Romandissection : acte final

Quatre cantons, quatre rédacteurs, un dessinateur. Chaque lundi durant un mois, vous avez retrouvé un volet de cette nouvelle saga romande ! Pour la dernière victime de cette série, retour aux sources de CartonRouge.ch : le canton de Vaud.

ACTE IV : VAUD

Vaud vu par les Fribourgeois (par Matthieu Corpataux)

Le canton de Vaud est le voisin le plus direct du canton de Fribourg. Mais comme un vrai voisin de palier, c’est celui qui fait le plus de bruit. Présentation.
Commençons par les qualités : les Vaudoises ont des jolies jambes car il n’y a que des montées et des descentes en ville de Lausanne. Voilà, ça c’est fait. Mettons maintenant en évidence les défauts, ce qui est quand même le principe de cet article.
Vaud, c’est un peu le canton sans couleur, sans saveur, qui souhaite faire tout en même temps. Être le canton des traditions et de l’authenticité avec des produits qu’ils s’inventent (c’est quoi cette pisse chaude qu’ils appellent vin de la Côte ?), pourtant cette place est déjà occupée par notre canton noir et blanc et par le Valais ; être le canton de la technologie et des connaissances, mais le rôle a déjà été distribué aux Genevois ; être le canton de l’écologie par le biais de Monsieur Brélaz, malheureusement le Jura fait bien plus office de canton vert à nos yeux – et je crois aux yeux de tous. Il veut, en plus, être le canton des champs et des montagnes, des terres et des lacs. Il veut être partout tout le temps, de peur que l’on oublie qui il est.
C’est dans cette même idée qu’en regardant de plus près, on constate que Vaud est le canton ayant le plus de cantons frontaliers de Romandie. J’ai envie de dire qu’il est le plus envahissant. Oups, je suis navré, je me rappelle maintenant à quel point le Vaudois déteste que l’on appelle son canton un canton. Car, oui, le Vaudois a tellement d’estime pour lui-même qu’il se nomme Pays de Vaud. Mais il arrive bien souvent qu’à vouloir jouer sur tous les tableaux, au final on ne gagne rien du tout. Il offre cependant la possibilité d’avoir tout à la fois, pour les gens se satisfaisant de miettes, mais au moins de miettes plurielles qui touchent à tout mais en très faible intensité. Cela vaut aussi au niveau du sport. Plusieurs tableaux (même l’Europa League la saison passée !), sans être réellement bon quelque part.
Le Vaudois est également un chauffard. Incroyable comme il est facile de reconnaitre une voiture vaudoise à trois cents mètres sans même voir sa plaque. Stationnée ? Elle est mal garée, à moitié sur la route, à moitié sur le cul de la voiture de devant. En train de rouler ? Sur la voie de gauche, spécialiste du coupage de route, et il arrive même qu’ils prennent les ronds-points à l’envers. Il est fréquent qu’un Fribourgeois voyant une plaque VD s’amuse en déclarant à ses co-passagers : «Hey regarde là dont ! Un Voyou Dangereux !». Et le pire c’est que le Vaudois de base se permet encore de baisser la fenêtre pour t’expliquer le code de la route avec toutes sortes de noms d’excréments mousseux. Et quelle explication ! Si tu comprends un mot sur six tu peux être content ! Avec cet accent des tréfonds, ils vont presque nous faire confondre les Jurassiens et les Parisiens. Quand tu les écoutes, tu te dis que, au fond, Ramuz est encore terriblement d’actualité. De cet accent, le Fribourgeois aime rappeler que Vaud est considéré comme le seul canton romand à parler le suisse-allemand.
Mais ce qui dérange le plus le Fribourgeois et aussi ce qui simultanément caractérise le plus les Vaudois, c’est cette jactance perpétuelle. «J’ai un saucisson, c’est le plus beau des saucissons», «j’ai des lacs, ce sont les plus beaux de tous les lacs, avec les plus belles côtes d’ailleurs», «j’ai la plus belle équipe de hockey du monde, comment ça elle est en deuxième division ? Et alors ? Ils sont quand même les meilleurs. C’est juste qu’on trouve le niveau de l’élite trop faible alors on reste en retrait pour le moment…». Est-ce que quand ils ont soif, c’est la plus belle de toutes les soifs ?

