Clubbing : le guide du championnat d’Argentine

Avant de se consacrer presque exclusivement à un pays désertique qui est parvenu à organiser une Coupe du monde, on s’est dit que ce serait sympa de ressortir un nouveau clubbing (foot masculin). L’envie de sortir d’Europe était forte et puis je me suis dit que l’Argentine c’était sympa. Mais ça c’était avant de me rendre compte que le championnat comptait 28 équipes et que la saison venait de s’achever cette semaine.

Le format

C’est un énorme foutoir, les règles du kamoulox font figure de rigolade à côté. Depuis l’an de grâce 2014, où le méchant voisin brésilien s’est fait botter le cul lors de sa propre Coupe du monde, on a droit presque chaque année à une nouvelle formule. Rien que le nombre de participants évolue sans cesse. Cette saison, 28 équipes se sont affrontées dans un format très bizarre (un seul tour de juin à octobre mais une coupe de la Ligue avant cela). L’an prochain, 26 équipes se disputeront le titre mais on ne sait pas encore exactement dans quelles conditions. Que nous réserve l’avenir ? Peut-être un tournoi à 32,7 équipes avec 4 relégués décidés lors d’un tournoi de pétanque ? Tout est possible avec l’AFA.

Quand il est appliqué, un système de relégation très particulier existe. Une moyenne de points par match sur les trois dernières saisons est calculée pour déterminer le ou les relégués, ce qui veut dire que tu peux te vautrer royalement une année sans vraies conséquences. Un principe qui est passablement critiqué, car il permet surtout de sauver les grands clubs. Cela n’a pourtant pas empêché River Plate de descendre en seconde division en 2011, des émeutes avaient alors éclaté. Un traumatisme pour certains, une franche partie de rigolade pour d’autres.

On s’y méprendrait presque avec la dernière relégation du LS.

La compétition

Avec le Brésil, c’est probablement le championnat national le plus relevé hors d’Europe. La tendance qui voulait que les bons joueurs partent immédiatement pour le vieux continent a même diminué ces dernières années. Un niveau de jeu très technique mais où l’on n’hésite pas à soquer. Une belle métaphore de l’Argentine en quelques sortes. Les Argentins sont notamment friands de petits ponts, l’humiliation suprême.

Le système actuel avec un seul tour aller permet certaines surprises et propose souvent une compétition des plus serrées. Après, il ne faut pas rêver, ce sont presque toujours des équipes de l’agglomération de Buenos Aires qui gagnent, surtout River et Boca. Faut pas déconner. Les équipes de province n’ont aucune chance, ce serait comme laisser une chance aux clubs romands en Suisse. Seuls les deux clubs de Rosario ont réussi quelques fois à inscrire leur nom au palmarès. On compte notamment un nombre incalculable de rivalités entre clubs qui jouent parfois même leur saison sur ce match précis. Le Superclásico Boca-River bien sûr, mais tant d’autres également, les plus fameux étant Independiente-Racing, Newell’s Old Boys-Rosario Central ou encore Huracán-San Lorenzo.

L’ambiance

Comment dire… ça n’est sans aucune commune mesure avec ce que l’on connaît en Europe. Le football est un sujet qui échappe à tout entendement en Argentine. Un stade de foot est un lieu où les fans se rencontrent, chantent ensemble, ils y vivent et ils y meurent parfois. Hormis dans certains petits clubs, les barra brava (l’équivalent de nos ultras les plus fervents)) chantent et bougent généralement pendant TOUT le match. Pas de places assises en Argentine ! La position la plus fréquente consiste à déplier un ou les deux bras à répétition vers l’avant en chantant. Les confettis (papelitos), les fumigènes et banderoles à profusion assurent le spectacle. Je pense honnêtement que les mecs qui sortent d’un match de leur équipe préférée mettent une semaine à récupérer. Une passion parfois tellement folle qu’elle conduit inévitablement à des excès et à des violences. Les supporters sont tout simplement interdits de déplacement en Argentine, ce qui n’a pas résolu tous les problèmes, loin de là.

On te rassure ça n’est quand même pas à tous les matches comme ça.

