Płace au huitième du plus grand favori au titre finał. La Pologne, bien sûr, qui await déjà gagné ce match avąnt même qu’il ne śoit disputé. Pąs étonnant, avec des śtars de niweau mondial dans leurs rangs comme Świderski et Śkoraś, ils avaient nettement la faweur des prónosticz. Seuł un péché d’orgueuil pouvait éwentuellement empêcher Krychowiak et compagnie de ne pas passer cet obstacle français. Une formalité.
Le match en deux mots
Comme prévu.
L’homme du match
Il y a mon idole Kyky. Avec ses deux buts, la France entière se paluche devant lui comme devant une production de Marc Dorcel. Mais c’est le très croyant Olivier Giroud (un comble pour la Pologne) qui mérite sa nomination ici. Il a déclaré que dépasser le record de Thierry Henry était un rêve de gosse. Oui, mon cher, le record du meilleur joueur de handball de l’histoire des Bleus a été établi en 2009. Tu avais alors 23 ans. Je n’ai jamais eu autant envie de changer de prénom.
La buse du match
Lewandowski. Dans cette Coupe du Monde, on a eu droit à la série entière des Robert : Robert tête en l’air, Robert vise le lampadaire, Robert tombe par terre, Robert fait tout à l’envers ou encore Robert est aussi efficace qu’un dictionnaire.
Pourtant buteur est en page 235.
Le tournant du match
La 37e minute où les Polonais ont tiré trois fois au but, mais successivement Lloris, Hernandez et Varane se sont interposés. Ça avait clairement le poids du 1-0. Et à partir de ce moment-là tout aurait pu changer… Mais non Mbappé en scooter en aurait de toute façon claqué cinq derrière.
L’esthète du match
Toute l’équipe de TF1. Un grand bravo à elle d’avoir retransmis en direct la totalité des 4 buts de la rencontre. Il fallait le faire avec un but à la 97e minute, rien n’était acquis d’avance.
Le geste pourri du match
Enlever une chaînette en or 18 carats en plein match de foot est un geste que l’on ne voit plus guère sur les terrains. C’est pourtant bien ce qu’a dû faire Jules Koundé. On a désormais la preuve que les arbitres de 4e ligue sont bien plus regardants que ceux de la Coupe du Monde.
Le chiffre à la con
Quatre (ou cinq en fait, ça dépend des sources). Comme le nombre de tirs cadrés par la Pologne durant la phase de poule. Soit à peine plus d’un tir cadré par match. Ça fait peu. Un peu plus et Didier Deschamps rappelait Benzema pour l’aligner dans les cages tant les Białe Orły semblaient inoffensifs. Le ballon d’or aurait ainsi pu participer au titre de champion du monde.
L’anecdote
Un grand gardien ça a de la chance. Ce lieu commun n’a jamais été aussi vrai qu’avec le gardien polonais Wojciech Szczęsny. Ça n’est pas une blague mais son nom signifie chanceux en polonais. On aurait juste aimé qu’il en ait un peu plus dans ce 8e de finale.
Si le match avait été une chanson : Le titre de M. Pokora que tu veux.
Faut avouer que sur ce coup, la rencontre France-Pologne a plus débouché sur du M. Pokora que sur Nocturnes de Chopin.
Le Doha dans le cul
Paaaaavvvaaardd le cul vissé sur le banc comme un crevaaaaard!!!
La minute Johann Djourou
Après le deuxième but français, Fred Scola s’est senti obligé de rappeler qu’en 2021, les Français menaient aussi de deux buts d’écart en huitièmes de finale. Alors que sur la chaîne française, Margotton a rappelé que la France menait aussi 1-0 face à l’Argentine en huitièmes en 2018. Sûrement que le commentateur polonais a dû rappeler qu’en 1982 aussi la Pologne avait été menée 1-0 par la France avant de s’imposer 3-2 dans le match pour la troisième place. C’est dingue quand même comme on adore faire des comparaisons avec des trucs qui nous mettent de bonne humeur.
La minute de silence pour les ouvriers morts
(…)
Le pronostic d’avant-match selon l’indice MILFF (Match Index Lusail Forecast Football)
Même l’indice MILFF ne donnait pas la Pologne vainqueure. Je pense sincèrement qu’aucun indice au monde ne mettrait la Pologne devant la France, excepté peut-être celui du degré d’alcoolisme par habitant. Encore que…
Crédit photographique:
Robert : Thérèse Ottawa/CC-BY-SA/Wikimedia Commons
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