La relation Vaud-Fribourg

Nous, les Fribourgeois, n’avons pas de dégoût particulier à l’encontre des Vaudois, parce qu’ils ne nous intéressent pas vraiment. C’est avant tout par un processus de réaction que nous fonctionnons avec eux. Contextuellement, on les ignore, ce qui les dérange fortement car ils haïssent être mis de côté, alors ils nous provoquent afin de nous rappeler qu’ils existent, c’est la deuxième étape, et nous, un peu bêtement je dois l’avouer (troisième étape), répondons aux insultes lancées à notre égard. Pour quelles raisons sont-ils si hostiles ? Sans doute pas la jalousie, ils ne sont quand même pas si bas ou bien ? Du mépris ? Seraient-ils alors Genevois ? Ou une rancœur historique dont seuls eux détiennent le secret ? Cette question est un mystère et j’attends volontiers vos réponses. S’il y en a une.
Au niveau sportif, Gottéron sait qu’il ne peut jamais compter sur Lausanne pour augmenter le nombre de derbys par saison (et donc renflouer les caisses) alors, pour compenser, le Dragon a inventé un derby contre Bienne. Triste. Le LHC, capable d’avoir vingt points d’avance au classement à la fin de la saison, puis de rester quasi-intentionnellement en LNB, nous manquerait presque : les 9’000 places de Malley gâchées par des supporters d’Olten ou de Thurgovie, c’est moche. Car dans la tête des Lions, un titre de LNB vaut mieux qu’une demi-finale de LNA. Il y a aussi cet exode massif des anciens de Fribourg, n’ayant plus la vivacité pour l’élite, qui sont partis à Lausanne car ils savent trop bien que là-bas, ils se baladent et se baladeront toujours (les Wirz, Caminada, Reist, Snell et même l’ancien Zenhaüsern…). Lausanne est un peu l’équipe B de Fribourg. Hiii ! J’entends déjà les grincements de dents d’ici !
MAIS malgré tout ! Vaud est le berceau de CartonRouge.ch et par cette caractéristique il est le deuxième plus beau canton de Romandie. Dès lors, vous réfléchirez par deux fois avant de vous allier bêtement avec les Français du bout du Lac. Car nous sommes bien plus proches de vous que vous ne l’imaginez et surtout vous êtes bien plus proches de nous que vous voulez bien l’admettre. Amis du Pays de Vaud, je vous salue.
PS : je tiens à préciser que j’ai réussi à ne pas faire de blague sur Gland. Ce qui m’a démangé tout au long de la rédaction de l’article.

Vaud vu par les Valaisans (par Ernest Shackelton)

Lausanne n’est qu’un village de pêcheurs au bord du lac de Genève, te diront les penseurs de la ville de Calvin. Pour nous, ce n’est qu’un ptit stop sur la route des Charmilles, pardon du Stade de Genève, pour se réapprovisionner en bières. Ou sur la route de l’aéroport pour remettre un peu d’essence dans l’Impreza. La capitale olympique peut également représenter un passage obligatoire pour l’universitaire valaisan, mais rien d’autre.
Situé entre Fribourg, Genève et la grande gouille, le canton de Vaud n’a la chance de toucher le Valais qu’à son extrémité est. Tuile supplémentaire pour une région qui n’a déjà pas grand-chose à offrir. Des vins de seconde zone, certes… Quelques écolos révoltés, peut-être. Il n’en reste pas moins le canton d’exercice de Daniel Brélaz et Luc Recordon, ce qui n’est pas rien en soi…
Pour reprendre une ultime fois cette comparaison de la salle de classe, alors le canton de Vaud est le type placé au deuxième rang, assez nul en sport et que tu ne remarques que quand il sort une grosse connerie une fois de temps en temps. Le gaillard, ni sympa ni chiant, qui se contente de la moyenne aux examens et qui suit la meute la plupart du temps. Dans l’équipe de foot du village, il ne percera jamais mais joue ses quatre-vingt-cinq minutes honnêtement avant d’être remplacé par le Jurassien. Il s’est tenté au hockey, mais sans succès… Bref, le canton de Vaud n’enflamme personne et est globalement copain avec tout le monde.

