Résultats d’avril et Pigeons de mai

Le basket suisse ne vole pas haut, tant sur le point sportif que dans le comportement de certains de ses dirigeant. Donc quoi de mieux qu’un beau pigeon de votre site préféré pour lui donner un peu de hauteur.

Avec 60% des voix dans le vote de mai 2017, le « silencieux » Christophe Roessli ramène le premier titre de la saison au BBC Monthey après l’affligeante pantalonnade qu’il a orchestrée en Finale de Coupe suisse avec son soi-disant président Christophe Grau. Se croyant sur un char dévergondé au Carnaval de ville, Christophe Roessli décida de se transformer en Hulk le justicier doublé d’un Mélenchon donneur de leçons pour partir insulter (avec une intimidante agressivité SVP) le président de Swiss Basket (Sergi) et le secrétaire général de la FIBA (Baumann). Car c’est bien connu, quand tu perds au basket c’est uniquement la faute des arbitres, des masseurs, des stadiers et de Marie-Laure Viola.

Au lieu d’accepter la loi du sport, Roessli veut la faire avec son palmarès de joueur de second couteau et de dirigeant de troisième zone. Tout simplement grotesque si bien que ce Pigeon de mai lui revient de droit.

Il devance du double de voix Serge Duperret qui retourne finalement à sa place en 4ème ligue avec son club joujou et Granit Xhaka dont les comportements erratiques sur les pelouses anglaises semblent vous avoir convaincus, étrange. En queue, de peloton, on retrouve Carlitos qui ne pourra jamais s’électrocuter tellement il est mauvais conducteur.

Pigeons de mai 2017

Pour ces pigeons de Mai 2017, la défaite historique des Sédunois rend quasi-automatique l’inclusion du boss « Manpower » de Tourbillon qui en 2 mois a tout fait perdre au jouet de CC. Nul, il l’a été presque tout autant que le préposé à la réalisation des matchs par Teleclub Sport qui se plaît à nous offrir des images encore pires que celles sur Telefoot. Afin de laisser le LS respirer après une fin de saison morne, la Rédac a inclus le plus gros des culs de Vaudois : le génie aux 37 ans de suspension de pelouse de foot. Quatrième invité à notre panel mensuel, un hockeyeur en balade à Paris qui aura causé plus de soucis à son équipe qu’à ses adversaires…

Postez vos votes sans faute d’ici au 2 juillet 2017 et parlez-en autour de vous !


  • Teleclub

    Teleclub


    En 2016-2017, Teleclub nous a montré toute l’étendue de son incompétence s’agissant des diffusions de sport en direct. Cela date peut-être d’avant cette saison, mais sur Carton-Rouge, on ne jure que par l’impartialité donc on s’abstiendra de juger ce qu’on n’a pas vu.

    En effet, à part le FC Sion en Super League et les incontournables Schaffhouse-LS du lundi soir (et même du jeudi à 18h comme cela a été le cas une fois) dans la division d’en dessous, il n’y avait pas grand-chose pour les rédacteurs sur Teleclub la saison dernière, et le soussigné est un bleu et blanc, qui réfléchit à deux fois avant de payer 5 balles pour se taper des Thoune-Vaduz. A eux seuls, ces matches fixés en semaine pour des raisons télévisuelles vaudraient le pigeon à Teleclub, mais c’est sur la réalisation que l’on va se concentrer.

    La chaîne privée se targue de présenter « le meilleur du sport en live », assurant à ses téléspectateurs qu’ils ne manqueront « plus un rdv sportif (sic) ». Un emballage qui aurait peut-être mérité d’être revu et réfléchi par les communiquants francophones de la chaîne (y en a-t-il ?), et dont le contenu est loin d’être à la hauteur. Il suffit de regarder un seul match en direct pour pouvoir admirer des gros plans des entraîneurs lorsqu’une équipe est en train de faire une relance, ou des ralentis alors qu’une touche est en train d’être jouée. Dans certains cas, on rate même des actions de but, et tout l’art du montage ne parvient pas à effacer ces bévues, vérifiez-le par vous même sur le résumé d’YB-LS en août 2016 (à 1’13).

    Les personnes qui regardent des matches « en direct » sur Teleclub se souviennent probablement aussi des ralentis mal cadrés, qui ne permettent pas de se faire une idée plus claire de l’action qui vient d’être jouée. Pour peu que les deux erreurs se produisent en même temps, vous pouvez donc vous taper un ralenti sans intérêt, et rater une action de but dans la foulée. Avec les prix pratiqués par la chaîne, ce service est d’une nullité rare.

