Romandissection : acte II

Quatre cantons, quatre rédacteurs, un dessinateur. Chaque lundi durant un mois, retrouvez un volet de cette nouvelle saga romande ! Victime de la semaine : le Valais.

ACTE II : VALAIS

Le Valais vu par les Fribourgeois (par Matthieu Corpataux)

Le Valais est comme Fribourg sauf qu’il est bien plus vallonné que notre canton, voilà tout. Des bosses, des bosses, des bosses. Du ski, du vin blanc, de la raclette. Ça se sait jusqu’au fond des Grisons, le Valaisan est un ivrogne, un montagnard et ne travaille qu’en hiver. Le Fribourgeois a sa vache, le Valaisan son mouton. Il a un peu cette image des bouseux dans Les Bronzés font du ski ; vous savez, ceux avec la grenouille dans la bouteille et les vers dans le fromage, qui n’hésitent pas à inviter les gens pour boire un coup, les hôtes ne sachant pas exactement de quand date l’offrande : cinq, dix, cinquante ans ?
Non, plus sérieusement, le Valais a de beaux atouts, sans lui les Russes et les Chinois ne viendraient peut-être pas autant chez nous dépenser leur argent. Et l’on devrait à chaque fois changer nos francs en euros pour aller glisser sur la neige. Si l’économie est plutôt bonne chez nous, c’est aussi grâce à leur savoir-faire (qui consiste à ratracker les pistes). Qu’ils continuent encore à nous fournir en skieur prodigieux et ça suffira largement pour que la population ne vote pas une loi les pénalisant exclusivement. Ah mince, c’est déjà fait ?
Bon, je l’avoue, si je ne suis pas trop dur avec les Valaisans, c’est parce qu’ils nous ressemblent. On évite de trop les critiquer, car au fond, toutes les attaques virulentes qu’on leur fait, ils pourraient nous les retourner aussi sec !

La relation Valais-Fribourg

Amicale ! Amicale, je vous dis ! On sait trop peu (ou on ne se l’avoue pas…) que le plus grand nombre de connaissances qu’ont les Fribourgeois parmi les autres Romands est sans doute le Valaisan :
– Allô Bernard ? J’t’invite pour une fondue-là, ça te dit ou quoi ?
– Bien sûr Gérard, pis la semaine prochaine j’t’invite pour une raclette !
– Pas de problème, t’amènes le blanc ?
En fait leur relation est plus intime, plus personnelle, plus alcoolisée aussi. Comme on est semblables, on est solidaires. Cela va de soi. Ô combien de Valaisans sont venus trouver du travail sur nos terres et dans nos écoles ! Ô combien de chalets possèdent les Fribourgeois en terre alpine ! Il est donc aisé de comprendre que dès qu’il y a un match du FC Sion contre Genève ou Lausanne, rares sont les Fribourgeois qui… ont en quelque chose à foutre déjà, mais pour ceux que cela intéressent vraiment, les Fribourgeois sont toujours pour les Valaisans. Certes par défaut, mais pour les Valaisans quand même. Attention tout de même à ne pas assimiler les Valaisans et les Haut-Valaisans, qui ressemblent étrangement aux Singinois de chez nous. On est pareil, je vous dis ! Mêmes atouts, mêmes désavantages.
Peut-être que, finalement, si leur relation est si bonne, c’est parce que Fribourgeois et Valaisans n’ont pas réellement de derby l’un contre l’autre. Ainsi, personne ne peut cracher sur l’autre au bord d’un terrain ou d’une patinoire. Le silence et l’indifférence entretiennent les bons amis.
– Dis donc Bernard ! Tu prends du Fendant ou un Vully ?
– Ben tiens, prends les deux !

Le Valais vu par les Genevois (par Raphi Stollé)

