Résultats de janvier et Pigeons de février

Après ses deux victoires de rang aux tournois mineurs que sont Marseille et Rotterdam, Tsonga réussit le hat-trick en enlevant un Prix bien plus prestigieux que ceux reçus dans ces tournois de troisième zone, à savoir le Pigeon d’Or de janvier.

Frustré d’avoir perdu le premier set de son quart de finale contre Stan The Man, le réfugié fiscal de Gingins décida de créer une altercation aussi pathétique qu’inutile avec le vrai Vaudois, digne d’une cour de récré. Déjà bien ridicule avec son bandana couleur flamant rose dans sa chevelure en pétard, le loser du Mans s’envola dans une tirade à la Joey Starr «Hey bouffon, tu m’as regardé mec, tu cherches la merde ou quoi ? »

On connaît la suite : cet échange verbal n’a pas du tout déstabilisé le vainqueur du dernier US Open qui s’est débarrassé de l’homme au zéro titre du Grand Chelem en trois petits sets. N’ayant rien montré à Melbourne, sinon frustration et impuissance, pas étonnant que 56% de nos lecteurs, fins connaisseurs de tennis et du Pigeon d’Or, aient choisi de fermer le clapet à cette grande gueule de Jo-Wilfried Tsonga. Le frocard devance le nouveau fabricant de jeux de société Gianni Infantino (35%), la fille à papa Mantegazza (4%) et finalement Charlotte Chable qui va peut-être de nouveau chialer parce qu’elle trébuche alors que le podium était une fois de plus à portée de tibia.

Pigeons de Février 2017

Bien que fort court, ce mois de février 2017 a réussi à accoucher d’une belle brochette de pigeons en puissance. Tout d’abord, deux présidents de clubs de ballon rond, diamétralement opposés quant à leur fortune personnelle mais entièrement en symbiose dans leur incompétence managériale. Saison de ski oblige, on n’a pas pu omettre de sanctionner un ex-futur espoir du ski suisse qui est aussi ridicule dans la planification de sa saison que dans son approche des piquets de slalom. Et pour finir, on se devait d’inclure le Passe-Partout de la cage du LS, qui symbolise à lui-seul la disette prolongée du club lausannois.


  • Carlo Janka

    Carlo Janka


    Entre Carlo et Charlot, y a pas grande différence.

    Si pour le commun des mortels, le mal est là quand quelque chose ne tourne pas rond, pour un skieur, le déprime vient plutôt quand ça tourne trop rond. Trop arrondi, pas assez direct, pas assez engagé ! D’ailleurs, des ronds, Janka il en gagne plus trop car c’est pas le prize money d’une 20e place en géant qui va lui payer ses stages en Amérique du Sud, sans parler du reste…

    Je veux bien que Denise Feierabend tienne à faire toutes les disciplines et soit contente de marquer 5 points par-ci par-là (parfois un peu plus en combiné, certes), mais pour un type qui a gagné le grand globe de cristal, ça fait tache. Heureusement qu’Icemann avait fait l’impasse sur les épreuves d’Adelboden pour mieux préparer les championnats du monde, où il a notamment fait une belle 28e place en descente…

    Alors certes, il y a eu des problèmes de coeur, les maux de dos, et on sait que la vie de skieur est faite de blessures, de douleurs et de sacrifices. Visiblement, le mec est pas non plus au top avec son matos, mais on s’étonnerait que ce ne soit que ça. Le problème ne doit pas être qu’entre les piquets, mais aussi entre les oreilles. Bon, au moins, l’avantage avec Carlo, c’est qu’on voit pas sa déception car de toute manière, même quand il gagne, il tire la tronche.

    Nicolas Huber

  • Kevin Martin

    Kevin Martin


    On s’excuse déjà pour ce pauvre Kevin Martin qui n’a rien demandé, qui fait de son mieux et qui va en prendre plein la gueule sur ce site pour l’une de ses seules apparitions « médiatiques »… Et, en plus il est blessé. Il paraît qu’on ne doit pas tirer sur l’ambulance, mais nous, on s’en tape, on est des chiens.

