Vous avez décerné le Pigeon d’Or à…

Après une semaine de votes et un pic d’activité quelques heures avant le décompte des voix, la rédaction de Carton-Rouge n’est pas peu fière de t’annoncer, cher lecteur, qu’elle a remporté le prestigieux Pigeon d’Or de l’Euro 2016 !

Longtemps dans la roue de Zlatan, qui aura fait la course en tête quasi jusqu’au bout, elle aura donc dans un ultime coup de reins doublé sur le fil le magnifique looser suédois, qui nous fait décidément penser à un diagnostic sans appel de Coluche « Au championnat du monde de la connerie, il finirait 2ème. Il est trop con pour finir premier. »

On aura sué jusqu’au bout, mais on avait le sentiment du devoir accompli : on s’est fait insulter en langage djeune par des cons de djeunes, traiter de racistes anti-français par des cons français, de racistes anti-portugais par des cons portugais, on s’est même fait gronder par un lecteur sympa à propos d’un jeu de mot foireux sur la Croatie. On avait donc bien bossé.

Mais quand même, s’imposer devant cette raclure de Terim, tout un bataillon de jardiniers incapables, Zaza-la-danseuse et une certaine presse abrutissante, ce n’était pas gagné.

Ce Pigeon d’Or est donc l’occasion de citer une ultime fois ceux qui ont fait vivre ce site tout au long des 88 articles consacrés à cet Euro. Nous avons choisi, pour vous dire au revoir, de citer une phrase de l’un des articles de chaque contributeur régulier de cet été. Pour vous donner envie de relire quelques articles, ou vous conforter dans votre décision de nous détester à tout jamais.

pigeon_dor

Merci à :

Robin Chessex : Cristiano Ronaldo. Le mec dont les réseaux sociaux se battent pour définir si c’est un sale con qui se la pète ou un humaniste qui est gentil avec les enfants. C’est drôle avec ce genre de joueur. Il faut forcément qu’il soit un semi-saint qui fait une donation toutes les dix minutes à une ONG qui s’occupe d’orphelinats pour bébés chiens d’aveugles ou un ersatz de Dan Bilzerian qui pisse sur son personnel de maison du haut de sa statue à son effigie ornée d’un immense pénis en or. Cristiano ne peut pas être un mec normal qui bouffe des pâtes au Cenovis à 2 heures du matin et qui s’arrache les ongles de pieds lorsqu’il est assis à faire caca.

Alors clairement, un type qui se met en slip au boulot à tout bout de champ, normalement, on le caserait dans un institut.

Julien Echenard : « Le teint mat de Dele Alli s’explique par ses origines africaines ». Merci Von Burg. Maintenant plus dur, explique-nous les frères Bogdanoff.

Alan Maclero : Quant au foot… C’est bien simple, être dans les gradins pour un match de foot irlandais, c’est comme le parachutisme ou une pipe faite par une vieille : c’est bon, mais il ne faut pas regarder en bas.

Christian Fauzia : Et puis, parfois, le football offre une action collective ou un geste technique qui peut me donner autant de sensations qu’une petite minute sur Pornhub (oui, je peux être rapide).

Olivier Di Lello : Si le onze de base n’est pas du tout dégueulasse, le banc manque assez clairement de profondeur, à peine 10 cm, c’est peu pour s’asseoir.

Pascal Barraz : Ce match m’a fait penser… aux dix épisodes de la cinquième saison de Game of Thrones. Tu cherches un site pour les regarder en streaming, t’es rempli d’espoir au moment où tu t’installes devant ton ordinateur, et au final, il ne se passe rien, ou si peu…

Nicolas Huber : On connaît le penchant du Polak tant pour la religion que pour l’alcool car c’est vrai qu’entre « évêché » et « éméché », il n’y a qu’une lettre de différence.

