribourg-Genève

Fribourg, c’est le petit gros à lunettes au fond de la classe, celui qui mange des sandwichs au fromage à la récréation et qui tire des pointus au foot : tant qu’il ne te fait pas chier, tu lui fous la paix. Le seul problème, c’est qu’à force d’être le seul canton romand (hum) daignant nous tenir compagnie dans l’élite du hockey suisse, on a commencé à le regarder avec un peu moins de complaisance qu’avant. Comme si tu te rendais soudainement compte qu’en fait, le petit gros à lunettes convoite la même nana que toi : ça le rend tout de suite moins sympathique à tes yeux, ce que tu ne te prives pas de lui faire comprendre. Et comme les Fribourgeois, on l’a vu, aiment rendre la pareille…
C’est ainsi qu’une sorte de rivalité – largement alimentée par des médias locaux en manque d’émotions – s’est mise en place depuis quelques années entre nos deux cantons. Une rivalité qui ne dépasse fort heureusement pas les limites du hockey, mais qui s’avère grandissante au fil des saisons et qu’il faudra surveiller à l’avenir, du moins tant que Lausanne se plaira de couler des bronzes du côté du Voyebeuf. Car à voir la façon dont Fribourgeois et Genevois se souhaitent mutuellement la défaite à chaque match où ils ne s’affrontent pas, et surtout vu leurs échanges de politesses lors des rencontres où ils s’affrontent, on se dit que cette concurrence n’est pas forcément la plus saine qui soit.

Fribourg vu par les Vaudois (par Vince McStein)

Qu’est-ce qu’un Fribourgeois ne digère pas dans un gâteau à la merde ? La pâte ! Il est des «witz» (pour reprendre leurs mots à eux) qui font l’unanimité et qui résument à leur extrême le regard des Vaudois sur les Fribourgeois. Bref, pour le Vaudois de base, le Fribourgeois est un paysan. Et que les habitants de la Ville de Fribourg ne se méprennent pas, ils sont également inclus dans le package.  A l’heure où les Piaggio étaient à la mode, les Fribourgeois se ruaient sur les Puch, casque intégral en plus. En ville de Fribourg, le hip-hop est arrivé je crois le printemps… 2004, réussissant une fine percée dans un hard rock jusque-là omniprésent. Dans les grands festivals romands, les Fribourgeois se repèrent à des kilomètres. Jusque dans le parking même, où Cardinal à la main, le Fribourgeois arrive fièrement avec ses potes dans une VW Scirocco, tunée de chez tunée, qu’un Valaisan ne renierait pas. En résumé, le Fribourgeois est un indigène à part, souvent sans gêne, un peu fier de lui aussi.

De la Tour-de-Trême à Düdingen, le football des talus prend toute sa dimension. Des charnières centrales généreuses, les jambes arquées par leurs heures de tracteurs, des mollets taillés par les milliers de brouettes de fumier levées et poussées, des pieds indolores (mais pas inodores) qui ne laissent que peu de place à la poésie. A l’époque, les ballons étaient tellement gonflés et durs qu’on se jetait des pierres sur le front à l’échauffement pour oser aller au contact sur un dégagement du gardien. Et je ne parle même pas des terrains, coupés à la faux. Uhlsport et Blacky ont réussi des chiffres de vente dépassant l’entendement fin des années 80, le canton de Fribourg était une mine d’or. Preuve si besoin est de l’attachement particulier que le Fribourgeois a avec son look, n’ayant peur d’aucune faute de goût.

Mais il faut dire aussi que les Suisses allemands sont jusque sur leurs terres (ceci explique peut-être cela). Non je ne parle pas des milliers de Bernois qui colonisent les campings du lac de Morat, je parle de cette bande transparente, perdue, coincée entre deux cultures, la Singine ! Une espèce de Jura un peu moins reculé, où dans les maternités les bébés ne pèsent jamais moins que cinq kilos, où les papas font deux mètres, où la moustache est encore à la mode et où les leggings sont autorisés pour les femmes de plus de 80 kilos… Un Russe à côté d’un Singinois est une gravure de mode. Bref, Fribourg a ses excuses… Et ses qualités aussi !

La relation Fribourg-Vaud

Que ferions-nous sans nos escales à Châtel-St-Denis pour une fondue au vacherin ? Que serions-nous sans nos dimanches de Bénichon, jambon à l’os, choux et poire à Botzi ? Que serait le Comptoir suisse sans la cave Fribourgeoise ? La «goutte» (l’eau de vie) est un délice qui nous rappelle combien le fruit est autre chose qu’un délire de nutritionniste. De la riche Gruyère au brouillard de la Broye, les poignées de main sont fermes, authentiques. Et puis franchement, vous avez déjà vu une Fête des Vignerons ? Le truc le plus chiant après un film de Godard ! 3-4 heures de spectacle ridicule, long au possible où même deux Zurichois pleins d’ecstasy s’endormiraient. Il n’y a que l’arrivée des armaillis, que le défilé des vaches et des cloches, que le cor des alpes, que le mythique Ranz des vaches pour animer cette démonstration d’ennui. Alors, si nous autres Vaudois  devrions être reconnaissants des Fribourgeois pour une seule chose, il s’agit de Bernard Romanens. Ce petit bout d’homme, ce paysan authentique, qui de l’estomac aux cordes vocales, nous a rappelé en 1977 que la tradition et le folklore sont une vérité à Fribourg plus qu’ailleurs. Il a à lui seul illuminé et donné ses lettres de noblesse à notre fête.

