Désolé pour mon silence les amis, je profitais de quelques jours de vacances en Corse, loin des frontaliers, des banquiers privés et des Lausannois qui envahissent la cité de Calvin pour un meilleur salaire.
En trois jours de compétition ce week-end, la Coupe Davis a de nouveau étalé sa magie et offert plus d’émotions que durant les quinzaines de Roland Garros et l’US Open réunies. Je le dis et le répète : ne touchons surtout pas à ce mythique Saladier d’Argent !
Dusan Lajovic (85e mondial), Taro Daniel (121e), Leonardo Mayer (59e), Alexandr Dolgopolov (64e), Andrey Rublev (53e), Juan Martin Del Potro (28e) et Kevin Anderson (32e)…
Oui, on peut comparer cet US Open à un abattoir, un cimetière des éléphants ou un peloton d’exécution, là où les têtes tombent les unes après les autres, à en rendre jaloux Bachar el-Assad, Kim Jong-un ou Bulat Chagaev.
Pour Roger Federer et ses fans, l’année 2017 aura été paRFaite jusqu’à ce lugubre dimanche 13 août. Le Maître avait alors réalisé un véritable sans-faute, ne perdant que deux matches « anecdotiques » à Dubaï et Stuttgart…
Ce mardi 8 août, on fêtait deux anniversaires : celui de notre Rogdeur national, lequel soufflait sa 36ème bougie, et celui – comme l’a relevé le très fidèle et très passionné Patrick de Montmollin – de mon titre olympique à Barcelone en 1992.
Improbable, folle, dingue, renversante, irréelle mais absolument délicieuse et magique : tels sont quelques adjectifs pour qualifier cette saison 2017 à nulle autre pareille.
J’aurais pu choisir dix mille autres titres pour ce post jubilatoire, cent mille, un million, un milliard… Il n’y a pas assez de superlatifs et d’adjectifs pour encenser suffisamment le roi Rodgeur, le Maître absolu…