Résultats de décembre et Pigeons de janvier

Décidément Sébastien Buemi et son karting électrique ont tout raflé en 2016 : le titre de champion du monde de tracasset E mais surtout et haut la main, le Pigeon d’Or de Décembre 2016. Il faut dire que notre Alain Delon d’Aigle (pardon de Monaco, car c’est plus beau la Méditerranée que le delta du Rhône), ne vous a pas laissé indifférent avec son sens de la modestie « Oui, bien sûr. Ce n’est pas facile de parler de soi comme ça, mais c’est vrai qu’avec les sept courses que j’ai gagnées, je passe pour le favori. Mon équipe, moi, nous faisons figure de référence.» S’il ne s’est pas roulé une pelle après une telle déclaration, José Mourinho va se retourner dans sa tombe, enfin dans son lit.

Le pire avec Sébastien Modeste Buemi, c’est qu’il se construit un film blockbuster avec son apport à cette ridicule catégorie de course automobile alors que ces bagnoles ont une vitesse de pointe inférieure à une Lada Niva. Au lieu d’accepter que son « passe-temps » pour friqués n’est qu’un joujou pour milliardaires qataris, l’Aiglon monégasque ne cesse de s’épancher dans les médias qui cautionnent son numéro de fausse diva : « Au chapitre qui traitera de la Formule E dans les livres d’histoire du sport automobile, le nom de Sébastien Buemi figurera dans les premières lignes. » On dira de notre coté qu’au chapitre des Pigeons d’Or de Carton-Rouge, Modeste Buemi a réuni 44% des votes en décembre contre 26% à Schilt (le boxeur de Gotteron), rentrant ainsi par la petite porte dans le cercle fermé des vainqueurs de notre modeste, mais féroce compétition.

En janvier 2017, il n’y a pas que Trump qui a dit et fait n’importe quoi. Suite à une analyse sans concession (donc juste) de la Rédac, nous avons constaté que le petit monde du sport suisse recelait quelques énergumènes semblables au Ricain décoloré. Tout d’abord, on ne pouvait louper le nouveau brasseur de fric Haut-Valaisan de la FIFA ainsi que le refugié fiscal de Gingins, diva ridicule sur les courts de Melbourne. Accompagnant ces Messieurs, nous vous proposons aussi deux « demoiselles » : une skieuse pleurnicheuse au physique en Lego et une fille à papa coupeuse de têtes, accessoirement PDG du HC Lugano.

Votez et militez autour de vous pour faire voter d’ici au 4 mars… et soyez sans pitié !


  • Vicky Mantegazza

    Vicky Mantegazza


    Avec son look à la Josiane Balasko dans « Gazon maudit », la petite fille à papa fait n’importe quoi depuis qu’elle a repris les manettes du HC Lugano en 2011

    N’est pas padre Géo qui veut, lui qui avait habilement construit les Bianconeri de ses mains et de ses lires et surtout ramené durant son règne pas moins de cinq titres de Champions suisses à la Resega. Par contre son boulet, pardon, sa boulette de fille affiche un beau zéro pointé au niveau titres en ne ramenant au Tessin que quelques plaques de viande séchée de ses escapades à la Spengler.

    Avec son physique de camionneuse, la « sémillante » Vicky nous fait bien marrer par son incompétence de supportrice forcenée à qui un papa bien intentionné a refilé un joujou pour tenir sa gosse occupée. Toutefois, la tifosa Mantegazza excelle dans un rayon : le bazardage d’entraîneurs. Jugez sur pièces : Bozon dégommé, Huras détrôné, Fischer débarqué, Shedden déboulonné. Bref, être à la tête du HCL paraît être aussi périlleux que de circuler au bord du Lac de Lugano avec un passeport russe ou calabrais en poche.

    « Si quelqu’un ne donne pas tout pour le maillot, je peux devenir méchante ! », dixit la tifosa faite PDG. Et bien on ne peut pas dire que la Mantegazza fait dans le bluff (Trump likes this !) car elle n’hésita pas à envoyer vertement paître Doug Shedden qui pourtant avait amené son équipe favorite en finale des play-offs 2016 : « Il ne réunit plus les conditions et la confiance nécessaire pour atteindre les objectifs sportifs du club ». La vaudevillesque coupeuse de tête luganesi n’hésitait pourtant pas quelques mois plus tôt à se lancer dans un exercice phallique des plus émouvants : « Shedden représente ma personnalité aussi. Il est très loyal et humble. C’est bien de travailler avec un entraîneur comme lui ».