D’un point de vue sportif, les Fribourgeois sont sans aucun doute les pauvres de la Suisse romande. Fribourg Bovéron mis à part, pardon Gottéron, il n’y a rien. C’est sans doute pour cela que les Fribourgeois ont poussé le vice jusqu’à soutenir et peupler la Maladière du Xamax de Facchinetti et de Corminboeuf. On ne leur en voudra pas, car la Pontaise n’avait en ce temps pas la place pour ranger leurs bottes à l’entrée du stade. Mais l’entêtement et la fierté qu’ils ont pour leur équipe de hockey sont maladifs. Des années durant, nous avons essayé de leur faire comprendre qu’avec Stecher aux goals, il était impossible de gagner un titre. Ils n’ont jamais rien voulu en savoir. Ils l’auront appris à leurs dépens et nous avons bien ri. Pour un trentenaire vaudois qui n’a rien connu de la mythique GDF, la rivalité avec Fribourg s’arrête donc à quelques rencontres. On n’avait pas pour autant ces soirs-là oublié de leur tirer des bras d’honneur, de chauffer Malley à blanc et de défiler et chanter dans les travées de Saint-Léonard. Pardon de cette étable, de ce patchwork de bancs de bois, de loges vissées dans le toit, de cette immondice de virages bondés où il suffit d’ouvrir deux mouchoirs pour faire un tifo et couvrir les dix rangs de béton… Bref, chers amis fribourgeois, nous n’avons pas oublié non plus du côté de Malley, alors que nous tentions de sauver notre club, de votre venue au CIGM pour un match de gala qui avait rempli notre chaudron et redonné des couleurs à un kop, à un public qui en avaient bien besoin.

A notre mépris, continuez de nous offrir votre fierté, vos fromages, votre Ranz des vaches et vos Opel Vectra (Dieu merci, le football suisse n’a connu qu’un Stéphane Henchoz). C’est comme ça qu’on vous aime. On s’amusera toute notre vie des victoires bernoises. Et quand on aura tiré une ligne droite de chemin de fer pour nous relier à Berne et Zurich, nous n’aurons plus besoin de nous pincer le nez sitôt passé Palézieux !

Fribourg vu par… les Fribourgeois ! (par Matthieu Corpataux)

Blanc-noir. Noir-blanc. Pas de moutons chez nous, à Fribourg tous les goûts se mélangent. Que l’on parle le français ou le sauvage, que l’on soit paysan ou étudiant – quelque 10’000 étudiants sur les 30’000 habitants du chef lieu –, que l’on préfère la fondue aux meringues, ou encore que l’on aime le hockey sur glace ou le… basket. Quoi, quel foot ? Ok, nous n’avons jamais eu de bonne équipe de ballon rond sur gazon (quoique le FC Bulle fut un temps en LNA) mais par contre en ce qui concerne les deux autres grands sports, Fribourg a toujours été au top. Ou pas loin.

En fait, Fribourg, c’est un peu le trait d’union nécessaire. Entre les régions linguistiques, entre les montagnes et le plateau. D’ailleurs, on estime être les seuls vrais Suisses romands. Les autres sont soit Suisses allemands, soit uniquement Romands. Des traîtres. Quel est le premier canton romand à avoir rallié la Confédération en 1481 ? C’est nous. Ici c’est Fribourg, ici rien de superficiel, ici tout est vrai. Fribourg est authentique !

Écrit par Raphi Stollé, Ernest Shackleton, Vince McStein, M. Corpataux et Robert Johanson

Commentaires Facebook

26 Commentaires

  1. Fribourg vu par les vaudois: un grand moment de rire pour le fribourgeois que je suis. Je me réjouis de découvrir la suite;-) Petite précision toutefois: singinois et non saint-ginois!

  2. @ raf :

    Comme précisé dans l’intro, nous avons décidé de ne pas épingler ces deux cantons. En effet, en termes de sports d’équipe, ils ne sont pas suffisamment représentés dans l’élite suisse (surtout depuis la faillite de Xamax).

    Par ailleurs, nous ne voulions pas prendre le risque de rendre le projet trop «lourd» avec plus de quatre cantons, de peur de le rendre indigeste.

    Nous notons toutefois la pertinence de ta question, et t’en remercions !

    La rédac

  3. Faut surtout être vachement gonflé pour dire que YB et le SCB ont quelque chose de romand!! Car c’est bien de Romandie dont on parle ici.

    Les Bernois-francophones n’ont pas grand-chose niveau sport, à part le HC Bienne (mais bon). Bien vu donc de la part des rédacteurs!

    Magnifique idée, cette saga! Le volet sur Genève risque de faire exploser les records d’audience!! Et bravo également pour l’excellent dessin.

