En fait le Sénégal, c’est un peu l’Irlande de l’Afrique. Ils jouent en vert, leurs fans sont sympa, mais ils sont pas terrible au foot…
Le match en deux mots
Les Lions ont bouffé du Lion.
L’homme du match
Jude Bellingham. Le milieu né en juin 2023 (selon Philippe Von Burg) et qui a donc 19 ans, est un diamant brut. Au four et au moulin, il est à l’origine des deux premiers buts, avant de s’éteindre un peu en seconde période, à l’image de son compère du milieu, Rice, un peu (es)soufflé. Na, na na nananana, nananana, Hey Jude…
Côté sénégalais, à noter la grosse performance d’Ismail Jakobs, véritable filtre défensif et qui a bu du petit lait face à Walker et Saka. Sacrément fort, ce Jakobs !
La buse du match
Aliou Cissé, qui n’a manifestement pas fait une grande préparation tactique avec ses joueurs, bien naïfs. Pour persévérer dans l’erreur, après une première période pas forcément mauvaise mais terminée avec deux buts dans Sabaly-se, il fait trois changements… qui ne feront que mettre son équipe encore plus au fond de le trou (oui, c’est la nouvelle forme grammaticale correcte, l’ancienne est apparemment trop polémique). Certainement que Cissé s’est dit à la pause « Un Matar’s et Sarr repart », mais c’est raté. On l’aurait entendu s’écrier à la fin du match que « Cissé ça, je m’en vais ».
Sinon, il est utile de mentionner que Maguire, sans être brillant, n’a pas été la buse du match. Ce qui est rare. Bon, il reste aussi rapide qu’une décision de la VAR, mais il n’a surement pas été aidé en cela par les panneaux de limitation de vitesse figurant sur l’avant des maillots sénégalais.
Le tournant du match
L’arrêt de Pickford, lors de son face à face avec Dia. Une main ferme comme ça, on voit l’habitude du pilier de pub anglais qui doit tenir sa pinte. Quelques minutes plus tard, Henderson pouvait conclure une action d’école et, déjà, plier le match.
L’esthète du match
Les supporters sénégalais, hauts en couleur comme peu de fans depuis le début de ce mondial. On s’est même surpris à entendre des guggen en première mi-temps. De là à se demander ce que la Schtrabatze de Saxon faisait à Al Khor, on vous avoue qu’on n’en Sarr rien.
Le geste pourri du match
Le fait d’avoir laissé Nick Pope sur le banc. On aurait bien voulu voir le duel divin entre Pope et Pape (Gueye). Au lieu de cela, le Grand Pope est resté, chevaleresque, assis dans le sanctuaire des Three Lions.
Le chiffre à la con
7. Comme le numéro qu’aurait dû choisir Shaw. Ou le 6, à la rigueur.
L’anecdote
On a attendu en vain une simulation grotesque du milieu Pathé Ciss. Quel cinéma ça aurait été…
Si le match avait été une chanson : Afrique Adieu
Bien sûr, il reste le Maroc, mais ça se complique sérieusement dans ce Mondial pour les représentants du Berceau de l’Humanité…
Le Doha dans le cul
Celui que n’arrête pas de se prendre, match après match, Samuel Eto’o et ses pronostics foireux. On en a déjà parlé sur ce site, mais c’est tellement drôle qu’on vous le remet. Même Chantal de la compta, qui ne connaît du foot que CR7 et Yann Sommer, n’aurait pas pondu un foutage de gueule pareil dans le concours du bureau. Pour rappel, le voici :
Voici le pronostic de Samuel Eto’o pour ce mondial avec une finale Cameroun – Maroc. pic.twitter.com/dVz0Mu81Go
— Le Kpakpato Sportif (@LKsportif) November 11, 2022
Et vous osez rire de notre indice MILFF…
La minute Johan Djourou
On a eu droit à un Von Burg en grande forme ce soir ! Le match à peine commencé, il nous apprend que « Aliou Cissé est annoncé malade. Effectivement on voit qu’il a le teint… un peu… vitreux. » Bien esquivé !
Ensuite, il nous explique que les Sénégalais « doivent avoir envie de venger leurs cousins Camerounais » éliminés en quarts du mondial 1990 par l’Angleterre. Je me demande si, quelque part en Afrique, les journalistes ont annoncé que les Anglais voulaient certainement venger leurs cousins français pour 2002.
Ensuite, au retour de la mi-temps, Philippe nous annonce que « le numéro onze, Ciss, sort ». On vous laisse prononcer cette phrase à haute voix, vous verrez qu’elle est pas évidente à comprendre en live.
Enfin, Von Burg se plaint du manque d’ambiance dans le stade, sûrement à cause du manque de bière, qui font que les fans anglais se rendent compte qu’ils chantent faux et préfèrent donc s’abstenir. Ne change rien, Philippe !
La minute de silence pour les ouvriers morts
(…)
Le pronostic d’avant-match selon l’indice MILFF (Match Index Losail Forecast Football)
Le pronostic était limpide, on allait assister à une victoire du grand favori sénégalais face à l’outsider anglais. Mais les surprises arrivent, même avec notre pourtant presqu’infaillible indice. L’autre grand favori saoudien déjà sorti, la finale sera donc obligatoirement Maroc-Brésil. Vous l’aurez lu ici en premier.
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