La relation Vaud-Valais

Pour les Valaisans, le canton de Vaud provoque l’indifférence la plus générale. Alors qu’on aime bien se moquer des Genevois ou trinquer avec les Fribourgeois, on ne saurait que faire avec des Vaudois.
Certes, on pourrait discuter du LHC… Mais à quoi bon parler d’échecs ? Il serait probablement douloureux de leur rappeler que leur équipe croupit depuis bien des années à la même échelle que Sierre, Thurgovie ou encore Red-Ice Martigny. Il serait aisé d’envoyer des moqueries faciles telles que «quel est le club qui échoue huit fois de suite ?», «quel est le club qui a déjà perdu en finale contre Viège et Langenthal ?», «quel est le club qui a peur de Bienne en barrages ?» etc. Je m’abstiendrai de ce genre de petits gags qui pourraient vite devenir irritants. Il resterait alors le Lausanne-Sport. Mais à quoi bon parler d’opportunisme ? Un club qui doit son salut dans l’élite du football suisse à un mafieux tchétchène et un président mégalomane ne mérite pas vraiment qu’on s’y attarde, non ? Il faut peut-être creuser un petit peu plus… Le Stade Nyonnais, non…  Yverdon et son CC du pauvre, quand même pas… Le Forward Morges ? Ils avaient eu Gelinas avant de partir en faillite, mais c’est déjà vieux. Je ne vois vraiment pas… Il me reste peut-être le tennis à aborder en citant le cas Wawrinka. Mais bref ! Je ne m’étendrai pas…
C’est finalement une sorte de compassion que nous, Valaisans, ressentons pour un canton si peu gâté par le destin sportif. Survivre dans un environnement si hostile à la passion d’un club ou d’un individu doit être dur et pousser constamment à la remise en question. Et dire que pour distraire le Vaudois, on en va jusqu’à fabriquer de toutes pièces un derby du lac qui attire quelques pelés du côté de la Pontaise ou du Stade de Genève. Triste canton…

Vaud vu par les Genevois (par Raphi Stollé)

Le Vaudois, c’est Monsieur Tout-le-monde dans sa version la plus triste. Ingénu, en manque d’émotions, il mène sa petite vie dans l’indifférence la plus totale et se complaît dans sa propre médiocrité. Tout comme lui, son canton est d’une inutilité crasse : sans attrait ni unité, sans culture ni histoire, il n’intéresse personne d’autre que ses propres habitants, et encore. Même Lausanne, son fleuron, s’inscrit dans la lignée de ces «villes-EMS», en ce sens qu’on ne s’y arrête que par pure obligation. Bref, être vaudois, c’est pas cool.
Le domaine sportif illustre à merveille l’esprit déprimo-loser qui habite cette peuplade. Aucune équipe, aucun athlète ne parvient réellement à sortir ce canton de l’ombre, et ce, depuis toujours. Et il y a une explication à cette constante désespérante : sans réelle identité culturelle, le Vaudois n’arrive pas à se transcender lors des moments cruciaux, à devenir un petit peu plus que le citoyen lambda qu’il a l’habitude d’être, à peindre son cœur en vert et blanc. Que ce soit le 2 juin 1999 avec le LS, depuis 2005 avec le LHC ou lors de chaque money time que doit négocier Wawrinka, pour ne reprendre que des exemples récents, le constat est toujours aussi implacable : Vaud perd. Pas étonnant, me rétorquerez-vous, de la part d’un canton dont l’unique emblème rassembleur est un saucisson…