    On peut reprocher beaucoup de choses à Teleclub. Il y a les matches fixés à 13h45 le dimanche après-midi, en plein cagnard pour les joueurs lorsque l’été s’invite en avance ou s’attarde un peu. Il y a les fines analyses de Gabet Chapuisat, qui fait penser à un épisode d’« Avez-vous déjà vu ? » avec Toto qui explique le foot. Mais il se trouve que les matches le dimanche à 13h45, il n’y en aura plus, la ligue s’étant mise d’accord avec Teleclub pour que les matches du dimanche aient lieu à 16h. Et on a toute une saison devant nous pour vous faire un florilège des meilleures analyses de Gabet dans les pigeons. Ce mois-ci, c’est donc la réalisation de la chaîne que vous êtes appelés à sanctionner.

    Philippe Küng

  • Philippe Furrer

    Philippe Furrer


    Vu que Patrick Fischer peut juste échapper au courroux de la Rédac pour son parcours « tiré » par les poils lors des Championnats du Monde de hockey 2017, on a bien été forcés de se rabattre sur les seconds couteaux pour une enviable nomination à nos Pigeons.

    Si bien que Philippe Furrer fera entièrement l’affaire lui qui a été aussi tranchant sur la glace frocarde qu’un opinel que t’as utilisé 150 fois pour ouvrir tes boîtes de raviolis. Après avoir observé la mobilité éléphantesque du défenseur de Lugano sur l’exécrable glace de Bercy (sans doute préparée par des chômeurs de l’usine Whirlpool en fin de droit), on se demande comment le coach suisse a pu laisser Dave Sutter à la maison (peut-être parce qu’il ne possède pas un passeport suisse-allemand ?)

    Face à la Slovénie, Furrer mit toute son expérience (à 32 ans) en jeu pour paniquer tel un gamin de 5 ans lorsque les futurs relégués du groupe vinrent lui faire « bouh » devant la cage d’un Hiller en perdition. Avec ses deux pénalités ridicules en toute fin de match, le négligent Luganesi parvint à faire vaciller la formation helvétique dans son entier.

    Aligné en première ligne avec Diaz, Furrer fit non seulement un travail de cochon à l’arrière (80% de penality killing) mais fut d’une inutilité notoire en attaque avec 5 petits tirs au but durant tout le tournoi (contre 20 pour Diaz ou 15 pour Loeffel). Bon je sais, les vrais connaisseurs me diront que Furrer a un rôle catégoriquement défensif et qu’il faut des bûcherons travailleurs dans une équipe de hockey. Je répondrai à cette ânerie par un silence de cathédrale en tirant la gueule devant une énième élimination en quart de finale pour notre petite Suisse, décidément sans brin de folie. Alors, qu’on remette vite un Pigeon d’Or à Furrer pour qu’il l’aligne dans sa boîte de souvenirs directement à coté de ce clip historique.

    Paul Carruzzo

  • Sébastien Fournier

    Sébastien Fournier


    Bravo et félicitations Monsieur Fournier. Les travaux ont déjà commencé sur la Place de la Planta pour commémorer ta contribution au foot valaisan. A côté de la statue de la « Catherine », la Commune de Sion a commencé l’érection d’un très symbolique Manneken-Pis valaisan pour glorifier symboliquement et à jamais ta défaite historique en Finale de Coupe Suisse, ou plutôt notre défaite à nous tous les Valaisans.

    Une rouste mémorable face à des Bâlois bien gentillets que je n’ai aucune hésitation à mettre entièrement dans ton pertes et profits. Car, qu’as-tu amené au FC Sion depuis que tu as subtilisé le job de Peter Zeidler, l’élégant communicateur et technicien confirmé que CC a jeté à la poubelle, un peu comme on dépose un Dézaley dans un crachoir à vins dans le Vieux-Pays ?

    Quatre défaites, deux nuls, une victoire, soit 5 points sur un total prenable de 21. Une moyenne à la Celestini qui passerait à merveille sur les hauts de Lausanne mais qui fait plus que chenit du côté de Tourbillon. On se demande bien ce que CC trouve en Sébastien Fournier ? Un « crocheur », un « râleur », un aboyeur, un chef de commando s’égosillent ceux qui le connaissent et qui vivent la tête dans le rétroviseur du foot moderne… et professionnel. Tous ces termes guerriers vont comme un gant à ce perdant de Fournier mais sont à des années-lumières de la quiétude qui aurait été de mise dans une équipe déjà fragilisée par des résultats chevrotants à la sortie de l’hiver. Mais pour cela, encore faudrait-il savoir communiquer et dans ce registre, le boss « Manpower » de Tourbillon, c’est le vrai Nabilla valaisan: (accroche-toi, ce n’est pas évident !)