Xavier Lizin : Expliquer le championnat de Belgique, c’est comme expliquer l’architecture institutionnelle de la Belgique. Si vous avez compris, c’est qu’on vous a mal expliqué. [..] En cas de litige, tout le monde boit un coup et le moins bourré a raison, sauf si on tient compte de la racine carrée de la taille du meilleur buteur du championnat additionnée du la moyenne du nombre de hamburgers vendus à la mi-temps dans le plus petit stade du championnat de D 3. Quelqu’un veut un Dafalgan ?

Nadine Crausaz : #EUROCR Zlatan: «Mon plus grand regret ? Ne pas être dans les tribunes pour me voir jouer… »

Paul Carruzzo : David de Gea qui aura été aussi utile dans ce match qu’une paire de Rossignol au milieu du Sahara.

Didier Maréchal : La buse du match : Evra, pour son geste de taekwondo qui aurait pu aisément arracher la tête de son adversaire et Giroud, incapable de casser une pommette malgré plusieurs tentatives. Ajouterais-je ce pauvre Martial qui, de martial, n’avait que le nom, errant lamentablement n’importe où avec un sens du n’importe quoi porté à l’excellence.

Grégoire Etienne : Ce match m’a fait penser à… un concert de harpe. En moins rythmé. En plus chiant aussi.

Marco Rigatori : Traditionnellement, le Roumain se nourrit de sang et évite l’ail. Il a néanmoins dû revoir ses habitudes alimentaires et, comme tout pays de l’ex-bloc de l’Est qui se respecte, mange désormais du chou, des patates et de la soupe à base d’os de cochon. Seule la goulache manque à l’appel.

Robin Carrel : Dans des qualifications qui permettent à presque une équipe sur deux du Vieux-Continent de jouer la phase finale, il ne fallait pas compter sur l’Allemagne pour se vautrer. Pas le genre de la maison. Il faut vraiment être un sacré numéro de Hollandais pour manquer un mois de juillet en France. Les types y sont allés 13 fois entre 0 et 18 ans en caravane avec papa-maman et ne sont pas capables d’y emmener l’équipe nationale. Bravo.

Yves Martin (le rédac’ chef du bastringue) : Forcément si je te dis : « Match de football, 70% de possession de balle », tu penses immédiatement à l’Espagne. C’est comme si je te dis « Une jeep tombe dans un ravin, 19 morts », tu penses automatiquement à l’Inde.

On citera aussi ceux qui nous ont filé un coup de main à l’occasion d’un unique article : Xavier Lambercy, Riccardo Acolla, Léa Fatton, Timothée Guillemin et Hans-Ingemar Zeugma. Et un grand bravo à Séb Guénat, notre webmaster thaumaturge.

On ne sait pas encore de quoi demain sera fait, que ceux qui nous aiment passent de temps à autre, il est bien possible que Carton-Rouge continue sous une forme ou sous une autre !

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1 Commentaire

  1. Le secret de son insolente domination est enfin percé. Chris Froome marche à carton-rouge.ch. Deux cuillères le matin pour se mettre de bonne humeur – si, si, ça ne se voit pas parce qu’il est anglais et qu’un Anglais, ça ne rigole pas jaune tous les jours comme dirait Roy Hodgson et parce que ce sacré Froome-Froome n’a pas son pareil pour tout garder à l’intérieur (du cuissard?) comme dit sa femme. Donc, deux cuillères le matin et deux cuillères le soir pour pouvoir faire rire les copains et les mécanos à table. Si, si, ça ne se voit pas mais Chris-la-terreur-des-haricots déclarant une grosse soixantaine de kilos mouillé-habillé sur la balance (merci les hormones thyroïdiennes), est un vrai comique troupier. Bref, aux dires des préleveurs d’urine, Chris sort tous les soirs comme une furie du contrôle en hurlant non pas Allah akbar mais: « Vivre carton rouge, mieux vaut le lire que le prendre! » Avant d’ajouter: « C’est vraiment génial ce site qui parle du sport en beaucoup moins chiant que ce Tour de France transformé en cyclosportive pour retraités vaudois. C’est drôle, surprenant et culotté mais près du slip. Ca vaut cent fois une dose d’EPO! » Et en plus, il fait des économies…

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