A bien des égards, on peut affirmer que le Valais représente l’anti-Genève par excellence : un grand canton peu (mal ?) peuplé, une culture rurale et montagnarde, une double langue – sans compter les dialectes –, une propension à voter du mauvais côté du Rösti, etc. Même si, on va y revenir, les opposés ont parfois tendance à s’attirer.
Paysans, les Valaisans ? Un doux euphémisme lorsqu’on sait que l’on traite d’individus qui n’ont jamais vu de black de leur vie, qui parlent encore le patois, qui n’ont pas encore séparé l’Eglise de l’Etat à l’école obligatoire, et qui doivent faire deux heures de train pour prendre l’avion ou pour étudier de manière sérieuse. Fiers de leur mentalité profondément autarcique, ils se complaisent dans une médiocrité ambiante et emmerdent le monde qui les entoure, à l’instar du pays qui les protège. Un village d’irréductibles avec des vignes et des terrains en guise de potion magique : c’est toi, c’est toi, mon beau Valais !
Toute règle comporte cependant ses exceptions. Ainsi, une frange de cette populace – des expatriés, dans leur immense majorité – a compris que l’oiseau en cage ne devait son bonheur qu’à son ignorance, et a décidé de s’ouvrir à l’Autre. Ces animaux mutés en humains nous ont alors fait découvrir les charmes intimes des Valaisan(ne)s qui, exprimés au grand jour, véhiculent des valeurs qui n’ont d’égal que les nôtres : sens accru de l’hospitalité (quand parents et grands-parents ne sont pas là), humour franc, moquerie partagée au sujet de ces imbéciles de Vaudois et amour de la bouteille. Au partage d’une bonne raclette, à les voir se démener tant bien que mal pour ressembler aux civilisés qui les entourent, on les trouverait presque sympathiques…

La relation Valais-Genève

Ce n’est un secret pour personne en Romandie, et même dans toute la Suisse : Genève et le Valais «ne s’aiment pas», avec tout le recul que cette maxime préconise. Si, on l’a vu plus haut, l’antinomie sociale semble avoir toujours existé entre les deux cantons, celle-ci a été très largement amplifiée par la rivalité footballistique opposant Servette et Sion née dans les années 70. A cette époque, le SFC était à l’image de sa ville : international, riche et sûr de lui, pillant volontiers le FC Sion de ses meilleurs éléments et créant par là même une vague de jalousie sans précédent au bout du Rhône. Cette période coïncide également avec l’accroissement du nombre de travailleurs valaisans à Genève, et l’acquisition en masse de résidences secondaires valaisannes – plus communément appelées «chalets» – par des Genevois avides d’air pur. Bref, pas besoin d’un dessin, un fossé socio-sportif s’est alors gentiment creusé entre les deux contrées, renforcé au début des années 90 par l’éclosion du mouvement ultra en Suisse et la médiatisation globale du football.
Un petit cours d’histoire gratuit qui nous rappelle que la relation Valais-Genève n’est pas des plus cordiales, et qu’elle dépasse largement les frontières sportives. Ces dernières années toutefois, avec le changement de génération, cette rivalité a tendance à battre quelque peu de l’aile ; il semblerait même que les deux parties aient fait un pas vers l’autre. Un effort louable de la part de cette grande famille que sont les Valaisans. Mais qu’on soit bien d’accord : on n’a pas élevé les cochons ensemble et on ne se prive pas de le leur rappeler, que ce soit au volant, dans les gradins ou récemment aux urnes.
Au détour de cette relation mouvementée entre les deux cantons, un constat s’impose toutefois : si Genevois et Valaisans trouvent autant d’occasions de se maudire, c’est qu’ils fréquentent forcément le même milieu, que celui-ci soit géographique, professionnel ou sportif. Les opposés s’attirent, on l’a dit. Peut-être même que dans un passé lointain, les deux peuples n’en formaient qu’un, digne et uni ! Insatisfait, l’un des deux aurait alors décidé de se mélanger à différentes ethnies, tandis que l’autre serait resté plus… familial. Une sorte de théorie de l’évolution qui tendrait à expliquer pourquoi les retrouvailles entre les deux frères ennemis tournent si souvent au vinaigre. Et pourtant, qu’est-ce qu’on rigolerait moins, sans nos amis valaisans…

Le Valais vu par les Vaudois (par Vince McStein)