  4. @ sarault

    Les Bernois t’ont vraiment traumatisés, mon pauvre. En fait, le nombre de romands au match de ce SCB qui te hante est impressionnant. Je pense que ça doit se chiffrer en milliers. Et traditonnellement, le SCB a un nombre elevé de joueurs romands dans le cadre, cette année 7 ou 8 sauf erreur.

  5. le petit gros à lunettes et son sandwich au fromage! j’ai failli m’étrangler avec mon café.

    cette saga, c’est la meilleur idée depuis l’invention des bretelles.

  6. Le petit gros à lunettes au fond de la classe qui intéresse personne est assez proche de la vérité. Les vaudois astiquent bien les fribourgeois et sont aussi proches de la réalité.
    En tout cas merci, j’ai bien ri! Et merci Bern…

  7. Ahahaha, pas mal du tout effectivement!

    Bon sur la relation des vaudois avec Fribourg, je trouve quand même sec de dire qu’il n’y a rien à part Gottéron….Le basket et Olympic, même si en suisse c’est negligeable, reste l’équipe la plus titrée et la plus suivi de Suisse….Voila pour le chauvinissme….

    On se réjouit de la suite! =)

  8. de zeus, y’a du lourd dans ces analyses d’une finesse rare…du CR énorme, comme un retour aux sources…

    soyez gentils avec les Valaisans…on en a besoin par les temps qui courent….

  9. Pas de Jura dans la saga?
    Et pourtant quel sujet en or pour ce fameux deuxième degré de CR (paysans, étable, damassine et consanguins).
    Aide-mémoire: une équipe de basket masculine en première division, une équipe de volley féminine en première division, une équipe de football en deuxième division (effectivement plus pour très longtemps…) et une équipe de hockey sur glace en LNB (pas mieux que dans le canton de Vaud !)

  10. Ouaip, pour nous les Vaudois, qui sommes fans du SCB (1535 à 1801 oblige), Fribourg, au niveau sportif, c’est Gottéron, dont le coup le plus magistral fut la venue de Slava Bykov et Andrei Khomutov. Alors même si c’est nos plus grands rivaux, ils sont de loin le plus respecté parmi les clubs des autres cantons, Genève étant un club de Bourges sans tradition, présentant en plus le plus souvent un spectacle relativement défensif et affligeant.

    Suis cependant d’accord avec Baramine. Le Fribourg Olympic est une institution, même si sa rivalité historique est avec une équipe latine, mais pas romande (Lugano).

    Et en tant qu’attaquant du Lausanne Unihockey Club pendant plusieurs années, Fribourg c’est aussi tout pleins de belles salles de gym ultras modernes dans des villages au milieu de nulle part, avec des Singinois qui s’échauffent une heure avant le début du match pendant que les Vaudois prennent un café en lisant le Matin.

  11. Lakeplaacid dit n’importe nawak. En tant que vaudois et supporter du lhc, fribourg n’est pas du tout notre plus grand rival. Si il connaissait un peu l’histoire du sport vaudois, il saurait que Genève est notre plus grand ennemi, foot ou hockey, ce sont nos vrais derbys.
    Fribourg est un canton de péouze et gotteron est un club de plouc qui a peu d intéret à mes yeux.

  12. @Lion’s Life

    C’est clair que Fribourg-Lausanne ca peut difficilement être un derby vu que Lausanne est plus souvent en LNB qu’en LNA…

    Et les peouzes t’incite à pratiquer l’onanisme devant les perf du LUC….un des seuls clubs vaudois présent dans ce qu’on appelle l’élite…

    Lausanne, ville olympique….mouarffff

  13. Très marrant, et je suis dzo…

    @Giovanni: payans et étables c’est marque déposée pour les dzos svp! Faut pas déconner…

    Et je rejoins Lakeplacide sur les salles de gym en Singine. Ca change de nos « étables » du côté romand. Bon nous on a pas les sous dans nos petites communes romandes. Comme ex-joueur de uni-hockey, j’ai aussi découvert les immenses salles de gym dans les autres petits villages de la suisse-allemande. C’était impressionnant…

  14. Il manque un petit paragraphe croustillant concernant le public fribourgeois, qui est un des plus con de suisse(contrairement à ce que bcp croient!)…Sinon j’ai bien ri. Malgrés certain clichés, c’est proche de la réalité. Vivement Geneve, Vaud, Valais!

  15. Il est vrai que dans toutes les patinoires que j’ai faites en Suisse, alors que les kops s’adonnent partout à leur élégant rituel d’insultes et autres âneries, je n’ai jamais vu autant de personnes de la haute société (place assises) faire autant de bras d’honneur qu’à Fribourg.

  16. C’est quand même étonnant de lire que Berne n’a pas de sport crédible. Même si on ne s’intéresse qu’à la Berne francophone, n’oublions pas que Bienne présente des équipes dans une ligue majeure (hockey) et dans une secondaire (football), ce à quoi ne peut pas prétendre Fribourg. Ce qui est le même bilan que Vaud (pour combien de temps?) et probablement bientôt de Genève.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.