La relation Vaud-Genève

Conscient des limites de sa culture – notamment sportive, on l’a vu – et par conséquent incapable de se sentir vivre à travers le regard des autres, le Vaudois a développé avec le temps une jalousie viscérale et infantile à l’égard de ses compatriotes romands moins malheureux. Si le Valaisan ou le Fribourgeois se contente souvent de lui répondre avec un sourire indulgent, le Genevois a lui du répondant et sait se montrer narquois, surtout lorsqu’il s’agit de se moquer du ridicule (qui ne tue pas, rappelons-le). Ainsi, une petite rivalité sportive a toujours existé entre Lausanne et Genève en football et surtout en hockey, bien qu’atténuée ces dernières années par les nombreuses déconvenues lausannoises. Mais très franchement, ce derby du lac de Genève ressemble plus à un moyen de distraction pour Vaudois frustré (pléonasme) qu’à une véritable concurrence, tant l’intérêt du Genevois à l’égard de son voisin est faible.
Prisonnier de sa propre faiblesse, ridicule jusque dans son accent (triste héritage des Bernois), le Vaudois suscite davantage le désintérêt – voire la pitié – que l’agacement de par chez nous. Et au vu de ses capacités d’évolution très relatives, la situation n’est pas près de changer.

Vaud vu par… les Vaudois ! (par Vince McStein)

