Du côté droit de l’abréviation «SUI», les chiffres (f)ont peur. Dans les divers classements, la roulette de la souris surchaffe avant d’arriver au premier représentant helvète, relégué dans des profondeurs abyssales et impersonnelles.
Une station Crans-Montana, une piste «La nationale» et là me viennent en tête les paroles d’une chanson d’Aznavour : «Je vous parle d’un temps… que les moins de vingt ans… ne peuvent pas connaître…».
A l’image de Roger Federer, rarement un sportif suisse avait fait une telle unanimité parmi les siens. Sur le cirque blanc, tout le monde adore Didier Cuche. Les Français, les Norvégiens, les Nord-Américains l’adulent. Même les Autrichiens, tiens.