Résultats d’octobre et Pigeons de novembre

La politique autour du sport suisse se confirme. Le nouveau président de Swiss Olympic est Jürg Stahl, président de la fédé de gym et conseiller national UDC… La même UDC chère à Guy Parmelin qui refusera certainement les 15 millions demandés par la direction de Swiss Olympic. Sans cette manne financière, la loterie diminuera la voilure, impactant l’ensemble du budget du sport suisse.

Avec 40% des votes, vous avez tenu à rappeler à Monsieur Parmelin que dans « Chef du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports », il y a le mot « sports » (si si, regardez bien Monsieur Parmelin, tout à la fin). Que le gain de ce trophée ne l’empêche surtout pas de feuilleter ses catalogues d’avions de combat.

Pour ce mois de novembre 2016, les chevronnés sélectionneurs des Pigeons d’Or de Carton-Rouge vous proposent du bien joufflu. Rien qu’avec l’ex-marionnette du FC Sion et l’ex ‘grand’ manitou du LS, vous auriez l’embarras du choix. Si on ajoute une petite teigne du SCB ainsi qu’un affabulateur écolo has been avant même d’avoir jamais vraiment été, c’est Byzance. Mais, pas qu’on veuille vous influencer, n’hésitez pas à voter  pour notre vénéré pourvoyeur de shots lausannois, le fondateur de votre site préféré, Marc-Olivier Reymond.


  • Didier Tholot

    Didier Tholot

    En voilà un choix qui a « déchiré » toute la rédac de Carton-Rouge (ndlr: 2 bouteilles de Jägermeister plus tard). Car après tout, Tholot, c’est un bon type avec plein de trophées du Wankdorf dans les fouilles et les résultats qui suivent. Sauf que non, pas vraiment. Tholot a magistralement démontré à l’aube de la saison 2016-17 qu’il ne savait pas gérer un groupe sur la durée et surtout, qu’il n’avait pas compris l’importance symbolique du premier match que le calendrier lui avait offert à Bâle. « Livrer une telle performance après un mois et demi de préparation est inadmissible » avait hurlé CC après le 3-0 bâlois. Imaginez comment s’est passée la séparation à « l’amiable » avec Christian quatre semaines plus tard avec ses trois minables points au Totomat et des claques face aux minots de la Ligue (Lugano, LS…) ! En transformant une Tesla rutilante en Dacia toussotante, le gentil Tholot avait réussi, à lui tout seul, à saborder la saison sédunoise.

    Car voir la semi-facilité démontrée par Zeidler pour remettre ce FC Sion sur la route du titre (optimisme valaisan d’après apéritif appuyé), prouve allègrement les faiblesses à tous les étages du coaching de Tholot: style de jeu (lequel ?), alignement de joueurs paresseux (Konaté, Bia), préparation défaillante (jambes de plomb et surpoids de Salatic), recalage de joueurs en forme (Karlen, Akolo), gestion de matchs déficientes (défaite à GC)… Bref, un catalogue de carences qui faisait passer la troupe à Tholot pour le FC Evolène en vadrouille à Magalouf. La philosophie dépassée de Didier Tholot, un entraîneur avant tout événementiel, coûte donc très cher au FC Sion à l’aube de la trêve hivernale. Le Bordelais mérite donc toute votre considération pour la sélection mensuelle du volatile doré.

    Paul Carruzzo

  • Jean-François Collet

    Jean-François Collet

    Lors de l’Assemblée Générale ordinaire de la Swiss Football League, les 20 clubs ont confirmé dans leurs fonctions les membres sortants du comité et ont élu nouvellement Jean-François Collet dans ce collège fort de 9 membres, alors que Heinrich Schifferle a été reconduit comme Président. Dans le cadre de la Conférences des présidents, qui a eu lieu au préalable, le Comité a présenté la nouvelle clef de répartition des recettes.

    http://www.sfl.ch/fr/news/news/article/collet-elu-au-comite-de-la-sfl-nouvelle-clef-de-repartition/

    Yves Martin

  • Jean-Vincent Placé

    Jean-Vincent Placé

    Plus percutant à l’échange oral que tennistique, le Stan Wawrinka du Masters de Paris-Bercy a fait sortir de l’ombre le Secrétaire d’Etat chargé de la réforme de l’Etat et de la simplification (dont la dénomination du poste laisse d’ailleurs présager du pire en termes de simplification…).