Quelle est la différence entre un Valaisan et Dieu ? Dieu ne se prend pas pour un Valaisan… Tout est dit. En un mot comme en mille, le Valaisan est fier. Il ne sert à rien de chercher à comprendre pourquoi il existe tant d’imbéciles pour soutenir Constantin dans un imbroglio juridique ridicule que lui-même s’est inventé. Et s’il en existe au moins autant pour ne pas accepter la défaite et crier aux complots de la terre entière, c’est parce que le Valaisan est fier ! Fier de son Valais, de ses origines, de sa vallée, de ses vaches, de ses abricots, de sa vigne et du FC Sion… Tellement fier de ses origines d’ailleurs qu’il n’a, par le passé, jamais rechigné à sauter sur une cousine. Comme si le Valaisan était un Ch’ti exilé en Corse…
En résumé, l’objectivité et le recul sont des notions qui ont disparu, pardon, qui n’ont jamais existé en Valais. La mauvaise foi par contre elle se consomme au moins autant que le vin blanc et la raclette réunis. S’il t’arrive de croiser un animal du coin sur une route escarpée de sa montagne, tu peux serrer à droite jusqu’à rayer la droite de ta voiture, ne t’attends à rien. Lui, au beau milieu de sa route, au volant de sa Subaru, aura toujours la même réflexion : «apprends à roulééé touriste ! La rout’ élé à mouaah…». Opel Manta, Paul McBonvin dans l’autoradio, la queue de renard au rétro, la moquette au volant, la moustache taillée à la débroussailleuse, l’écharpe du FC Sion sur la plage arrière à côté du coussin de la fanfare, déjà dans les années 80 le Valaisan avait toujours raison et même avec deux pour mille par doigt de pied.
Mais où le Valaisan tient son meilleur rôle, c’est lorsqu’il nous joue des trémolos dans la voix la victime d’un système en place qui coûtera des millions de place de travail, relents indépendantistes en sus. Ainsi, alors qu’il a plus ou moins enculé la moitié de la Suisse romande, des Anglais, des Belges et autres Russes de passage qui ont fait pousser des chalets mal isolés, pas toujours reliés aux égouts et rarement finis ; alors qu’il a construit des immeubles immondes, des tours dégueulasses à 1’500 mètres d’altitude ; alors qu’il envoie au premier plan les pires icônes de dérives malhonnêtes à Veysonnaz pour défendre son bout de gras (suivez mon regard), il s’étonne du doigt d’honneur bien senti que Fribourgeois, Vaudois, Genevois, Neuchâtelois et Suisses allemands lui ont envoyé lors d’une récente votation. Le résultat est nul et ne sert à rien, mais c’est un message clair.
Bref, passer Saint-Maurice n’est pas simplement aller à la montagne et rester en Suisse. C’est tout d’abord écouter Radio Rhône. Une radio Nostalgie à la sauce valaisanne, saupoudrée de Dance Music digne d’une soirée pop-corn. Mais c’est surtout aller en Valais. Et en Valais, soit tu es valaisan, soit tu es étranger, mais il ne faut surtout pas être écolo. Et attention, une fois là-bas, au mélange des genres. Il y a Martigny, Sion, les vallées et les Haut-Valaisans (à chacun sa Singine…) et il ne faut pas confondre. N’oublie pas non plus que nourri au grain, élevé au monte-charge et biberonné à l’abricotine, le Valaisan a des capacités que Chuck Norris ne renierait pas et ne se laisse donc que rarement emmerder. Le Nouvelliste était l’organe officiel du canton, jusqu’à ce que Le Matin marche sans complexe sur ses terres.
Mais il serait malhonnête de critiquer le Fendant sans parler de la Petite Arvine. De ses traditions, de son histoire et de son identité, de son honneur à la parole donnée, de sa chaleur, le Valaisan ouvre des portes où les liens se créent. Que saurions-nous de nous-mêmes sans de longues marches dans leurs montagnes ? Que comprendrions-nous d’eux sans leurs histoires, leurs contes de villages ? Et comment ne pas partager un carré de viande séchée du coin avec Eugène, qui s’occupe du télésiège depuis vingt-cinq ans, ou avec Jean-Louis, qui s’occupe de ses vaches depuis un demi-siècle sur un alpage haut perché avec vue sur la vallée du Rhône ? Que serait l’Université de Lausanne sans les fondues improvisées des colonies valaisannes sur le pré de la Banane ?

La relation Valais-Vaud

Au niveau des dirigeants, le sport vaudois a connu bon nombre d’incapables. Mais sans doute qu’au sommet de cette longue liste que nous n’énumérerons pas, il est un cas (mot choisi) qui tient une place de choix. Des allures de barman à bout de souffle et de rocker dépassé, couplées à l’intellect d’un poussin, Silvio Calderari est arrivé un jour au LHC. L’échec de ce coup de poker ridicule était programmé. Le Gilbert Duchoud du pauvre est reparti tête baissée mener ses révoltes à Sierre. Bref, les relations entre Vaud et Valais en matière sportives sont bien évidemment tumultueuses. Et si les Sédunois se sont trouvé d’autres cons pour se foutre sur la gueule (les Genevois), il est des derbys qui sont dans l’histoire, où les défaites comme les victoires nous ont rendus fous.
Mais ces confrontations avaient un sens, quand Lausanne-Sport était fort, quand le FC Sion était un club formateur, à forte identité, capable de produire des Pittier, Bonvin, Donze, Lonfat ou autres Wicki. Aujourd’hui, et depuis quelque temps déjà, le FC Sion est un ramassis de transferts hasardeux, de Gabri, de Feindouno, de Saborio ou de Courbis. Bref, le FC Sion peut marcher sur Berne avec des Vanczak et un président avec des Versace trop petites vissées sur le nez, il nous importe autant qu’une victoire du FC Kriens.
 