«On a un bien joli canton…» c’est ainsi que commence le fameux poème de Gilles, La Venoge ; «des veaux, des vaches, des moutons, du chamois, du brochet, du cygne ; des lacs, des vergers, des forêts, même un glacier, aux Diablerets ; du tabac, du blé, de la vigne». N’en déplaise à certains, le canton de Vaud est grand. C’est même un pays, le Pays de Vaud. Delamuraz le disait à qui voulait l’entendre : «le Pays de Vaud est un pays complet, nous produisons tout (le sel, le vin, le pain) et nous avons tous les paysages de la Suisse : le plateau, le jura, les Préalpes, les alpes et bien sûr notre lac.»
De l’arc lémanique à la Vallée de Joux, en passant le Gros-de-Vaud et la Broye, le canton s’étend loin à la ronde. C’est dans ses étendues qu’on y trouve la diversité du peuple vaudois : le citadin côtoie le paysan, le vigneron ou le montagnard. Des accents aux goûts et intonations différentes qui se rejoignent sous une bannière blanche et verte où figure un certain «Liberté et Patrie». Des accents aux goûts prononcés qui se rejoignent également dans les vignobles du Lavaux, d’où sortent des vins que les Valaisans négligent trop souvent à tort, sans doute parce qu’ils n’ont jamais osé boire du genevois… Et c’est justement des terrasses du Lavaux, jusqu’aux Rochers de Naye, que les paysages sont à couper le souffle. Et puis sincèrement, pour un Lausannois, il n’est pas besoin d’aller jusqu’à Fribourg pour voir du brouillard, côtoyer des rustres, prendre des coups sur des terrains bosselés et entendre des théories aux accents ma foi bien de chez nous. Une virée à Thierrens lui rappellera vite que son canton est vaste, dans ses terres, ses cultures ou ses origines. Là-bas aussi, le football se joue en toute saison avec des intermétalliques, des tangos gonflés à bloc et des maillots moches.
Mais surtout – et c’est flagrant à la lecture des commentaires sous les premiers articles de cette série – le Vaudois, contrairement aux autres Romands, a de l’humour. Un mélange de non-dits et de litotes, témoignent les historiens. «Dans le canton de Vaud, on ne dit pas j’aime le blanc, mais je ne déteste pas ça. On ne dit pas oui, mais pourquoi pas. Et il existe des mots, un langage, typiquement vaudois». Bref, y’en a point comme nous ! 
Capitale du canton, Lausanne est aussi et surtout la capitale olympique où foisonnent depuis vingt ans les sièges des fédérations internationales. Championnats du monde en tous genres, tout s’est un jour organisé en terres vaudoise. Des infrastructures à foison qui ont vu pendant longtemps s’organiser les plus grands concerts de Suisse. Et ce n’est ni à Genève, ni à Fribourg et encore moins en Valais que s’organisent des Paléo ou des Montreux Jazz Festival. Et c’est à Lausanne qu’on s’amuse le soir. Alors que les Genevois flirtaient avec le Macumba (fallait oser), le MAD prenait son essor, offrant dans son sillage un microcosme de bars, de boîtes et d’étudiants qui en font aujourd’hui une capitale reconnue où la fête se conjugue du mercredi au dimanche. Bref, alors que le canton de Vaud est souvent moqué pour son esprit régional un peu mou, c’est sur ses terres que les plus ambitieux ont trouvé des terrains et des infrastructures dignes des plus grandes ambitions. Jusqu’aux multinationales aujourd’hui. Du Learning Center de l’EPFL aux Moulins de Cossonay, le canton de Vaud assume sa diversité, son histoire et son futur. Longtemps dénigré par les Suisses allemands et les Genevois, le canton de Vaud prend une dimension qui dérange aujourd’hui jusqu’à Berne et Zurich, la rançon du succès ni plus ni moins.
Mais voilà, le Vaudois reste un Vaudois. A l’ambition parfois peu évidente, capable de refuser les Jeux Olympiques en votation sous l’impulsion d’un jeune élu vert qui baladait ses cent kilos de l’époque en combinaison de ski de la Palud à la Riponne. Il trouve à Malley ou à la Pontaise les grands soirs des lieux de culte et de rassemblement où les titres et les victoires se comptent malheureusement sur les doigts d’une main… La victoire est d’autant plus belle, mais cette propension à être nul mérite bien l’ire de ses voisins. Surtout qu’au-delà des 4’000 supporters de base, il faut des affiches pour bouger les événementiels patentés. Et tout ambitieux qu’il peut être, le Vaudois a un peu honte d’être fier, comme il est fier d’être modeste. Et parfois, il n’oublie pas d’être ridicule. C’est ainsi qu’alors qu’il n’avait aucun club dans l’élite, le canton s’est offert le luxe d’en avoir quatre en Challenge League : Yverdon, Le Mont, Nyon et le Lausanne-Sport. Le résultat d’ambitions caricaturales de dirigeants aux têtes pleines d’eau qui pensaient rayonner et faire la nique au reste du canton avec trois PME et deux clubs de soutien derrière eux. Certains trouveront peut-être ici la version moderne d’un manque d’union, quand par le passé Lausanne la capitale peinait à être reconnue dans les terres et où on naissait et mourait veveysan, morgien, yverdonnois ou challensois, pas vaudois.
Tout bon vivant qu’il est, le Vaudois sait être pathétique. A l’image de son club, de la risée du  hockey helvétique, le LHC. Ce club à l’engouement unique se perd depuis des ans en LNB quand il ne truste pas deux ou trois ans au plus une place en Ligue A. Dirigeants fantômes ou grotesques, la liste est longue d’incompétents notoires qui, entre transferts ratés et gestion à la petite semaine, ont siphonné les ambitions reconnues d’un club et d’une passion qui méritent beaucoup mieux.
Il n’y a aucune fatalité dans ces résultats ridicules, dans cette histoire parsemée de tragédies. Les milliardaires préfèrent s’offrir des Coupes de l’America tandis que les multinationales arrosent au jet d’eau la culture devant des politiques rouges plus enclins à boire du champagne lors des vernissages que de s’enfiler une bonne bière un soir de match (périodes d’élections mises à part…). Les mêmes sont persuadés que le rayonnement de la ville passe par la Gymnaestrada ou les championnats du monde de natation synchronisée et non par deux clubs forts.
Mais pour les Romands qui souhaiteraient railler trop fort notre si joli canton, passez simplement du temps dans nos caveaux, accoudez-vous sur les terrains du Gros-de-Vaud le samedi et venez à Malley sentir les gradins se dérober sous la pression de la Section Ouest, ça vaut mille mots. Et souvenez-vous simplement que Piccard, le Général Guisan, Delamuraz, Valotton, Ramuz ou… Chapuisat étaient et sont vaudois, et ce, pour l’éternité !

