La CAN a la pêche

Après des années à le suivre assidument, le foot me tape de plus en plus sur le système. Enfin sauf trois choses : la saga Kylian Mbappé (la saga Kyks), le championnat paraguayen et la CAN. On s’est donc dit qu’il était temps de sortir du bois et de revenir sur ce mois de compétition qui embête la plupart des grands clubs européens, ce qui est très rigolo d’ailleurs.

Une compétition qui aurait dû se tenir initialement à l’été 2023, mais que les conditions météorologiques de l’Ouest de l’Afrique ont forcé à un décalage en janvier 2024. On a donc droit à la CAN 2023 en 2024, même les dates ne signifient plus rien de nos jours.  On ne comprend toujours pas ce que la FIFA attend pour faire rattraper les Coupes du Monde 1942 et 1946 en Arabie Saoudite, par exemple. Gianni je te vénère, mais sur ce coup-là tu me déçois vieux, engage moi comme conseiller à la place d’Arsène Wenger, il est bien trop sage.

Un tournoi qui se tenait donc en Côte-d’Ivoire, pardon en Côte-d’un produit désormais illégal, où il faut dire que le paquet a été mis. La compétition se disputait dans cinq villes : Abidjan, bien sûr, Yamoussoukro, la capitale, Bouaké, la ville du centre, Korhogo, la ville du nord et San Pedro… qui ressemble à un nom de ville du Honduras où sévissent des gangs. De très belles enceintes pour le continent africain et des pelouses presque dignes de ce nom. Il n’y a pas à dire, les Ivoiriens ont parfaitement su se montrer à la hauteur de l’événement. Bravo à eux et à Didier Drogba. Parce que quand on parle de foot et de Côte-d’Ivoire, il faut toujours remercier Drogba.

On voit aussi que la CAF (Fédération Africaine de Foot) n’a pas détourné plein d’argent et a travaillé en développant le produit. Joli logo, chanson officielle de Magic System, ballon de match spécial CAN signé Puma, cérémonie d’ouverture, stars présentes lors de la finale et même hashtag #EGYRDC. Franchement, le tournoi suprême africain n’a plus grand chose à envier aux plus prestigieuses compétitions. Alors oui, les stades ne sont pas souvent pleins, mais le niveau de vie en Afrique ne laisse pas beaucoup la possibilité d’avoir des loisirs qui coûtent quelque chose.

Un hymne franchement digne d’une Coupe du Monde.

Un niveau de jeu plutôt bon mais surtout des matches complètement fous ont marqué cette édition. On ne peut pas tous les citer, car il y en avait à la pelle. Comme le veut la tradition, cette CAN nous a également offert des séances de tirs aux buts d’anthologie (que dire du RDC-Egypte ou de l’Afrique du Sud-Cap-Vert). Une moyenne de buts très élevée, des matches ouverts qui font de cette CAN, selon les dires de certains, la MEILLEURE de l’Histoire (comme à chaque édition). Il faut dire que la plupart des grosses cylindrées et des grosses stars se sont fourvoyées à l’image du Sénégal de Mané, de l’Egypte de Salah et du Maroc d’Hakimi. Tant mieux puisque ce sont avant tout les « petites » équipes qui ont fait le spectacle avec des joueurs parfois très modestes. Un bon pied de nez à toutes ces stars qui jouent en Europe, car le foot africain ce sont aussi des mecs qui galèrent dans des championnats pas du tout sexy.

Une finale remportée par le pays hôte de ce tournoi, dont le parcours a été loin d’être un long fleuve tranquille (là c’était même une version avec des crocodiles et des rapides). Un vainqueur revenu de nulle part qui a disputé une finale face à un vaillant Nigeria au stade Alassane Ouattara d’Abidjan, en présence dudit Alassane Ouattara, de son état président actuel du pays depuis 12 ans. Il a ainsi pu faire son père bienfaiteur de la nation ivoirienne. C’était si beau que même Gianni en avait la larme à l’oeil. Outre les deux finalistes, on retiendra le parcours surprenant de nombreuses petites équipes (Afrique du Sud, RDC, Cap-Vert, Namibie, Mauritanie, Angola) qui ont déjoué les pronostics. Même en Afrique il n’y a plus de petites formations, ce qui rend la compétition encore plus magnifique. C’est ce qu’auront appris à leurs dépens certains des plus grands cadors du continent (Algérie, Ghana, Maroc, Tunisie, Sénégal, Egypte) qui se sont véritablement vautrés.