Les équipes (selon le classement 2022)

1. Boca Juniors : Club d’apprentis dentistes, les juniors de la bouche, qui est aussi un des deux mastodontes du football argentin. Les jaune et bleu que tout le monde adore en Europe alors que personne n’en a jamais vu une seule rencontre. Non mais ils jouent à La Bombonera quoi… t’as vu cette ambiance presque aussi belle que le Westfalenstadion des années 90. C’est le club du peuple… c’est vrai que quand on regarde les tribunes des autres clubs argentins on a l’impression d’être à Louis II. Les Xeneizes viennent d’ailleurs d’ajouter une 47e étoile de champion cette année et… ils les mettent vraiment toutes sur leur blason. Vivement la 96e, quand ça deviendra compliqué.

2. Racing Club : Encore des mecs qui ne font pas le bon sport. S’ils ne sont pas sponsorisés par le karting de Payerne, c’est à ne plus rien y comprendre. Leurs pires ennemis sont ceux d’Independiente, sans doute qu’ils sont jaloux, parce qu’ils conduisent de plus belles bagnoles. Le Racing joue avec les mêmes couleurs que l’équipe nationale, cette année ils ont été de gros losers. En ratant un pénalty à 5 minutes de la fin, la Academia est passé à côté d’un 19e titre. Apparemment, ce n’est pas une bonne année pour les équipes jouant en rayures bleu ciel et blanches, l’Argentine va foirer sa Coupe du monde (comme souvent).

3. River Plate : L’autre géant du pays le plus titré avec 37 étoiles. Ils sont tellement forts, qu’il y a même un River Plate en Uruguay aussi. River Plate c’est aussi la preuve que le football a été importé en Argentine par les immigrés anglais (comme le rugby) d’où la grande quantité de clubs qui ont un nom qui ne ferait pas tache en Premier League. Franchement Arsenal-River Plate ça fait derby du Nord de Londres.

4. Huracán : Comme un ouragan qui est passé sur moi, l’amour a tout emporté. C’est sur ces excellentes paroles d’un célèbre hit de Stéphanie de Monaco que je tenais à présenter ce club, car oui Huracán ça signifie ouragan en espagnol. Ils ont une montgolfière comme symbole, mais surtout un attaquant uruguayen nommé Matías Coccaro qui porte la moustache comme son idole Freddie Mercury. Mon joueur préféré du moment.

Attention à ne pas y laisser un doigt ou une main.

5. Atlético Tucumán : D’habitude, j’aime tout ce qui se finit en -man. Spiderman, Jean-Jacques Goldman, les rastas qui disent « jah man » et ma maman mais je n’ai pas particulièrement d’atomes crochus avec l’Atletico Tucumán. Club de la ville de San Miguel de Tucumán, située au Nord du pays, El Decán a disputé une bonne saison pour son niveau habituel. Il a même longtemps dominé les débats avant de caler sur la fin. Terminer 5e à seulement 6 points du titre, c’est exceptionnel pour un club de cette stature. Seulement pas de bol, comme pour la relégation, les places pour les coupes sud-américaines (Libertadores et Sudamericana), l’équivalent de nos places européennes, se calculent sur la moyenne des trois dernières saisons. Il va donc falloir remettre ça l’an prochain.

6. San Lorenzo : Non ce n’est pas l’équipe de la place St-Laurent dans l’autoproclamée capitale du monde par ses habitants (et par ceux du Gros-de-Vaud) : Lausanne. San Lorenzo de Almagro, c’est un des cinq grands clubs argentins. Les fameux rouge et bleu qui jouent au Estadio Nuevo Gasometro. Je ne sais pas mais je trouve que cette phrase en jette. C’est sans doute suffisant pour expliquer que le pape actuel François ne jure que par Dieu et San Lorenzo et Aragorn (Viggo Mortensen) que par le Rohan et le club d’Almagro.

Les meilleurs fans ? C’est ceux du Cyclone !

7. Tigre : Rooaar! J’adore tous ces clubs et ces sportifs qui essaient de se faire passer pour des durs à cuire en s’associant au féroce tigre. Langnau Tigers, Tiger Woods ou encore bien sûr les Boliviens de The Strongest. Sauf que là, ben en fait c’est vraiment le nom de cette petite ville située à l’extrême nord-ouest de l’agglomération de Buenos Aires. Et tu sais quoi ? Ils s’en tapent complètement de ce félin au point de ne pas du tout exploiter le filon. Pour preuve, Tigre joue en bleu et rouge et est surnommé les étoiles du nord.

