Un peu d’héroïneS, des fois, ça fait du bien !

En direct de Sotchi – ou plutôt de la table du Stamm au café Morgestärn de Mörigen, juste à côté de l’écran géant. Parce que oui, à Mörigen, un tube cathodique de 32cm c’est bel et bien un écran géant.

 Ainsi donc ce sont les Jeux. Olympiques qui plus est. Et tandis que la délégation suisse dans son ensemble atteint son objectif de médailles, quelques invités surprise compensant les déceptions de quelques leaders déchus et déçus, il faut bien avouer que les émotions que nous a données le département « Sports de glace » n’ont rien à envier à un discours de Johann Schneider-Ammann.Entre la débandade complète des hommes au pousse-pierres, qui auront au moins eu le mérite de ne pas nous créer de faux espoirs, et les malheurs de leurs collègues féminines (surtout Carmen… Mais ne dites rien à Madame Diebstahler…) qui pourraient sans hésitation ajouter le logo du EHCB sur leurs tenues à force de perdre d’un point, ce n’était donc pas du côté du sport de glisse le plus lent du monde que nous devions trouver joie et bonheur. L’avantage c’est que ça fait moins de commentaires trépidants de Patrick Lörtscher à se taper. Je lui reconnais sa grande connaissance du jeu, bien qu’il puisse tout autant nous avoir raconté des conneries non-stop que je n’y verrais que du feu, mais une petite pikouze de « Jonzite » ne ferait pas de mal au maintien en position Open de mes paupières. Ou alors confier l’entier des commentaires à Carmen en l’incrustant à l’image en permanence. 
Sachant que l’effet Lambiel – Meier n’a pas vraiment produit de relève en danse sur glace et patinage artistique, mis à part Sprunger mais celui-ci aura probablement renoncé à la sélection, et que malgré de réels efforts je n’arrive pas à considérer le bob à 2 comme un sport de glace, c’est du côté de notre vrai sport national qu’on pouvait espérer faire péter le Rimus !

Nos hockeyeurs ne sont-ils pas vice-champions du monde après tout ? Des ambitions de métal autour du cou (qui a dit « 12 years a slave » ?) n’étaient que légitimes !
Eh bien que dalle ! Ne revenons pas sur l’effarante prestation de la Nati messieurs à Sochi, rien que d’y penser j’ai l’ulcère qui se réveille. Sauf que l’histoire a prouvé une fois de plus que la Femme est bien l’avenir de l’Homme (surtout Carmen).
Sorties d’un tournoi olympique au format suffisamment absurde pour être envisagé au niveau de notre National League, rassemblant les deux seules équipes de professionnelles du monde dans le même groupe et forçant nos Suissesses à célébrer une branlée 0-5 comme un titre cosmique, ce sont bien nos hockeyeuses nationales qui ont su appliquer le jeu à la Suisse.
Travail, organisation et abnégation. Voilà ce qui a cruellement fait défaut aux garçons et qui a permis à nos héroïnes de dégager les Russes en quarts et surtout de remonter un retard de deux goals lors de la petite finale contre les blondes nordiques. J’omets volontairement la demie contre les Canadiennes tant la hiérarchie mondiale de cette discipline est déséquilibrée une fois qu’on quitte le nord du continent américain.
La bande à Florence Schelling, MVP du tournoi au nez et à la barbe des Hayley Budweiser et consorts,  a donc un tant soit peu sauvé le bilan du département glace de notre délégation olympique. Et le bronze dans ce tournoi, c’est en fait la vraie médaille d’or selon l’esprit olympique. Elles sont les meilleures parmi les amateurs, sans prendre les professionnelles en compte. Il ne reste plus qu’à tout mettre en œuvre pour soutenir leur développement.
A savoir leur trouver une troisième paire de jumelles à aligner histoire de susciter l’intérêt des médias, mais surtout de transférer Carmen Schäfer…
Photos Pascal Muller, copyright EQ Images

Écrit par Ludwig Seeländer Diebstahler

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3 Commentaires

  1. Bien joué LSD…
    En parlant de nos hockeyeuses, je verrais bien leur entraîneur remplacer notre sacré hockeygott, auquel on pourrait avoir droit d’observer un système de jeu et le reste…

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