Une arrivée toute en discrétion et modestie !

A la façon clubbing on a voulu avoir un petit mot doux pour chacun des participants au tournoi. On leur a même attribué une note totalement objective sur 5 en fonction de leur parcours, rapporté à leur force on va dire :

Afrique du Sud ●●●●● : 3e place

Comme d’habitude je suis un fin analyste. Après le premier match face au Mali plus au Nord, je me suis fendu d’un solennel « ils sont tellement nuls en défense l’Afrique du Sud »! Mais oui, bien joué espèce de bobet. Les Bafana Bafana ont par la suite encaissé un seul but dans ce tournoi et ce sur pénalty. C’est sur leur excellent gardien Ronwen Williams (trophée du meilleur gardien) et leur défense de fer que les Sud-Africains ont bâti leur succès. Une troisième place qui fait office de surprise pour la bande de l’entraîneur belge Hugo Broos qui avait clairement pris l’étoile magique. Quelles séances de tirs aux buts nous ont offerts les Bafana-Bafana !

 

Algérie ○○○○○ : 1er tour

Ridicules, les Fennecs se sont fait éliminer sur un but d’un joueur mauritanien qui joue dans le championnat d’Iraq. En termes de lose, cette phrase est vraiment forte. Pour la deuxième fois consécutive, les Algériens n’ont pas passé le premier tour de la CAN. Ils confirment ainsi la difficulté des anciens vainqueurs (en 2019) à se renouveler. Une tradition qui me fait toujours beaucoup rire mais pas autant que le numéro 3 des Fennecs, Kevin Van den Kerkhof, qui a dû quand même se sentir très loin de chez lui en Côte-d’Ivoire.

 

Angola ●●●○○ : Quarts de finale

Joli parcours pour les Palancas Negras. Terminer quart de finaliste est une bonne performance pour l’équipe au plus beau maillot du tournoi, n’est-ce pas Florent! Deux joueurs m’ont fait particulièrement rêver : Mabululu l’attaquant fantasque aux dreadlocks qui a claqué 3 jolis buts (même celui sur pénalty), et qui célèbre en mimant la panthère ou en dansant. Ainsi que le gardien Antonio Dominique, né à Lausanne et gardien actuel de l’Etoile Carouge, entré en jeu en huitièmes suite à l’expulsion du gardien titulaire. Quand on sait en plus qu’il a évolué au Primeiro de Agosto, club de Luanda dans sa carrière, on ne peut que l’admirer. Mais bon je l’admire surtout parce qu’il connaît Mabululu!

Mabuuullluuuulllluuuu!!!! Un nom à crier sur un but!

Burkina Faso  ●●○○○ : Huitièmes de finale

Ce qui me fait rire c’est que l’attaquant Bandé joue pour les Etalons. Un prédestiné. Comme à chaque édition, le Burkina m’a ennuyé. Pour le dire clairement les Etalons ne m’ont pas filé la gaule. Équipe peu spectaculaire qui joue très physique, le Burkina a marqué 3 buts sur 4 sur pénalty. Clairement pas l’équipe frisson de ce tournoi. Bon on est sévère, on a quand même bien apprécié le plus bel autogoal du tournoi signé Edmond Tapsobah qui a précipité l’élimination des siens face au Mali.

 

Cameroun ●●○○○ : Huitièmes de finale

Lorsque tu quittes tôt un tournoi, tu ne vas pas trop te disputer pour des questions de primes. C’est le point positif pour les Lions Indomptables dans cette édition. Sortis en huitièmes, sans faire parler d’eux, les hommes de Rigobert Song ont réalisé un tournoi encore une fois décevant. Seule satisfaction, cette qualification obtenue à l’arrachée contre la La Gambie (pas de faute de frappe) dans un match de folie, il est vrai. C’est bien la seule fois que le Lions ont été Indomptables lors de ce tournoi (pardon pour cette blague empruntée sans doute à Jean-François Develey en 1998).