Écrit par Raphi Stollé, M. Corpataux, E. Shackelton, V. McStein (texte) et Robert Johanson

Commentaires Facebook

15 Commentaires

  1. « Situé entre Fribourg, Genève et la grande gouille, le canton de Vaud n’a la chance de toucher le Valais qu’à son extrémité ouest. »

    Je sais qu’il y a beaucoup de Valaisans à Genève mais faut ptetre pas abuser 😀

  2. Je n’ai pas été d’accord avec tout ce qu’a écrit McStein sur son canton mais il a au moins eu le mérite de faire une auto-critique à l’inverse de certains qui défendent leur canton aveuglément…

  3. « Tout comme lui, son canton est d’une inutilité crasse : sans attrait ni unité, sans culture ni histoire, il n’intéresse personne d’autre que ses propres habitants, et encore. »
    En parlant d’histoire, je te rappelle que sans nous et les Bernois vous seriez peut-être toujours Français.
    « Sans attrait », quand on voit le nombre de Genevois dans le 1er train du dimanche matin, je suis pas sur que Lausanne soit sans attrait pour les « vingtenaire » du bout du lac.
    Sinon, j’ai trouvé les Fribourgeois et les Valaisans bien gentil avec nous.

  4. @Shogun
    Je dis pas que les lausannois viennent faire la fête à Genève (quoi que ceux qui aime l’alternatif oui, car Lausanne c’est devenu 0 pour le style alternatif!!!)
    Ce qui est certain c’est que tu tripes complètement en disant que les genevois on vient faire la fête à Lausanne… 1 soirée chaque 10ans ok. Mais faut abuser. Je te signale que la plupart des trains qui vont à Genève s’arrête dans des patelins vaudois avant Genève, donc ton raccourcie est facile!

  5. Enorme le dzo qui nous donne des leçons de conduite… Ayant eu le privilège de cotoyer nombre de chauffards fribourgeois lorsque je devais prendre la Rte de Berne, j’ai failli tomber en bas la dérupe tellement je me suis taulé…

  6. Ce qui me frappe, c’est que le descriptif du canton de Vaud et de ses habitants est très similaire entre ses 3 voisins. Y aurait-il une vérité là-dedans?

  7. Sly a tout dit! Tout le monde s’accorde pour dire que les Vaudois sont des aigris sans grande importance. Et il y a une seule raison à cela: c’est parce que c’est la vérité.

  8. Intéressant, y a du vrai dans les critiques fribourgeoises et valaisannes… et le papier de Vince est, comme mentionné ci-dessus, bien équilibré en plus d’être bien torché.
    En revanche la diatribe de Stollé est à l’image de ses autres papiers: ampoulée, vaine et terriblement puérile.

  9. @ Blue Raph:

    Normal, les critiques fribourgeoises et valaisannes ont de l’eau dans leur vin.

    Quant à celles de Vince, mouais, bof… Beaucoup mons « bien torché » que celles de Raphi Stollé, comme d’hab d’ailleurs.

    Bref, tu es vaudois 😉

  10. Et toi Sarault, tu es un beau blaireau !!!

    Les Genevois ont fait les grosses pucelles quand ils ont ramassé… Et maintenant, ils sont fiers de tout fracasser… Bref, heureusement que les Vaudois ont de l’humour.

    Et à la lecture de ces papiers, on ne peut que constater qu’une discussion est possible entre Fribourgeois, Valaisans et Vaudois et que les Genevois eux sont juste des métèques…. La Suisse romande mérite définitivement mieux que ce canton à l’identité peu évidente…

    Rien de nouveau sous le soleil!

  11. le vision fribourgeoise est dantesque…par contre Vince faudra qu’il m’explique ou sont les Alpes dans le Canton de Vaud…
    tu veux parler du déplacement des skieurs vaudois en-haut par Veysonnaz le dimanche matin ?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.