Mais tout Lausannois qui se respecte n’a pas oublié les longues années de derbys contre le HC Martigny d’un certain René Grand. Dont l’épilogue se sera tenu dans un Malley surchauffé et comble en demi-finale de play-offs. Il paraît même que si tu colles ton oreille contre le mur derrière le banc des visiteurs au CIGM, tu entends raisonner au loin les «allez René montre-nous tes fesses, allez René montre-nous ton cul !» scandés par un kop et des tribunes euphoriques. Bagarres, insultes, toilettes cassées, rien n’a manqué dans cette rivalité désormais historique, et qui réjouit bon nombre à l’heure du prochain championnat de Ligue B. Et puis bon, si on a osé se moquer de Saint-Léonard, que dire du forum d’Octodure, du Graben ou de la Litternahalle ? Un gitan n’y laisserait pas sa caravane et même les Chaux-de-Fonniers font des complexes de supériorité là-bas. Les sponsors sont locaux, les panneaux sont petits et placardés par dizaines sur tous les murs. Si bien que tu as l’impression de lire les pages jaunes en plus grand quand tu as la chance d’avoir trouvé une place sur les trois rangs derrière les goals.
Bref, que les Valaisans gardent leur identité, qu’ils cultivent leur différence et leur mauvaise foi, on les aime comme ça. Mais qu’ils ne se perdent pas dans des combats sans queue ni tête où ils n’inspirent que la pitié.

Le Valais vu par… les Valaisans ! (par Ernest Shackelton)

Si les Romands sont les Grecs de la Suisse, alors tout le monde s’accordera à dire que les Valaisans sont les Grecs de la Romandie. Qui n’aime pas se moquer d’un vieux qui vend des abricots au bord de la cantonale avec un bob Le Matin vissé sur le crâne et un accent à rendre crédible un Jurassien ?
Il est vrai qu’avec des penseurs tels que William Besse et MC Giroud, le Valais regorge d’un potentiel intellectuel limité. Il n’en reste pas moins le théâtre d’une saga que toute la Suisse suit avec attention. Tel un épisode de Top Model hebdomadaire, le match du FC Sion rythme les semaines du Vieux Pays. Tantôt défait sur le terrain, tantôt par les tribunaux, le club tente d’année en année de ne pas être la risée du reste de la Suisse. Cette tâche, récemment  simplifiée par l’arrivée d’autres clubs romands dans l’élite, n’en reste pas moins l’attraction majeure de tout un peuple.
Horripilé par son équipe mais rarement par son omnipotent président, le Valaisan AOC n’oublie jamais de te rappeler que Sion est le seul club du monde (et même de l’univers) à avoir remporté 12 finales de Coupe de Suisse sur 12 participations et que s’il en gagne une treizième, ben ça fera comme les treize étoiles sur le drapeau valaisan, pis ce serait vraiment trop cool comme symbole. Tu comprends, 13 étoiles, comme les 13 districts, ça montrerait l’unité du Valais pour la Coupe… Et bla et bla et bla…
S’étendant de Sierre à Fully (Martigny pendant deux semaines par année), ce canton de taille réduite regorge d’une richesse formidable dénommée la vigne. Les vendanges, sport cantonal pratiqué en septembre par des Polonais exilés, représente une autre attraction majeure pour les locaux. Tout Valaisan qui se respecte et qui n’a pas encore fait fortune dans l’immobilier possède un lopin de vignes duquel il extrait et produit artisanalement son breuvage fétiche : le Fendant.
Enfin, le Valais, c’est aussi et surtout la terre des gens les plus généreux de Suisse, qui essaient en permanence de t’inviter chez eux car il fait toujours beau et que le paysage y est magnifique. Fiers comme des coqs, ils ont beau être considérés comme des paysans par le reste de la Suisse, ils n’hésitent pas à payer des tournées et à tenter d’enseigner l’art de boire un coup de trop à n’importe quel téméraire ayant osé faire escale chez eux (car le Valaisan ne sort pas de son territoire). Aux premiers abords hostile, le Valaisan est tel un dahu domestique : dur à apprivoiser, mais tellement câlin une fois cette barrière franchie. Souvent la risée du pays, il ne te le rappellera jamais assez :  «nous, on a gagné 12 finales en 12 participations, alors ta gueule !»