 

Cap-Vert ●●●●○ : Quarts de finale

Pays parmi les moins peuplés d’Afrique (il n’y a que les Seychelles et Sao Tomé derrière), le Cap-Vert est en revanche parmi les 8 meilleures nations du continent en football. Bon ok, il triche un peu puisqu’il y a un demi-million d’habitants au pays mais sans doute plus du double qui est expatrié. En effet, il y a plus de Cap-Verdiens à l’étranger qu’au Cap-Vert! Cela est bien entendu aussi le cas pour la totalité des joueurs de l’effectif des Requins Bleus qui évolue à l’étranger (et y sont souvent né comme Pico qui est en fait irlandais). Un parcours remarquable pour ce pays en pleine progression. Bon, puisqu’on y est Bebé, réglons nos comptes. Je te kiffe Bebé, mon amour! Non mais en fait tu es insupportable, tu ne fais jamais de passes, tu tires tout le temps au but, tu joues tout seul en fait.

 

Côte-d’Ivoire ●●●●○ : Grand vainqueur

Un parcours de schizophrène. Des larmes de pleurs à celles de joie. De la branlée contre la Guinée Equatoriale qui les laissait presque pour mort à la finale d’Abidjan remportée dans la liesse populaire. Les Eléphants ont ressuscité quatre fois dans la compétition, c’est complètement fou! C’est la première fois qu’un vainqueur de tournoi majeur, vire son entraîneur en pleine compétition. C’est aussi la première fois qu’un futur champion se fait laminer 4-0 devant son propre public. Bref une victoire un peu sortie de nulle part au final. Et surtout merci Didier Drogba (il faut toujours le remercier de toute façon).

 

Egypte ●●○○○ : Huitièmes de finale

Les Pharaons n’avaient envie de faire que des égalités. 4 matches nuls, une défaite aux pénaltys et puis s’en vont. Il faut dire que tout le monde attendait le mec de Liverpool là. Un match et demi et il s’est blessé mais de toute façon, il avait l’air peu concerné. Savais-tu qu’à l’image des Brésiliens, les Egyptiens cumulent les noms et on leur donne souvent des surnoms? Ainsi Ahmed Hassan Mohamed Abdelmonem Mohamed (bis) Maghoub est surnommé Koka, tout simplement parce qu’il aimait en boire petit. Moi, je connaîtrais des gens qu’on appellerait Binch.

 

Gambie ●○○○○ : 1er tour

Un pays dont tout le monde se fout. Les Scorpions ont même des maillots de la marque allemande Saller depuis douze ans, tellement aucun équipementier n’est intéressé. Je crois que je vais le commander. En plus, il faut dire La Gambie. Tu n’as rien compris ? C’est normal je m’explique : on devrait dire Cameroun-La Gambie car oui c’est la dénomination officielle de ce petit pays qui emmerde le Sénégal puisqu’il le coupe en deux.

 

Ghana ●○○○○ : 1er tour

Encore un grand d’Afrique victime de l’épidémie de l’éliminatite de premier degré qui fait des ravages en Afrique cette année (mais que fait l’OMS?). Encore qualifiés dans les arrêts de jeu de leur dernier match face au Mozambique, les Black Stars se sont écroulés en connaissant un immense black out. Illustration parfaite de ce fiasco : Iñaki Williams. Le Basco-Ghanéen est en entré en jeu à la 89e du match de poules décisif face au Mozambique. Alors que son équipe menait 2-0, en quatre minutes d’arrêts de jeu, tout a basculé, le Ghana s’est fait remonter et a été éliminé. A peine deux jours plus tard, l’attaquant de l’Athletic Bilbao marquait un but décisif en prolongation de la Coupe du Roi face au Barça. L’ascenseur émotionnel qu’il a dû connaître !

 

Guinée ●●●○○ : Quarts de finale

Le Syli National a remporté son deuxième match de poules face à la La Gambie (pour une explication allez voir Gambie). Une victoire qui a provoqué des scènes de joie un peu trop intense dans les rues de Conakry la capitale, deux ou trois morts ont été à déplorer durant les festivités. Heureusement que la Guinée n’a pas remporté trop de matches dans ce tournoi. Les Guinéens qui réalisent une bonne performance comptable avec ce quart de finale. Plutôt étonnant, car je n’ai pas trouvé les hommes de Kaba Diawara transcendants.

