Jo-Wilfried Tsonga, un mousquetaire de chiotte

Le Jo commence donc sacrément bien son année en ajoutant un nouveau titre à sa petite collection, bien famélique quand on y regarde de plus près. En effet, avec 35% des votes pour notre dernier pigeonnage de l’année 2014, le tennisman du Mans (ou fiscalement de Gingins) a réussi à séduire de nombreux fans du bon coté du Jura.

Notons toutefois que nos votants romands et autres perdus d’outre-Röstigraben furent certainement moins nombreux à plébisciter Tsonga comparé à tous les Franchouillards qui le houspillaient au Stade Pierre Mauroy, après ses grotesques pleurnichées qui ressemblaient singulièrement à celles d’une Kate Winslet du très pauvre. Bon, peut-on vraiment en vouloir aux milliers d’évènementiels français (têtes à claques pour faire court) d’avoir pris en grippe le Kinder Bueno ? Pas vraiment. Car énergiquement balayé par notre Stan national au sommet de son art, Tsonga n’a jamais essayé de sortir la tête de l’eau durant ce qui s’appelle désormais la déculottée de Lille. Par contre le Congo-Français n’a pas hésité à faire marcher à fond ses communicants en nous ressortant des excuses médicales aussi bien ficelées que les promesses électorales de Hollande le sans-dent. Car surprise-surprise, la blessure diplomatico-emotionnelle du futur jamais numéro 1 mondial ne l’empêcha pas d’aller achalander son portefeuille UBS au tournoi par invitation IPTL de Manille, six jours après son forfait en Coupe Davis…. Comme quoi, quand on est un tennisman d’exception, il faut savoir choisir ses priorités. Toutefois, le probable courroux des lecteurs de CartonRouge.ch lui valant ce Pigeon du mois de novembre s’explique probablement par l’épisode des chiottes de la Chambre du Commerce de Lille où le clan tricolore décida d’entamer le seul match ou les Français sont sûrs de l’emporter : celui de la gueule ouverte à mauvais escient. Incapable de passer-outre les quelques piques d’un Stan taquin en conférence de presse, les losers de la petite balle jaune, emmenés par un Tsonga qui en avait plus sur la langue que dans les jambes, se comportèrent comme des barbouzes de Saint-Tropez. Que Tsonga n’ait jamais accepté la victoire de Stan à l’Open d’Australie («je mérite la victoire autant que Stan»), cela n’est un secret pour personne, mais de là à instiguer le Knysna du tennis tricolore, on ne le pensait pas aussi mesquin. Arrogant, suffisant, voire fourbe, Tsonga le loser aura bien besoin d’un Pigeon pour lui enseigner comment prendre de la hauteur quand les évènements ne tournent pas en sa faveur.

Et comment ne pas en vouloir encore plus à Tsonga quand on pense qu’il a ôté à Vincent Rüfli l’unique opportunité que le jamais véritablement Sédunois avait de conquérir une distinction personnelle. Espérons pour conclure que le tennisman français ne rencontre jamais la petite frappe de Carouge sur le parking de la Migros de Nyon, car ça pourrait sûrement finir aux urgences.
Pour toutes ces raisons et pour bien d’autres, la rédac est donc heureuse de remettre au Kinder Bueno du Mans le

Pigeon d’Or de novembre

Le plateau de la grande finale 2014 est désormais complet avec, comme qualifiés, Laurent Roussey (lauréat en janvier), Massimo Lorenzi (Pigeon d’Or des JO), Pascal Zuberbühler (mars), Alain Jospeh (avril-mai), David Luiz (Pigeon d’Or de la Coupe du Monde), l’infâme binôme Brandao – Bernie Ecclestone (Septembre – Octobre) et finalement le mini mousquetaire de Gingins, Jo-Wilfried Tsonga. Une élection qui s’annonce des plus serrées avec une belle brochette faite de professeurs, losers, pseudo-journaliste, pseudo-président et petite frappe de chiotte. Y’a pas à dire, vous avez eu le nez fin, chers lecteurs, et ce, tout au long de l’année. 
Classement final :
1. Jo-Wilfried Tsonga : 181 votes, 35.8 %
2. Vincent Rüfli : 115 votes, 22.7 %
3. Layvin Kurzawa : 78 votes, 15.4 %
4. Hans-Joachim Eckert : 54 votes, 10.7 %
5. Roman Wick : 35 votes, 6.9 %
6. Sandro Wieser : 27 votes, 5.3 %
7. Vanessa Mae : 10 votes, 2 %
8. Hans Kossmann : 6 votes, 1.2 %
Nombre de votes : 506

A propos Paul Carruzzo 206 Articles
Elle est pas un peu belle notre Nati et tout le bonheur qu’elle nous amène ? Alors, Rickli et compagnie, si vous ne vibrez pas devant cette équipe, vous n’êtes pas non plus monstrement obligés de regarder. Profitez d’un bon match de hornus et foutez la paix à nos joueurs, qui comme vous, ont un joli passeport rouge à croix blanche.

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