Le scénario on le connait. Aussi prévisible qu’un épisode d’une série débile avec une naine magique qui fait le bonheur des gens. Les plus optimistes (ou les plus naïfs c’est selon) continuaient à envisager une petite possibilité d’espoir.
Avec Chelsea, on a eu, hier soir, un bon exemple d’une équipe venue faire le boulot. Leur objectif était de gérer ce match à l’extérieur sans se lancer trop en avant. Et avec une certaine efficacité.
Au lendemain du quart de finale retour de Champions League entre le Barça et PSG, on pouvait voir les médias français sortir une forêt de titres vantant les mérites d’un club parisien «avec lequel il faudra compter en Europe» et
Cependant, en dépit du 2-0 final, le peuple grenat a ressenti une drôle d’émotion : c’était comme si la joie – ligotée au fond du bec par une constatation amère – ne pouvait s’exprimer.
Objectivement, le Celtic bénéficiait de son statut de favori et surtout de l’avantage du but pouvant être marqué à l’extérieur, une menace qui allait mettre une pression d’enfer sur les épaules de l’équipe valaisanne.
1ère étape du pèlerinage : Les traditionnelles files d’attente au plus vieux temple du football mondial, queues formées par le club des gladiateurs du Sion-Kriens de 2003, tous armés des abonnements des cousins des vallées jusqu’au 5ème degré.
Que les supporters qui n’ont pas été en mesure de se rendre à la Pontaise se rassurent, ce n’est pas le Lausanne Sport qui a joué mais une pitoyable imitation de l’équipe suisse à la sauce sud-africaine.
Pour son 10ème (!) match de Coupe d’Europe de la saison, le Lausanne-Sport a vécu une soirée pleine de déceptions. La première, et non des moindres, concerne le nombre de spectateurs présents.