 

Guinée-Bissau ○○○○○ : 1er tour

La Guinée où on parle portugais a participé à sa quatrième CAN d’affilée. Un exploit pour ce petit pays. Une quatrième participation pour autant d’éliminations en phase de poules. Une nouvelle édition sans coup d’éclat pour un pays qui reste en revanche numéro un en coups d’état. C’est aussi le pays qui a eu l’honneur d’inaugurer le tournoi. Pas sûr que ça console les Lycaons! Heureusement pour lui, Zé Turbo va vite tourner la page, à 27 ans il a déjà évolué dans 10 pays différents, dont le Paraguay, la Chine et… la Suisse. Sans doute très vite un nouveau projet sportif intéressant au Koweït devrait se profiler.

 

Guinée Equatoriale ●●●○○ : Huitièmes de finale

Comme chaque année la Guinée Equatoriale faisait rigoler tout le monde. Non mais, t’as vu ce petit pays où la capitale est sur une petite île pas du tout vers le reste du pays, c’est ridicule. En plus, ils parlent espagnol. Et comme chaque année, le Nzalang Nacional a étonné : ils se sont hissés en huitièmes sans problèmes et surtout ils ont giflé le pays hôte 4-0 en y provoquant momentanément un véritable drame national. Il offre même le meilleur buteur du tournoi Emilio Nsue qui joue dans un club très ferroviaire de troisième division espagnole : Intercity. Prochain arrêt Morges.

 

Maroc ●○○○○ : Huitièmes de finale

Suffisants et trop sûrs d’eux, les Lions de l’Atlas ont donné une impression d’arrogance dans ce tournoi. Forts de leur 4e place au Qatar il y a un an, les coéquipiers d’Hakimi se sont vus trop beaux. Ce dernier a été particulièrement imbuvable lors du 8e face à l’Afrique du Sud. Karma absolu, c’est lui qui a manqué la possible égalisation sur pénalty à la 80e minute. Un vrai parcours de mec du PSG. Il va falloir se montrer un peu plus humble pour la prochaine édition que le Maroc accueillera sous 40°C au mois de juin 2025. Les Lions de l’Atlas auront d’ici là, sans doute un peu moins le melon.

 

Mali ●●●○○ : Quarts de finale

Souvent placés, les Aigles du Mali ne finissent jamais très loin d’une finale. Toujours équipés par Airness, les Aigles, qui ont presque toujours joué en blanc, ont leur numéro de devant à la hauteur du nombril. On doit au capitaine Hamari Traoré le plus beau pétage de plomb de la compétition (une tradition à la CAN). Une élimination en quarts au bout du suspense face au pays organisateur avec ces deux buts encaissés à la 90e du temps réglementaire et à la 120e de la prolongation qui justifient une colère monumentale. Il a quand même failli frapper l’arbitre égyptien de la rencontre. Il s’est probablement dit qu’il passerait inaperçu parmi tous ces Traoré sur le terrain.

 

Mauritanie ●●●●○ : Huitièmes de finale

Les Morabitounes nous ont offert de la joie. Equipe d’inconnus notoires qui s’est permis le luxe d’éliminer l’Algérie avec un but d’un mec évoluant dans le championnat irakien, il faut le faire. Un miracle qui doit beaucoup à Amir Abdou, le coach qui avait déjà mené les Comores en huitièmes de finales lors de l’édition précédente, un autre exploit. La Mauritanie détient également la palme de l’équipe ayant les joueurs jouant dans les endroits plus improbables : il n’a pas joué mais Souleymane Doukara joue à Mağusa Türk Gücü dans le championnat de la partie turque de Chypre. Oui un championnat qui n’est reconnu par aucune fédération. Difficile de faire plus balaise.

 

Mozambique ●●○○○ : 1er tour

Les Mambas ont un surnom classe mais ils ont manqué de mordant. Néanmoins, le Ghana a tout de même été victime de leur venin en fin de match. Leur adversaire complètement tétanisé a fini par mordre la poussière et encaisser deux buts en trois minutes. Encore une équipe qui a des accents portugais ou brésiliens avec des noms rigolos à la pelle. Que ce soit Nanani (mais pas Nanana), Nené ou Shaquille, il y a de quoi s’amuser avec le Mozambique. Au final, on s’est bien poilé mais le Mozambique n’a pas pu passer la phase de poule, dans un groupe assez relevé il est vrai.