    Dépourvue de tout sens de l’autocritique et changeant d’avis aussi vite qu’un F/A-18 fonce dans une falaise glaronaise, la Vicky démontre aux amateurs de hockey une rare capacité à dilapider les millions de son papa devant les prud’hommes. Géo aurait été mieux inspiré d’acheter un DAF pour sa fille afin d’assouvir ses ambitions de camionneuse-déménageuse. Que pourrait-elle bien faire d’un pigeon ?

    Paul Carruzzo

  • Charlotte Chable

    Charlotte Chable


    Avec son nom qui sonne bien les montées en télécabine sur Verbier et les Ruinettes, Charlotte Chable est un peu le Yoann Gourcuff du ski féminin suisse.

    Déjà suffisamment indigent, le ski romand doit désormais se farcir la jeune skieuse de Villars, un énième talent cocooné par la FSS qui percera un jour (ou pas…), mais qui à force de briquer son fragile squelette a plus de chance de faire partir en faillite sa caisse maladie que de gagner une course de Coupe du Monde. Le palmarès médical de la demoiselle est probant : avec trois déchirures du ligament croisé des deux genoux, une fracture de la cheville et du pied, il paraît qu’en haut dans les Préalpes vaudoises on la surnomme Ramsès II. Comprendra qui pourra.

    Bon, sur Carton-Rouge on n’est pas connus pour se moquer des problèmes physiques des sportifs d’élite (quoique), mais Charly ne pouvait pas échapper à notre sélection mensuelle du volatile doré. Avec sa « Joël Gaspoz » lors de la deuxième manche du slalom de Santa Catarina à 4 portes de l’arrivée (et ce, podium en poche), la momie de Villars a tout fait foirer, et pas rien que sa course, mais peut être aussi sa future improbable carrière comme reine du slalom helvétique: « Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, j’étais presque à l’arrivée… » . Euh, oui… mais non ! L’arrivée, c’est là où il y a la banderole rouge marquée Audi et « Arrivée », avec le son des cloches et le bar à Fendant de Collombin.

    Partir à cul sur la neige à 20 mètres du but, c’est déjà assez rigolo mais par contre, commencer à chialer devant les caméras du monde entier, comme une gamine de 5 ans à qui tu n’as pas acheté d’Ovo à la buvette de ski, là ça en devient pathétique. D’ailleurs, la chialeuse de Villars fait franchement peur avec son mélange de naïveté et de délire : « J’ai encore 10 ans devant moi pour faire des podiums et je sais que j’ai le ski pour aller vite. D’autres occasions se présenteront ». D’ici que ses rêves se réalisent, remettons-lui un Pigeon d’or pour la réconforter sur son lit d’hôpital.


    Paul Carruzzo

  • Gianni Infantino

    Gianni Infantino


    Portée par la volonté de son président, la FIFA a approuvé à l’unanimité l’élargissement de la Coupe du monde à 48 équipes dès 2026, contre 32 actuellement.

    A titre personnel, je ne vais pas me plaindre pour le principe. Je gobe les compétitions internationales tout entières, comme l’anaconda avale une chèvre, lentement, centimètre après centimètre, puis je m’en retourne en rampant, repus, gavé, digérer dans mon coin pendant deux ans.

    L’argument d’un horrible Panama-Ouzbekistan au premier tour m’en touche une sans faire bouger l’autre : je vais adorer regarder ce match, et s’il passe à 3h00 du matin tant mieux, ce sera mon petit plaisir coupable. Les rédacteurs de carton-rouge savent que je suis toujours partant pour chroniquer le match improbable. Mais de là à prétendre que cela va augmenter la qualité globale de la compétition…

    C’est cela le problème de la FIFA, corrompue jusqu’à la moelle, en qui plus personne ne croit, et au sein de laquelle chaque vote à l’unanimité déclenche la suspicion : son argumentation.