8. Argentinos Juniors : Ah les juniors en Argentine, toute une histoire ! Un club mythique de Buenos Aires qui a produit bon nombre de talents : Juan Roman Riquelme, Fernando Redondo (son fils y joue actuellement) et surtout Monseigneur Maradona. La devise du club fait d’ailleurs tout de suite penser à ce dernier : mens sana in corpore sano (un esprit sain dans un corps sain). C’est dingue, c’est exactement le parcours du grand Diego. Un club où tout est Maradona. Un stade rebaptisé à son nom en 2004 où on trouve un Maradona géant gonflable pour l’entrée des joueurs et un musée qui parle surtout de Maradona. Reste à savoir si les saucisses sont des imitations du zgeg de Maradona.

9. Gimnasia y Esgrima : C’est formidable, en Argentine, on peut s’appeler gymnastique et escrime mais être un club de foot tout de même. Club de la ville de La Plata, proche de la capitale, qui réalise une excellente saison. Petite pensée pour un ancien collègue qui en parlait souvent comme des « animaux », des gens qui n’ont « rien compris »  pour ne citer que les termes les plus élogieux qu’il employait à leur encontre. On ne peut pas lui donner tort de parler de la sorte d’épéistes et de mecs qui font des barres parallèles. Inutile de préciser qu’il était fan d’Estudiantes.

10. Patronato : Tiens c’est sympa. D’ordinaire, le foot est plutôt truffé d’équipes qui évoquent le milieu ouvrier. Pour une fois, Patronato rend hommage aux chefs de ce bas monde, ceux qui innovent, prennent des risques et investissent : le patronat. Sans eux le monde ne serait rien. Il est donc logique qu’un club de foot leur soit dédié dans la ville de Paraná. Malheureusement, c’est une faillite totale cette année. Patronato sera relégué l’an prochain, malgré une bonne 10e place cette année, un match s’est même terminé en bagarre contre la police. Pas de treizième et pas de souper de boîte pour les employés cette année !

11. Newell’s Old Boys : A Berne, ils ont les jeunes, à Rosario ils ont les vieux. Dis donc, on devrait organiser un match pour régler ça sur le terrain! C’est assez rare pour être souligné, les Newell’s Old Boys jouent dans un stade qui porte le nom de quelqu’un qui n’est pas encore mort : Marcelo Bielsa qui déchaîne toujours les passions. On leur doit en partie Lionel Messi mais surtout on surnomme ce club la lèpre. Sympa, nous en Suisse avec Servette et Sion on a la peste et le choléra.

Non… finalement ce sont les lépreux !

12. Defensa y Justicia : On dirait un nom emprunté au barreau de Buenos Aires. Jamais vu un club qui annonce aussi platement ses intentions. Défense et Justice : On aligne dix défenseurs mais on ne triche jamais. Autant te dire les derbies contre Ofensivo y Infiel (Attaque et Tricherie) sont chauds. Une vraie opposition de style.

13. Talleres : Club des artisans de la ville de Cordoba (c’est du moins la traduction). Certains évoluent peut-être dans un chauderon, mais Talleres évolue à la Boutique (en VO !). Sans doute las de voir leurs joueurs claquer leur salaire en fringues, le club a déménagé au stade Mario Kempes depuis peu. Si on peut hésiter à les traiter de losers ce n’est pas parce qu’ils n’ont jamais gagné le moindre titre majeur, mais c’est bien parce que leur équipementier est Givova. Heureusement, pour regagner un peu de crédibilité que Javier Zanetti y a fait ses débuts.

14. Independiente : Dans la vie on peut être dépendant à plein de choses, au crack, à l’alcool, aux anxiolytiques ou même encore aux jeux vidéos. Mais pas eux, ils ne dépendent de rien, ni personne. C’est Independence Day à eux tous seuls. Figurant parmi les plus grands clubs du pays, l’Independiente possède de nombreux titres, surtout des trophées pleins de poussière. Club qui appartient au beau-père du président de la fédé, il peine vraiment à retrouver de sa superbe. Et dire que gamin, j’avais un training Independiente offert par mon zio d’Argentine.