 

Namibie ●●●●● : Huitièmes de finale

Petit pays (en termes de population et de football) qui a créé la surprise en remportant son premier match de CAN de l’histoire et surtout en se hissant en huitièmes. J’ai fait la même tête quand j’ai appris que la Namibie avait battu la Tunisie que quand mon pote David m’a annoncé à 34 ans qu’il s’était enfin trouvé une copine. Par contre les Brave Warriors ont joué une fois en rouge, une fois en blanc et deux fois en bleu, un jour il faudra peut-être choisir.

 

Nigeria ●●●●○ : Finaliste

À un moment donné, les Super Eagles faisaient office de grands favoris au titre. Possédant une équipe solide défensivement, ces Aigles paraissaient vraiment supers, jusqu’à la deuxième mi-temps de la finale où ils ont semblé dépassés. Quoi qu’il arrive le Nigeria reste la grosse équipe du continent, ils feront toujours office de sérieux prétendants dans 2 ans. C’est William Troost-Ekong, son défenseur, capitaine, buteur, tireur de pénalty mais sans doute aussi le meilleur joueur à FIFA24 de l’équipe qui remporte le titre de meilleur joueur de la compétition.

 

RDC ●●●●○ : 4e du tournoi

Les Léopards ont fait plaisir à voir dans cette CAN. Souvent habituée aux parcours chaotiques, la RDC a pour une fois su se montrer solide et régulière. Trois matches nuls qui ont suffi pour se sortir de la phase de poules dans un groupe qui comprenait le RM, la RZ et la RUT. Puis une victoire aux pénalties contre la RAU et une face à la RG en quarts ont propulsé les Léopards en demies. Une excellente performance pour les coéquipiers de Meschak Elia et du mec né à Soleure Charles Pickel. Malheureusement, un peu volés lors de la demie face à la RdCI, les Léopards finissent finalement à un bon 4e rang. On se réjouit de les revoir, car selon moi ils ont inscrit le plus beau but du tournoi.

 

Sénégal ●●○○○ : Huitièmes de finale

Champions en titre plein d’ambition, les Lions de la Téranga ont impressionné lors du premier tour. Ils ont ensuite eu au moins la décence, contrairement à d’autres, de sortir sans trop se ridiculiser. En se faisant éliminer aux pénaltys face au pays organisateur, les Sénégalais ont donc réalisé une bonne action qui a ravi tout un peuple. Ce sont vraiment les rois des chics types ces Sénégalais! Une grosse déception pour le Sénégal de Mané qui était loin d’être génial cette année. D’ailleurs, je pense que les Lions de la Téranga me remercieront de ne pas trop en parler.

 

Tanzanie ●○○○○ : 1er tour

De bien beaux maillots mais sinon pas grand chose à se mettre sous la pupille. La Tanzanie était probablement la seule équipe vraiment complètement nulle du tournoi. Les Taifa Stars alignaient tout de même un joueur de cinquième division anglaise, Tarryn Allarrakhia. Blessé après 38 minutes de tournoi, il a été remplacé par un joueur qui évolue en Arabie Saoudite, mais en 2e division lui…

 

Tunisie ○○○○○ : 1er tour

Encore une grosse équipe qui s’est payé la honte. Cela confirme que les pays d’Afrique du Nord réussissent mal outre-Sahara. Quel tournoi moisi pour les Aigles de Carthage, sortis au premier tour. Souvent éliminée sur des scandales ou des scénarios rocambolesques lors des dernières éditions, la Tunisie est cette fois sortie par une toute petite porte. Franchement, leur défaite 1-0 face la Namibie équivaut à une défaite de la Suisse contre le Kazakhstan. Les Aigles de Carton.

 

Zambie ●○○○○ : 1er tour

Force est d’avouer que le vainqueur de 2012 à la classe. Un surnom qui claque : les Chipolopolos. Une tenue qui déchire : orange cuivre avec des shorts noirs. Oui, mais voilà les Zambiens ne sont plus cet éternel outsider frisson. Depuis leur fabuleuse épopée de 2012, qui les avait menés au titre, les boulets de cuivre n’ont plus jamais passé le premier tour. Les Chipolopolos sont devenus des boulets tout court!

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