    Suite à ce bref épisode, Jean-Vincent Placé, par médias interposés, s’est persuadé que s’il était peut-être effectivement visé, c’est certainement car « c’est un petit peu comme dans les classes avec les élèves, y en a trente et on prend le plus connu… et c’est moi ! ». On n’a pourtant pas encore vu beaucoup de sympathisants de l’Union des démocrates et des écologistes dans le Gros-de-Vaud et on doute que Stan, dans le feu de l’action, distingue un secrétaire d’Etat, assez fraîchement nommé qui plus est, parmi les VIP (même s’il n’en restait certes plus beaucoup à minuit).

    M. Placé, qui a publié l’année passée un bouquin autobiographique « Pourquoi pas moi ! » (objet d’un flop mémorable) doit désormais se demander « Pourquoi moi ! ». Il pouvait bien faire le fanfaron au premier rang car c’est clair que le seul deuxième tour où il peut être bien placé, c’est celui d’un tournoi de tennis et pas d’une élection. A force de bavarder avec ses voisins, il aurait pu réussir l’exploit de chopper un torticolis en étant pourtant assis en fond de court. D’ailleurs, on se demande si Stan a songé à faire un ace sur le T pour lui clouer le bec…

    Placé a notamment tenté l’excuse d’un Stan irrité pour trois fois rien car mauvais perdant (alors qu’il menait encore à ce moment-là), mais il devrait pourtant savoir qu’en cherchant à minimiser l’affront, on s’enfonce souvent. Elle est pourtant pas bien vieille la leçon prise par Jean-François Copé qui, incapable d’estimer le prix d’un pain au choc, avait prétendu qu’il n’en achète de toute manière pas par souci de sa ligne (plus évidente d’ailleurs que sa ligne électorale)…

    Placé avait déposé en 2013 une proposition de loi contre l’obsolescence programmée des produits (il aurait d’ailleurs directement pu écrire aux constructeurs coréens), mais il a oublié que celle-ci frappe aussi les politiciens de sa trempe. Un pigeon d’or, acquis pour l’éternité, pourrait néanmoins lui permettre de combattre l’oubli promis prochainement.

    Nicolas Huber

  • Marco Reymond

    Marco Reymond

    S’il est un personnage qui manquait cruellement aux nominations des pigeons depuis leur création, c’est bien le fondateur et figure emblématique de ce site : Marc-Olivier Reymond. Pour ceux qui ne le sauraient toujours pas, le célèbre tenancier du Bamee Bar est la véritable âme de Carton-Rouge. Mais pourquoi donc le nominer maintenant me direz-vous ?

    Tout simplement parce que notre sympathique Suisso-Thaï a réussi le superbe exploit de zapper l’anniversaire de Marc Rosset lors de l’interview de celui-ci pour les 10 ans de Carton-Rouge. Vous me direz que ce n’est pas comme si un journaliste de la RTS confondait le Barça et Bâle mais quand même… Mais bon, pour un peu plus de détail, je laisse la plume à notre ami Robin Chessex présent lors de ce grand moment de télévision.

    Lundi 7 novembre 2016, nous avons rendez-vous au restaurant du tennis de Cologny pour tourner une séquence de la vidéo des 10 ans avec Marc Rosset. Angoissé de nature, Marco Reymond s’inquiète déjà : « J’espère qu’il va venir ». Ses soucis seront prématurés, le Genevois entre dans le restaurant près d’une demi-heure en avance, et nous rejoint à table, imposant son immense carrure face à nous. Je lui explique rapidement le pitch de la scène et n’obtiens pratiquement aucune réponse. Malgré la sympathie du bonhomme, je vois que quelque chose le gêne. Je lui demande si tout est en ordre mais il jette un regard torve à Marco et lance juste un: « Ouais ben en tout cas vous avez fait une terrible faute professionnelle… » Marco change immédiatement de couleur: « Ah bon!? Mais quoi? » Rosset reste passif lui laissant comme toute réponse : « Je te dirai après, quand on aura fini… mais c’est une énorme faute là… »

    Pendant que nous mettons en place les éclairages, Marco se tient droit comme un « i » à côté de Rosset assis. Comme ce dernier ne lui répond que des « tu verras » lorsqu’il tente d’en savoir un peu plus sur ce reproche, le créateur de CR tente de faire la conversation, en mode : gros moment de silence – question sortie de nulle part – réponse vague – gros moment de silence.