15. Godoy Cruz : Équipe de la ville viticole de Mendoza. La patrie du Malbec. Je l’aime ce club bien parce que son surnom est Tomba. Ce qui fait que je repense à chaque fois à Alberto Tomba, le gros slalomeur italien des années 80 et 90. La Bomba était mon idole quand j’avais 6 ans avant que Roberto Baggio ne vienne le supplanter. L’autre surnom du club n’est autre que Bodeguero ce qui signifie les encaveurs de vin. Espérons que les mecs ne vendangent pas trop souvent quand même.

16. Central Cordoba : Du grand n’importe quoi… La logique implacable que même un Franck Ribéry des grands jours serait capable de comprendre voudrait que ce club vienne de la seconde ville d’Argentine, Cordoba. Erreur ! Il s’agit du club principal de la ville de Santiago del Estero située à plus de 800 km de là. Si on ne peut même plus se fier au nom du club pour le placer sur une carte. Vous le saviez qu’en fait le FC Winterthur était un club qui a ses quartiers à Monthey ?

17. Barracas Central : Petit club de la capitale, absolument pas habitué à évoluer dans l’élite. Un club de camionneurs (pour de vrai à l’origine), c’est d’ailleurs leur surnom. Ils ont même des posters de meufs à poil dans leur vestiaire à ce qu’il paraît. Barracas Central appartenait auparavant à l’actuel patron de l’AFA, la fédération argentine de foot. Désormais, c’est son aîné qui en est le président et le cadet qui en est capitaine. Ça fait beaucoup d’arguments pour penser que depuis quelques saisons les dés sont pipés en faveur de ce petit club sorti de nulle part.

18. Estudiantes : Dans tout championnat qui se respecte, il faut des étudiants, des mecs qui glandent un peu toute la journée. Ceux-ci sont toutefois assez particuliers, puisqu’on les surnomme les Pincharratas. En français, ça donne les piqueurs de rats. Non, pas des voleurs de rongeurs dans des magasins d’animaux de compagnie, mais bien des piqueurs de rats munis d’un bâton taillé en pointe qui sert à les embrocher. Sans doute le surnom le plus badass du continent américain.

Le plus célèbre des piqueurs de rats : La Brujita Juan Sebastián Verón.

19. Platense : Encore un club de Buenos Aires qui fait partie d’un cercle très fermé : celui des clubs qui jouent en brun. Parce que le cette couleur rappelle sans doute quelque chose qu’on doit faire tous les jours dans nos toilettes (si ce n’est pas le cas il faut consulter), ils ne sont qu’une poignée à avoir adopté cette couleur. Sans doute un hommage aux adversaires Lanus et Colón. Sinon Platense c’est surtout un petit club surnommé le calamar et ça c’est en revanche plutôt classe.

20. Rosario Central : Club mythique de Rosario, lui aussi. On les surnomme affectueusement les Canailles. Oui il n’y a qu’à voir, ils ont formé Di Maria, Carlos Tévez est leur entraîneur et l’illustre Ché Guevara était un supporter déclaré du club. Si ça ne suffit pas encore à les faire passer pour des canailles à tes yeux, sache qu’un des meilleurs joueurs actuels du club est un certain Gino Infantino, un vrai nom de brigand. Nul doute que ce dernier et Facundo Buonanotte finiront bientôt sur les tablettes des grands clubs européens. Il n’y a pas de blagues, ils sont juste forts.

21. Sarmiento : Don’t cry for me Argentina. Le club sorti de nulle part qui est originaire de la petite ville de Junín, bourgade où a grandi Madonna euh… Evita Perón. C’est d’ailleurs au stade Madonna euh… Evita Perón que les Verts ont leurs quartiers. Un club où Lisandro Lopez (ancien buteur de l’OL) a encore régulièrement fait parler la poudre à 39 ans.