    « Plus de pays pourront rêver » déclare Infantino, le nouveau Don Corleone de la Fédération. « Le football ne se limite pas à l’Europe et à l’Amérique latine», poursuit-il. Tout juste admet-il que cette augmentation du nombre de sélections va générer quelques 600 millions d’Euros de plus.

    Rappelons que les éliminatoires servent déjà à faire jouer tout le monde. Et qu’il aurait été facile de donner une ou deux places de plus à l’Afrique et à l’Asie : il aurait suffit d’avoir les couilles d’en retrancher autant des treize places de l’Europe.

    La vérité est que c’est une décision électoraliste, qui permet en plus de conquérir de nouveaux marchés. Mais que ne l’assument-ils pas ? Certes c’est moins romantique que de déclarer « Plus de pays pourront rêver », mais après tout, les joueurs qui signent en Chine parlent-ils du niveau du championnat et du défi sportif ? Non, ils y vont pour le chèque et l’assument (il n’y a guère que Leboeuf qui avait parlé de nouveau challenge avant de signer au Qatar, dans l’hilarité générale).

    Que la FIFA assume, merde ! Elle a vendu le Mondial 2022 au Qatar parce qu’elle ne s’intéresse qu’à brasser du fric, elle élargit le Mondial 2026 à 48 équipes parce qu’elle ne s’intéresse qu’à brasser du fric, et quand la Chine proposera d’organiser le mondial 2030, elle l’aura parce que la FIFA ne s’intéresse qu’à brasser du fric. Espérons juste que Gibraltar ne devienne pas le premier mécène mondial du football, pour ne pas voir une compétition à 211 équipes.

    Bref, on aura donc un Mondial avec le quart des équipes de la planète, d’un niveau affaibli, avec des matches improbables, dans des groupes de trois équipes (si je trouve le gars qui a inventé cette formule, je lui arrache la tête et je lui chie dans le cou). Et la FIFA et son président rouleront sur l’or.

    Finalement, le seul truc vaguement doré qu’Infantino et sa clique ne possèdent pas encore, c’est notre Pigeon. Réparons cette injustice

    Yves Martin

  • Jo-Wilfried Tsonga

    Jo-Wilfried Tsonga

    A l’image de ses compatriotes, le Kinder Bueno du Mans n’a pas marqué des points durant cet Open d’Australie absolument magique. Frustré d’avoir perdu le premier set de son quart de finale contre Stan The Man, le résident de Gingins a créé une altercation aussi pathétique qu’inutile avec le Vaudois, digne d’une cour de récré.

    «Hey bouffon, tu m’as regardé mec, tu cherches la merde ou quoi ? Dans ma téci ça serait pas passé comme ça quoi !» Les images ont bien fait rire la toile et une parodie a rapidement vu le jour.

    On connaît la suite : cet échange verbal n’a pas du tout déstabilisé le vainqueur du dernier US Open qui s’est débarrassé de l’homme au zéro titre du Grand Chelem en trois petits sets. L’histoire s’est donc répétée entre ces deux joueurs et, comme lors de la finale de la Coupe Davis à Lille ou la demi-finale de Roland Garros 2015, Stanimal a pris le dessus sur l’une de ses victimes préférées, lequel a encore pu mesurer tout le fossé qui le sépare des meilleurs. Alors que le tennis helvétique a montré son plus beau visage et donné du rêve aux amoureux de la petite balle jaune (merci encore Dieu Rodgeur), son vis-à-vis tricolore a touché le fond en cette quinzaine australienne.

    Et à cette triste liste de joueurs français n’ayant rien montré à Melbourne, sinon frustration et impuissance, on peut encore ajouter Monfils, Simon, Gasquet ou autre Pouille… Mais le plus ridicule d’entre eux, ça reste quand même Jo-Wilfried Tsonga, et de loin !

    Marc-Olivier Reymond


<h3 style='color:white'>Qui est le Pigeon de janvier ?</h3>

 

 

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1 Commentaire

  1. Excellent, je vote direct pour cet Infantino mal enfanté !
    Et pour toi cher Yves, voici des 32e de finale de folie :
    Gibraltar v. Mauritanie
    Malte v. Népal
    Swaziland v. Azerbaïdjan
    Vanuatu v. Liechtenstein
    Lesotho v. Kosovo
    Laos v. Salvador

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