    Le LS continuant sa pathétique dégringolade à cause d’une organisation défensive aussi solide que les articulations de Charlotte Chable, il fallait trouver un bouc émissaire. Le jeune gardien vaudois ayant disputé 9 matchs cette saison sans jamais connaître la victoire, nous ne sommes pas allés chercher plus loin et nous le nominons donc dans la plus grande gratuité comme on aime tant le faire.

    Enfin pas si gratuitement quand même car comme diraient certains : « Si ton gardien ne touche pas la latte les brase levés, t’as rien à faire en Super League ». On trouve ça assez juste. Il n’y a rien de personnel là-dedans, c’est juste biologique. Si tu fais 2 mètres, tu ne vas pas tenter une carrière de jockey, non ? On veut bien croire que Kevin est bon au pied et qu’il est plein de qualités à l’entraînement mais là ça suffit. Les fans du LS aimeraient aussi voir un gardien qui maîtrise ses 5 mètres et qui peut aller chercher des ballons dans les coins de sa cage. D’autant plus qu’à Lausanne, la défense aide autant son gardien que les spectateurs supportent leur équipe…

    La statistique est parlante : La taille moyenne des 30 gardiens de LNA est de 1m87. Dans ce classement, Kevin est avant-dernier avec sept centimètres de moins. Seul le troisième gardien de GC mesure encore moins, à 1m79. Le troisième gardien, donc. Celui qui est sur le banc en Coupe à Baden.

    Je sais bien que Dr Ruth arguera que ce n’est pas la taille qui compte, mais 7 centimètres ça fait quand même une différence notable. Alors, Kevin, si tu tiens toujours à jouer en Super League malgré ton mètre huitante, tu peux encaisser cette nomination. Sinon, plein de clubs de troisième ligue cherchent un bon latéral.


    Marc Chevalley

  • Sergio Rey-Bello

    Sergio Rey-Bello


    Vous ne connaissez pas cet asticot de Rey-Bello ? En deux mots alors: c’est le Marcel Ospel de la baballe orange lémanique ou plus précisément, le Philippe Bruggisser du BBC Lausanne. En d’autres termes, un gars passablement incapable que tu parachutes à la tête d’un club sportif avec le titre de dirigeant, mais qui en fait ne saurait même pas organiser une beuverie dans les caves de Liqueurs Morand.

    Ayant présidé à la promotion du BBC Lausanne en Ligue A, Rey-Bello a cru que l’Eldorado du basket suisse allait s’ouvrir à lui et que les grandes entreprises du bassin lémanique feraient le piquet devant sa porte pour déverser des tonnes de budget sponsorship sur son projet mal ficelé (enfin pas du tout ficelé). Quel gros naïf ! D’ailleurs, c’est pas volé pour lui (Blattner likes this !), car entre mettre sur pied un loufoque budget de Ligue A (environ 450’000 francs) sur un tableur Excel 95 pour rouler la Fédé Suisse de basket afin d’obtenir la licence et faire rentrer les « pépettes » en vendant des abos ou autres hot dogs, il y un monde abyssal.

    « Personne ne nous aide, le tissu économique vaudois nous boude, y compris la Banque Cantonale » clamait cet inepte ou inapte de Rey-Bello. Encore faudrait-il savoir s’aider soi-même. Selon la RTS, notre calure du BBC Lausanne aurait réussi à vendre des abos de saison dont le nombre se compte sur les doigts d’une main. En sus, avec un site web imaginé et géré par un adolescent prépubère ainsi qu’une page FB digne de celle de ta grand-mère, le Président lausannois étale la médiocrité du club au « monde entier », ce qui illustre allègrement l’absence de structure administrative du club. Dans ces conditions, comment veux-tu espérer qu’un chef marketing d’une boîte lausannoise veuille aller mêler son brand à un club qui ressemble plus à la « 7ème compagnie en vadrouille » qu’au prochain Apple du siècle.

