Y avait Persson en face

Après un début de championnat compliqué, il était temps de renouer avec les émotions de la Coupe d’Europe. Et pour débuter cette phase de poule de la Ligue Conférence, quoi de mieux qu’un match bien exotique avec la réception du club islandais de Breidablik, de son nom complet Ungmennafélag Breiðablik Kopavogur (UBK). Face au champion en titre du pays des -son, il s’agissait pour le LS de ne pas trembler, tel Parkinson, mais plutôt de leur faire danser le Madison.

Le match en deux mots

Breida-schmilblick.

3-0 pour le LS. Pas de clapping pour les Islandais. Juste un clap de fin.

L’homme du match

Beyatt Lekoueiry, plus petit joueur de l’équipe du haut de ses 1m71, qui a ouvert le score de la tête après 7 minutes de jeu. Comme quoi, on peut être petit et faire de grandes choses, tout en restant droit dans ses baskets. Hein Sarkozy.

La buse du match

Votre rédacteur, qui s’est dit que c’était une bonne idée de se rendre sur le site officiel de l’UBK pour y dégoter une information pertinente sur cette rencontre…

Et qui y est reparti la queue entre les jambes, tel un manchot dans une bataille de pouces.

Le tournant du match

Dans le froid glacial de la Tuilière, les Islandais se sont montrés bains chauds en début de match. Ils ont rapidement pris les choses en main, manquant de peu de faire entrer leurs quelques supporteurs en éruption, comme le fameux Eyjafjallajökull. Néanmoins, ça a rapidement senti le souffre pour eux, face au réalisme des Lausannois.

Trois occasions, trois buts. Après 33 minutes, Gaousson déjà le glas de l’UBK. Un Bon Kiff.

Le geste technique du match

Ne pas posséder un nom de famille qui se termine en -son et quand même figurer dans le onze de base de l’entraîneur Halldór Árnason.

Voici pour vous un petit jeu : trouvez l’intrus !

Vous pensiez à Damir Muminovic ? Vous êtes mauvaise langue. Si le défenseur central est né en Serbie, il possède bel et bien la nationalité islandaise. Non, le seul joueur étranger de l’effectif de Breidablik est le Danois Tobias Thomsen.

Si vous ne le saviez pas, les enfants islandais ne prennent pas le nom de famille du père ou de la mère. Si c’est un garçon, le suffixe -son, qui signifie « fils de » est ajouté au prénom du paternel (ou parfois de la maman). Si c’est une fille, c’est le suffixe -dóttir.

Voilà pourquoi il y a autant de -son dans les équipes islandaises. Logiquement, ils sont tous le « fils de » quelqu’un. Même si tu es Person, tu es quand même le fils de Per. Dommage que Per-Egil Flo ne soit pas Islandais.

Le geste pourri du match

L’arrière-gauche Davíd Ingvarsson ne figurait pas sur la feuille de match de cette rencontre. Selon nos informations, il n’a malheureusement pas pu se rendre à temps à l’aéroport de Reykjavik, suite à un problème de dernière minute avec sa moto. Son fils lui aurait emprunté son bolide et aurait eu un accident. Bref, il lui a cassé sa Harley, Davidson.

Le chiffre à la con

3.17 millions d’euros. Mais de quoi s’agit-il ?

  • La modique somme que gagne Cristiano Ronaldo en moins d’une semaine pour jouer à Al-Nassr
  • À 3.17 millions d’euros près, le salaire d’un rédacteur de carton-rouge.ch
  • Ce qu’a touché le LS grâce à sa qualification en phase de poule de la Ligue Conférence
  • La valeur marchande de Letica + Lekoueiry + Soppy + Rüfli (en bonus malus)
  • L’équivalent de 3 semaines de revenu du fameux islandais Dwayne Johnson.

L’anecdote

En voyant leur logo, on pourrait croire que Breidablik c’est le feu :

Pourtant, ils se sont écroulés le 11 septembre dernier face à une IA. Après ça, pas facile de rallumer la flamme.

Petit extrait du délicieux duel entre IA et Breidablik.

L’archive du match

Croyez-moi ou non, le LS n’a jamais affronté Breidablik auparavant, ni même de club islandais.

Du coup, je vous ai dégoté un article exotique avec en prime une photo d’Yves Martin jeune. C’est collector.

La rétrospective du prochain match

Puisque l’on est sur la Ligue Conférence, restons-y et parlons du prochain match dans cette compétition. Avec un rendez-vous dans une vingtaine de jours du côté de Malte pour y affronter une équipe dont le nom fait trembler : le Hamrun Spartans FC. Allusion évidemment aux guerriers de Sparte, pas à la première partie du blase, qui veut littéralement dire « jambon qui court » en anglais.

En l’occurrence, Hamrun est une localité située dans la banlieue de la Valette et dont les villageois sont surnommés « Tas-Sieken », qui signifie « des couteaux ». Remarque, c’est assez logique et plus pratique s’ils veulent attraper et déguster un bout de viande en cavale.

Pour son entrée en lice, le club de Malte a d’ailleurs perdu 1-0 face aux Polonais de Jagiellonia Bialystok. Le LS peut donc sereinement envisager les 3 points et les 400’000 euros à la clé d’une victoire en Ligue Conférence. Une somme qui servira tout juste à couvrir une semaine de repas du colosse Theo Bair et ses plus de 100 kilos de muscles.

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