Écrit par Matthieu Corpataux, Raphi Stollé, Vince McStein, E. Shackelton & Robert Johanson

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21 Commentaires

  1. « et qui doivent faire deux heures de train pour prendre l’avion ou pour étudier de manière sérieuse. »
    Niveau scolaire en Suisse-Romande : Au dernier test, c’était bien Genève qui était le cancre, et le Valais en première position; loin, loin devant.
    Et ce n’est pas pour rien que les Valaisans se font chier en première année d’Uni, qui sert surtout à remettre au niveau Vaudois et Genevois.

  2. Mais Gabu, la question n’est pas là… C’est juste qu’en Valais, t’as aucune école d’enseignement supérieur, ou très peu.
    Après le Valaisan à l’UNI ben il fait ce qu’il veut hein… si c’est se faire chier comme tu dis, libre à lui!

  3. Ah parce que, à Fribourg, vous avez des vaches? Il m’est d’avis qu’on ne peut pas décemment appeler une bête sans corne, qui ne lutte même pas, une vache 🙂

  4. En réalité, « …qui doivent faire deux heures de train (…) pour étudier de manière sérieuse. » est bien une pique anti-vaudois, Sion n’étant qu’à 1h15 de train de Lausanne.

  5. Oh, pauvre Dan le p’tit frustré vient à Fribourg on te donnera une plaque de chocolat,non reste chez toi tu te perdrais….et ta maman se ferait du souci

  6. Le Valais est UNIQUE. Comme ses habitants chaleureux, amicaux, hospitaliers, comme ses reines, véritables lutteuses et persévérantes, comme son pinard à nul autre comparable, comme son soleil tant envié et jalousé, comme son savoir exporté dans toute la Suisse et ailleurs, comme ses pistes de ski et son panorama incomparables, comme ses sportifs qui font le bonheur des romands incapables d’en former, comme le pustule haut-valaisan qui infecte et impuante tout le microscome de la FIFA, comme les Valaisannes que j’aime que j’aime, comme le loup et le gypaète qui y ont trouvé refuge, comme le Farinet et le Don Quichotte des temps modernes, insoumis, séditieux, et surtout…comme tous ceux qui vous emmerdent et le revendiquent tout haut !

    Tout simplement UNIQUE.

  7. @Dan, il a peut-être cru que tu parlais de sa femme.

    Ou alors c’est un commentateur du Machin qui s’est égaré sur CR

  8. @ De djeu de djeu, avec ton intelligence qui ne doit pas être très grande pour confondre une femme et une vache,continue ta vie de vieux célibataire frustrer…..

  9. une petite inversion de mot dans le chapitre la relation Valais-Fribourg:

    ‘ont en quelque chose à foutre déjà’ ne devrait pas plutôt être
    ‘en ont quelque chose à foutre déjà’

    Excellent cette rubrique! Même si certains, au vu de leur commentaire, peine à saisir le second dégré.

  10. Bordel les gars enlever l’élastique du slip!

    On parle de stéréotype….. quoique 😉 !Mais faut pas se vexer!

    Que tu viennes de n’importe quels cantons tu vas en prendre pour ton grade coco!

    Et personnellement, je trouve que les articles restent soft…car j’ai des clichés bien plus féroces pour tous les cantons y compris le mien, Fribourg

    Allez bisous à vous, autant aux valescos, qu’au vaudois, qu’aux Indiens du Nord ou encore aux frontaliers…

    Moi je vous aime tous!

  11. Merci les gars, en tant que Valaisan pur et dur, j’ai bien ri 😉

    Plein de clichés, plein de petites piques, plein de raccourcis et finalement, plein de vérités !

    Comme l’ont dit certains lecteurs, vivement la tirade sur les G.E…

    Il devrait y avoir quelques pleureuses dans les commentaires : « Non mais euuuuuh, c’était mieux avant CR bouhouhou ! »

  12. En tant que Gueule Elastique, me réjouis déjà de l’article sur Genève…Je pense que le mot frontalier va être très utilisé (C’est bien celui qui me fait le plus mal)…Je sens que je vais bien rire…

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