Ami lecteur, tu as encore huit jours pour désigner le Pigeon de Mars ! Qui rejoindra Christian Constantin et Stéphane Lambiel à la grande finale de décembre ? A toi de voter ! Jean-François Develey mène pour l’instant le bal avec une confortable avance sur le footballeur au look de fausse blonde peroxydée, le grincheux et le docteur ès tennis.
Jean-François Develey
Le docteur ès football de la TSR est sélectionné pour l’ensemble de son «œuvre» et en particulier pour son interview de Michel Platini sur le plateau de Dimanche Sport. S’il y avait une émission à ne pas rater le mois dernier, c’était bien celle-là ! Entre un Michel Platini hésitant, un Jean-François Develey agressif et une Pascale Blattner aussi inutile qu’un pot de fleurs au salon de l’Auto, le téléspectateur suisse romand en avait pour son argent ! C’est assez rare pour le souligner, tant l’émission sportive dominicale est une incitation à ne pas payer la redevance Billag (lire le billet d’humeur de David Despont et Vince McStein).
Les questions de Develey étaient certes pertinentes, mais la façon dont il les posait lui a assuré une place de choix dans cette sélection ! A l’écouter débiter ses questions sur un ton désagréable, on avait l’impression de l’entendre donner la leçon à Platini comme le ferait un professeur de macro-économie à un gymnasien de seconde zone. Il aurait pu se réjouir de la venue du président de l’UEFA sur ce demi-plateau de mauvaise télévision, Develey a préféré snober son interlocuteur en insinuant qu’il était un doux rêveur. Platini, certes peu inspiré pour l’occasion, avait le sentiment d’être à la cour de justice de La Haye pour crime contre le football ! On veut bien fermer les yeux, se boucher les oreilles et croire que M. Develey est un grand connaisseur du foot, mais ses airs de docteur imbu de lui-même nous irritent au plus haut point !
Djibril Cissé
L’ex-coupeur de citron de Liverpool est décidément plus à l’aise chez le coiffeur ou le tatoueur que sur un terrain de foot ! Son mois de février fut aussi catastrophique que sa dernière coupe de cheveux ! Et le mois de mars n’a pas mieux commencé pour lui avec une performance pitoyable face à Lens… Maladroit et inefficace, la «fausse blonde» se permet en plus de râler à longueur de match et d’incendier ses coéquipiers, incapables selon lui de lui offrir un bon ballon. Son comportement de diva associé à ses performances fantomatiques font de lui l’une des cibles du public marseillais, agacé par ce statut de demi-star que Cissé n’assure que lors des défilés de mode. Fabio Celestini avait «tenu» six mois avant de se faire détester sur toute la Canebière et huer à chaque touche de balle, Djibril Cissé saura-t-il battre ce triste record ?
Guy Forget
Le 11 février, Guy Forget déclarait : «Je suis triste de voir la Suisse presque gagner contre l’équipe d’Espagne alors que parallèlement à ça je le vois en train de se raser avec Thierry Henry et Tiger Woods à Dubaï (…) J’estime que Roger Federer en tant que numéro 1 mondial a le devoir de jouer la Coupe Davis. La Coupe Davis pourrait souffrir si plusieurs joueurs ont cette attitude.» Oui, le capitaine de l’équipe de France a le droit de critiquer ouvertement le numéro 1 mondial ; non, il n’a pas totalement tort. Il n’empêche que Guy Forget ne peut pas éviter d’avoir un avis sur tout, tout le temps. La gueule constamment ouverte, il débite ses théories à une presse française en manque de sensations fortes. A défaut de balayer devant sa porte et d’essayer de comprendre pourquoi aucun Français n’a gagné de Grand Chelem depuis 1983, il préfère lancer des débats qui ne le concernent pas, ou si peu. On se souvient d’ailleurs qu’à l’époque, il avait émis de forts doutes quant à la capacité de Federer d’évoluer sans coach. La suite, on la connaît…
Capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis depuis 1999, Forget a réussi à gagner une fois le trophée mais également à perdre deux finales à domicile et à traumatiser le jeune Paul-Henri Mathieu. Durant la finale France – Russie de 2002, il envoyait le jeune Mathieu au casse-pipe dans un cinquième match en forme de cadeau empoisonné. Le Français s’inclinera en cinq sets et mettra une bonne année pour s’en remettre. Au lieu de critiquer Federer avec véhémence, peut-être devrait-il se remettre de temps en temps en cause et laisser ses théories de docteur aux vestiaires !
Gabet Chapuisat
Faut-il en rire ou en pleurer ? L’échec sédunois de Gabet Chapuisat ressemble davantage à un mauvais gag qu’à un épisode footballistique ! Engagé par Christian Constantin en moins de temps qu’il ne lui faut pour descendre une caisse de blanc, Gabet a quitté le FC Sion avec un bilan catastrophique : cinq matches pour une victoire, un match nul et trois défaites. Et encore, la seule victoire aura été enregistrée contre le très faible FC Thoune…
Quoi qu’il en soit, sa visite éclair en Valais aura été haute en couleurs ! Des «déclarations d’amour» avec Constantin au lendemain de son engagement à l’épisode de la clope en passant par son agression d’un journaliste du Matin, Gabet aura été fidèle à lui-même : un peu con, un peu fou mais tellement «vrai» ! Applaudissons d’ailleurs Gabet pour avoir osé charger un journaliste du Matin ! Nous tenons ici à saluer ce geste débile mais ô combien mérité pour toutes les inepties étalées quotidiennement dans le torchon orange !
Toutefois, force est de constater qu’une fois de plus, Gabet n’aura pas supporté très longtemps la pression et le feu des projecteurs. Saura-t-il rebondir un jour au plus haut niveau ? C’est tout le mal qu’on lui souhaite ! Car le foot suisse sans Gabet, c’est un peu comme un apéro sans pastis ! Reste dès lors à espérer que certains membres de la Confrérie du Lausanne-Sport enterreront la hache de guerre, oublieront leurs querelles de clocher et laisseront enfin sa chance à papy Gabet !
Soyez le premier à commenter