    – « Pis voilà, c’été assez vite, c’est un peu comme ça dans le football. Pis voilà j’ai déjà entraîné à cette équipe et pis je vais on va essayer de bien finir la saison »

    – « A partir de demain, on va se mettre dedans et préparer cette journée de demain déjà pis on va gentiment monter en puissance pour être prêt jeudi »

    – « C’est vrai qu’si ce que le président laissant entrevoir c’est notre manière de jouer pis çà l’inquiétait pour la fin du championnat pour les mois qui restent »

    – « La Coupe c’est pas kek chose qu’on s’est arrêté vraiment dessus et pis comme je dis, chuis quelqu’un qui vit avec l’équipe et qui a pas envie de se projeter plus loin »

    En panne de comm, le néo-ex coach sédunois démontra également avoir autant de compétence dans l’organisation d’une équipe de foot que Pierrot Carthoblaz dans la série « Champion » (à ne pas manquer). Favorisant le lancer de mines sur l’égoïste Konate encourageant les déblayages répétitifs de Zverotic dans les cantines servettiennes et oubliant de mettre ce grain de folie valaisan (et pas belge avec ce bizarre de Bia), Fournier aura réussi l’exploit d’endormir le public valaisan, certes aviné mais qui ne demandait pas mieux que de poser une cosse après leur deuxième cuite de la journée. Inepte, inarticulé, inintéressant, autant d’adjectifs qui colleront au jeu présenté par le onze sédunois sous la baguette du gars de Veysonnaz. Pour avoir capoté lors de cette quatorzième finale et effacé à jamais le nom du FC Sion des tabelles magiques du foot mondial, remettre un pigeon d’Or au faux remplaçant de Zeidler semble être une sanction toute méritée.

    Paul Carruzzo

  • Un joueur de foot

    Un joueur de foot


    Vous vous pensiez calés sur le monde du ballon rond et vous ne connaissez pas ce joueur ? Pas de panique. F. H. ne s’est pas fait remarquer pour ces grands talents de footballeur et il ne va pas faire une grande carrière. Preuve en est, il ne pourra plus fouler les terrains jusqu’au 31 décembre 2054. En effet, ce jeune homme de 17 ans a pris 37 ans de suspension suite au match de 3ème ligue opposant son équipe Bursins-Rolle-Perroy au FC Saint-Sulpice le 14 mai dernier.

    A la 35e minute, altercation entre F. H. et un joueur adverse. Les deux joueurs sont renvoyés au vestiaire. Jusque là, rien d’incroyable méritant un sanction record. Mais c’est à la fin du match, après une jolie défaite 6-0 au passage, que le joueur (ou ex-joueur désormais) va avoir la bonne idée de sortir une arme de son sac afin de régler ses comptes. Et là c’est un peu la panique. Heureusement, il n’y aura aucun blessé. On saura par la suite qu’il s’agissait d’un vulgaire pistolet à billes. Mais pour l’association vaudoise de football, vrai ou faux revolver, c’est inadmissible. Prochain match en 2055.

    La vraie question, c’est à quel moment le gars se dit qu’il lui faut un pistolet pour venir au match. Je l’imagine faire son sac : « Alors protège-tibias, c’est bon. Chaussures, chaussettes, ok. Maillot et short pas besoin, le club s’en occupe. Ah mince ! J’ai failli oublier mon air soft ! Mais où avais-je la tête ! ». Le mec s’est cru dans GTA, il a voulu faire le caïd mais mal lui en a pris. Le football c’est fini pour lui. Il n’a désormais plus que la possibilité de s’entraîner à fond pendant 37 ans pour revenir jouer chez les vétérans. Il est le bon exemple de ces imbéciles qui pensent que ce sport se joue avec les mains en frappant l’adversaire. Ceux qui jouent tous les week-ends la Champions League alors que cela reste un football de talus. C’est un jeu, est-ce utile de le rappeler ? Alors Messieurs, je vous propose de vous calmer un peu. Certains s’en sortent avec quelques matchs de suspension. Mais F. H. a poussé le bouchon un peu trop loin. Il devient alors le porte-parole de toute cette clique, qui confond terrain et ring de boxe. Prendre 37 ans aussi bêtement, ça mérite largement un beau prix, le plus beau des prix : le pigeon d’or du mois.


    Valentin Henin


Qui est le Pigeon de mai ?
A propos Paul Carruzzo 207 Articles
Elle est pas un peu belle notre Nati et tout le bonheur qu’elle nous amène ? Alors, Rickli et compagnie, si vous ne vibrez pas devant cette équipe, vous n’êtes pas non plus monstrement obligés de regarder. Profitez d’un bon match de hornus et foutez la paix à nos joueurs, qui comme vous, ont un joli passeport rouge à croix blanche.

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