    Exemple:

    -silence-…
    Marco: C’est fou hein Murray numéro 1 !
    Rosset: Ouais c’est bien pour lui.
    -silence-
    Marco: Du coup Djoko il est plus premier.
    Rosset: mmh mmh…
    -silence-
    Marco: Mais alors il a pas battu le record à Rodger hein ?
    Rosset: Mais qu’est-ce que j’en sais ? Tu me poses de ces questions.

    Une fois tout mis en place, nous prenons place pour tourner la séquence. Marco: « Mais Marc c’est grave le truc ? T’es vraiment fâché ? » Rosset: « Ah mais putain pète un coup ! C’est une faute professionnelle ! Tu verras… » Marco : « Ah je suis super mal à l’aise là ! »

    A la fin de la séquence, je demande à Rosset ce qu’il en est alors de cette erreur que nous avons fait. Il nous explique donc qu’aujourd’hui c’est son anniversaire et qu’on loupé ça alors même qu’on écrit depuis dix ans sur lui. Marco fond comme la sorcière dans le magicien d’Oz. Il propose douze fois une coupe de champagne pour fêter ça, dit qu’il aurait dû regarder Wikipedia, s’excuse quatorze fois. Propose à Rosset de manger avec nous à midi mais celui-ci a autre chose à foutre. Nous nous relèverons de ce moment de gêne loseuse, mais on sent quand même que Rosset s’attendait au moins à un « Joyeux anniversaire ». Bravo à nous et particulièrement à Marco.

    Mais cette nomination vaut pour autant de raisons que Bencic ne compte de blessure en une saison. Petit florilège : les insupportables sms « Hey, tu me ferais pas Young Boys – Twente, ils jouent ce soir en Europa League », les requêtes désespérées après la 14e bière lors de LS-Thoune « Tu me ferais pas l’article ? Moi, je te trouve le titre », les inutiles appels de dernière minute « La Challenge League commence dans 2 jours, tu me ferais pas un papier de présentation ? », les insupportables remarques après avoir sorti une insulte à la ligne dans un article « Ah bon, je l’aurais vu plus méchant moi le papier ». Mais l’un des plus beaux moments est surement la proposition de p’tit shot après un repas pris un mardi à midi avec ma mère au Bamee…
    Alors si comme nous, Marco vous fatigue mais que vous l’aimez fort, votez pour lui !

    Julien Echenard et Robin Chessex

  • Tristan Scherwey

    Tristan Scherwey

    Fièrement sponsorisé par les Cliniques SUVA, le stupide attaquant du SC Berne n’en finit pas de distribuer des charges violentes et préméditées un peu partout sur les patinoires suisses. La dernière victime de cette petite couille de Scherwey fut l’aviateur Daniele Grassi qui termina son atterrissage forcé en réanimation à l’hôpital de Berne. (À vous de vous faire une idée ici : www.lematin.ch/sports/hockey/tristan-scherwey-remis/story/11737604.

    C’est surtout pas Carton-Rouge qui va s’offusquer de quelques body-checks appuyés ou autres rencontres musclées dans les recoins de l’Allmend Post-Arena, mais ce qui devient insupportable, c’est que ce minable de Scherwey pratique de plus en plus souvent une sorte d’aïkido sur patins au lieu de s’en tenir à du simple hockey. Cet affligeant ex-international (!) semble se complaire désormais dans un rôle de Roy Keane des patinoires suisses en s’illustrant principalement par des charges débiles à hauteur de tête, tout en les accompagnant d’un petit coup de patin d’élan assassin afin de bien parachever ses sales œuvres.

    Cette petite frappe de Scherwey n’en est pourtant pas à ses coups d’essai si l’on considère les méchantes cabossées infligées à Benny Plüss et Gaëtan Augsburger ces dernières années. Et comme d’habitude, le juge de la SIHF n’a pas osé trop froisser le SCB et ce sinistre Tristan en ne lui « offrant » qu’un match de suspension alors que Grassi restera sur la touche pendant huit semaines. Vraiment pas cher payé pour un joueur qui s’illustre à travers un bilan de pénalités saisonnières inversement proportionnelles à son bilan offensif. Comme quoi, Scherwey n’a rien compris au hockey et on espère qu’il recroise rapidement Paolo Duca sur une surface glacière car le vétéran d’Ambri avait eu les « cojones » de joliment remettre le nez de l’attaquant bernois en place… (ici : www.youtube.com/watch?v=o8C3H_RY9SE).

    Pas sûr par contre qu’un pigeon soit en sécurité dans le salon de ce petit teigneux. A vous de décider !

    Paul Carruzzo


<h3 style='color:white'>Qui est le Pigeon de novembre ?</h3>

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