Pour comprendre le sentiment d’allégresse qui habite bon nombre de supporters helvétiques en cette fin de mois de novembre 2014, on pourrait remonter à plusieurs moments clés de l’histoire plus ou moins récente du tennis suisse où l’impression générale était
Ainsi donc, c’est l’effervescence : Roger Federer daigne enfin jouer cette Coupe Davis qu’il a si souvent boudé. La Suisse tient sa Dream Team et la victoire finale ne fait désormais pas l’ombre d’un doute.
La nouvelle est tombée cet après-midi et a confirmé les bruits de couloir qui se chuchotaient ici ou là : Roger Federer est arrivé à Novi Sad pour y disputer le premier tour de la Coupe Davis.
Plus de 12’723 fois, on est restés ébahis devant son aisance technique ; près de 7’000 fois, on a gueulé des «come on» dans notre salon le poing serré pour exprimer notre joie ;
Les matches On en attendait quatre, voire cinq, il y en aura eu finalement trois. Trois matches à enjeu, donc, et trois défaites désolantes. 0-3 et même 0-5 après la journée de dimanche : clair, net et sans bavure.
La blessure au cœur, ah non, au dos…La raison du refus de se déplacer à Dubaï ainsi qu’aux Etats-Unis ? Le problème de dos qui l’avait prétérité lors des Masters de Shanghai en novembre passé.
Que les croyants me pardonnent la métaphore du titre. La force de la religion m’inspire cependant le commentaire qui suit. Roger Federer tend en effet à outrepasser les limites de l’acceptable.
À ma droite, Del Potro, ayant véritablement explosé durant cet été, ainsi que Nalbandian, devenant de plus en plus un sérieux outsider en cette fin de saison, comme lors des années passées.