    Pire encore, c’est le dédain total de l’oiseux Rey-Bello pour l’entraîneur Randoald Dessarzin (le seul véritable pro du club) qui fait mal au sac. Au point qu’à la mi-temps du match contre Genève, Desssarzin dut lancer un crowdfunding pour venir quémander en urgence 45’000 balles afin de finir la semaine. Décidément, cet inutile de Rey-Bello (et son comité) n’assume rien se contentant de pleurnicher sur son sort : « Ma famille ne me voit plus depuis belle lurette ». Mais mon Sergio, tu n’es pas indispensable au cas où, alors emballe le pigeon que les lecteurs de Carton-Rouge.ch te décerneront, et pars loin (vraiment loin) faire des balades en famille et laisse de (courageux) visionnaires prendre ta place.

    Paul Carruzzo

  • Mehmet Nazif Günal

    Mehmet Nazif Günal

    Chaque cinq ans (ou par-là autour), le foot suisse se sent obligé d’accoucher d’un farfelu investisseur qui rêve de donner naissance au prochain TSG Hoffenheim suisse mais qui finit inéluctablement par accoucher d’une vulgaire imitation de l’ETG.

    Seule bonne nouvelle dans ce dernier micmac, ce n’est pas le foot romand qui subit les acrobaties financières d’un nauséeux baratineur. Par contre, du côté du FC Wil où ce filou de Mehmet Nazif Günal a tout foutu par terre, on tire plutôt la gueule. Toutefois et contrairement à ce mytho de Marc Roger, le magicien turc paraissait avoir des billes (une fortune de 1,2 milliard de francs d’après la NZZ). Et si ce fourbe de Mehmet avait été payé aux nombres de conneries qu’il déversa dans les medias suisses-allemands depuis 2015, il aurait pu doubler ses avoirs. Morceaux choisis:

    – « le FC Wil est le club qui m’a le plus vu durant mes recherches approfondies » : certes, le FC Bulle n’était probablement pas à vendre.

    – « J’ai enfin trouvé un club dans lequel je peux réaliser ma vision du foot et investir pour le long terme » : Waldemar Kita vient de mouiller son slip

    – « Je veux faire de l’argent avec ce club, un peu comme j’en fais avec mon entreprise MNG, mais pas en Challenge League » : Bulat Chagaev, sors de ce corps !

    Arrivé en 2015 avec des ambitions stratosphériques dans les brumes catholiques de St-Gall (« Mon ambition, c’est la Ligue des Champions ! »), notre généreux musulman décida de tout plaquer début février 2017, de manière fort peu catholique. Avec ses 70 collaborateurs (!) et des salaires de joueurs allant jusqu’à quarante mille balles par mois (!!), le FC Wil s’est donc fait planter par cette enflure de Günal, un peu comme une BMW plaque belge chaînée à l’avant sur les hauts de Grimentz. Bon quand tu sais que le « généreux » investisseur du Bosphore suce les basques du démocrate Erdogan pour développer son entreprise (nouvel aéroport d’Istanbul) et qu’il élargit son business au Liberia, ça te situe un peu le gaillard sur l’échelle de Richter de l’éthique en affaires.

    « Vivoter en Challenge League n’apporte rien, ni public, ni sponsors, cette vie-là ne procure aucun plaisir » déblatérait ce vendeur de rêves fallacieux tout juste sorti du Grand Bazar. C’est vrai que d’être relégué administrativement en 2ème ligue interrégionale après le coup de pute de Günal procurera nettement plus de plaisir aux 560 pelés du Bergholz. Paradoxalement, Marc Roger avait au moins amené du boulot à long terme aux gardiens de Champ-Dollon tandis que ce Tapie stambouliote quittera la Suisse en ôtant le boulot à nombre de ses ex-employés. Y’a vraiment pô de justice !

    Paul Carruzzo


<h3 style='color:white'>Qui est le Pigeon de février ?</h3>
A propos Paul Carruzzo 207 Articles
Elle est pas un peu belle notre Nati et tout le bonheur qu’elle nous amène ? Alors, Rickli et compagnie, si vous ne vibrez pas devant cette équipe, vous n’êtes pas non plus monstrement obligés de regarder. Profitez d’un bon match de hornus et foutez la paix à nos joueurs, qui comme vous, ont un joli passeport rouge à croix blanche.

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