22. Unión Santa Fé : 28 équipes c’est beaucoup trop pour faire des blagues à la chaîne. Seuls Raphaël Iberg et peut-être Jean-Marie Bigard y arriveraient. Pour cette raison, je me permets de dire que Union de Santa Fé (Union de Sainte-Foi, on dirait un truc religieux), c’est un club argentin tout ce qu’il y a de plus normal, des rayés avec un logo à trois lettres. Sans doute que les mecs boivent du maté toute la journée et se réjouissent de manger un asado le dimanche quand il n’y a pas match. Et ce ne sont pas les deux uruguayens de l’équipe qui ont des habitudes bien differentes crois-moi!

23. Arsenal : Sans conteste le plus beau maillot du pays. Un mélange de River Plate et du Racing, un hommage assumé aux deux autres équipes d’Avellaneda. Tiens, certaines équipes pourraient en faire un excellent third, par exemple Arsenal mais en Angleterre. Club relativement récent (créé dans les années 60), il est en difficulté depuis quelques saisons, d’ailleurs c’est l’équipe argentine la plus nulle à FIFA23, ça veut tout dire. Pourtant Arsenal de Sarandí, avait réussi l’exploit d’inscrire son nom au palmarès en 2012. On en est loin puisqu’Arsenal est un sérieux candidat à la descente pour la prochaine saison, en gros le Viaduc a peu de chance de s’en sortir.

24. Banfield : On entend souvent résonner le you’ll never walk alone à Banfield. Et même s’ils n’y ont jamais joué, Steven Gerrard et Mo Salah sont de vraies idoles du côté de Banfield. Non je déconne, cela dit c’est bien dans ce club de Buenos Aires que l’on trouve le seul joueur suisse du championnat argentin. Dylan Gissi est comme Nestor Subiat, un suisso-argentin. Avec ses cheveux longs, il était évident que le natif de Genève finisse par choisir la patrie qui a vu naître parmi les plus célèbres chevelus de l’histoire du foot. Si nous on a Alain Sutter, eux ils ont Caniggia, Batistuta et Sorin. Ça fait 3-1 Argentine.

25. Colón : Club de la ville de Santa Fé qui est habitué à jouer dans le ventre mou du classement. Pourtant, ce n’est pas faute d’essayer, car sur le terrain on le voit à chaque match, les Sabaleros jouent avec leurs tripes. Ça n’est pas pour rien que leur stade possède le surnom le plus classe de l’histoire du foot : le cimetière des éléphants. Une référence au fait que les déplacements y sont plutôt indigestes pour les grandes équipes de tout le continent.

26. Velez Sarsfield : Un des clubs mythiques de la capitale, mais qui a disputé une saison ridicule. Il peut notamment se targuer d’avoir compté dans ses rangs le meilleur buteur gardien au monde. José Luis Chilavert y a évolué pendant presque 10 ans et le Paraguayen aurait claqué une cinquantaine de buts pour El Fortín, bon surtout des pénos. Cela dit ça fait plus que Neuer, Buffon, Yachine et Zuberbühler réunis. Un peu moins en verve que dans les années 90, c’est surtout son entraîneur uruguayen Cacique Medina qui s’est fait remarquer dernièrement, puisqu’il a commis une faute sur un joueur adverse en plein match.

Un geste envié par José Mourinho.

27. Lanús : Lanús est un trou de la banlieue de Buenos Aires. C’est pourtant dans ce lieu sombre qu’un certain Diego Maradona vit le jour en 1960. Ça c’est pour le côté historique. Actuellement à Lanús on est très irrité, car cette saison, ça sent plutôt mauvais. Pour preuve, les grenat ont disputé leur pire exercice depuis fort longtemps et se retrouvent tout derrière, proche de la queue du classement.

28. Aldosivi : C’est un nom complètement débile que le club de la ville balnéaire se Mar del Plata s’est choisi. En réalité, il s’agit des deux premières lettres du nom de quatre français qui avaient construit le port de la ville. Une sorte d’hommage. Alors on espère qu’un jour une équipe rendra hommage à Carton-Rouge et s’appellera Didigogo (Diserens, Di Lello, Gonnet, Gouverno). Les requins sont mal en point puisqu’ils seront relégués l’an prochain. Ça et la surpêche ça fait beaucoup de mauvaises nouvelles. Le club a même dû interdire ses propres supporters à domicile car ils menaçaient la sécurité de leur propre équipe.

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