Le cartel de Kaly berne YB

Oui Ludo ! Bien joué la solidarité romande ! Après le derby lémanique, le coach du LS avait déclaré : « On essayera de rendre service à Servette le week-end prochain ! ». Chose promise, chose due. Lausanne a renvoyé l’ours bernois dans sa fosse, en YB-rnation.

Le match en deux mots

Ou plutôt en deux mi-temps.

Oui, pour une fois le LS a (bien) joué pendant un match ENTIER. C’est quand même mieux et ça change pas mal la donne. Car après une belle entrée en Sène, Lausanne a su faire le dos rond en seconde période pour empocher trois points capitaux qui lui font quitter la place de barragiste.

L’équipe de Magnin a montré qu’elle avait du caractère et du répondant. Tous les joueurs ont fait preuve d’un engagement total et le message suivant est désormais passé : si Loucif-rotte, l’on s’y pique ! Même le solide défenseur d’YB Camara, de son nom complet Mohamed Ali Camara, s’est fait bousculer pendant plus de 90 minutes et a fini dans les cordes, une épine dans le pied tel Doumbé.

Les fans du LS qui découvrent que leur équipe est capable de jouer une deuxième mi-temps.

L’homme du match

Noë Dussenne.

L’ancien capitaine du Standard de Liège a réalisé une performance taille patron. Puissant et solide dans les duels, toujours bien placé défensivement, avec plusieurs tacles salvateurs, il a également été une menace constante sur les balles arrêtées offensives. Jusqu’à inscrire le 2-0 sur une belle reprise de volée. Un match complet, bien garni et parfaitement assaisonné, avec Dussenne et du poivre.

Après la rencontre, le Belge a déclaré au micro de la RTS qu’il attendait ce but depuis longtemps et que : « C’est pour ça, je mets mes cheveux comme Pippo Inzaghi ! ». Heureusement, contrairement à lui, il n’est pas né hors-jeu.

La buse du match

Jöel Monteiro, pour sa faute stupide qui amène le penalty et l’ouverture du score du LS. Comme quoi, la maladresse est une affaire de famille. Merci Elton pour l’héritage.

Cette action provoquera d’ailleurs la colère de son coéquipier Amenda, qui écopera d’un carton jaune. Un épisode nommé : Amenda, l’ire.

Le tournant du match

YB aurait pu rapidement prendre l’avantage dans ce match, lorsque Meschack Elia se retrouvait en position idéale après 3 minutes de jeu. Heureusement, l’attaquant bernois croisait trop sa frappe. Étonnant, car Elia, il a ce je n’sais quoi, que d’autres n’ont pas, qui nous met dans un drôle d’état. Ce don du ciel…

Le geste technique du match

Au LS, les goals sur balles arrêtées (on ne compte pas les penalties) sont aussi rares que les matches sans carton jaune de Dussenne. Il est donc important de souligner quand les Lausannois marquent sur ce genre d’exercice. Qui plus est un bien joli but, avec cette merveille de passe de Pafundi et cette reprise très propre de Dussenne.

Et Pafundi merci qui ?

L’arche de Noë, illustration.

Le geste pourri du match

Au vu de la physionomie du match, on comprend un peu mieux pourquoi YB est actuellement sur un trône vacillant. Le nouveau coach Jöel Magnin (à ne pas confondre avec « Je hais Magnin ! », phrase bien connue dans les travées de la Tuilière), qui a remplacé Raphaël Wicky, a du pain sur la planche pour conserver le titre de champion de Suisse et ainsi empêcher un drame national (ou plutôt romand) en cas de sacre grenat (beurk).

En effet, les Jaune et Noir ont manqué de piquant et de venin tout au long de la rencontre. Pour tout dire, les attaques d’abeilles auront été plus nombreuses la semaine dernière à Indian Wells qu’en ce dimanche à la Tuilière.

Letica n’a ainsi eu qu’un seul arrêt à effectuer. Cédric Itten a été aussi transparent que la concurrence de Poutine, bien muselé par la paire Dussenne – Szalai. Heureusement, car Itten faut pas 40 à toi, Cédric, pour la mettre au fond.

Habituellement, Sandro il Lauper pas un de ballon au milieu de terrain. Pourtant, face à Lausanne, il a multiplié les pertes de balle, pris à la gorge et asphyxié par l’omniprésent trio composé de Custodio, Bernede et Pafundi.

Bref, il faudra que YB se Magnin peu le popotin s’il entend accrocher un nouveau titre.

Le chiffre à la con

11’278. Comme le nombre de spectateurs présents en ce dimanche à la Tuilière.

Un match placé sous le thème des écoles, avec plus de 1’000 enfants invités. Et plus précisément 1’011, puisqu’il y en avait également 11 sur le terrain qui portaient bien leur nom : Young Boys. Mais ceux-ci avaient visiblement décidé de faire l’école buissonnière.

Au final, l’écolier le plus en vue dans le stade aura été Pafundi.

L’anecdote

1. Le saviez-vous ?

Loris a été Benito, pourtant ça ne l’a pas empêché de se faire les ligaments croisés lors de la dernière confrontation face au LS le 3 février dernier.

2. Le saviez-vous ?

Le numéro 20 de YB souhaite percevoir son salaire uniquement en Cheikh ou en Niasse de billets.

L’archive du match

C’était bien la II de YB dimanche ?

La rétrospective du prochain match

Après la trêve internationale, le LS s’en ira défier GC en terre zurichoise. Un match capital agendé au 1er avril. Pour éviter la mauvaise blague et ne pas terminer en queue de poisson, Ludovic Magnin devra se passer des services de ses deux buteurs face à YB : Sène et Dussenne, qui ont accumulé respectivement 4 et 12 (!) cartons jaunes.

Le coach vaudois enregistrera par contre le retour de Roche, suspendu face aux Bernois.

Roche face à YB : illustration.

Magnin pourra également compter sur le retour en forme de Diabaté, auteur d’un excellent match contre Young Boys. Depuis sa mise à l’écart contre Winterthur (il avait été puni pour être parti se marier en France en pleine semaine), c’est Fousseni plus le même joueur. On le sent enfin prêt à inscrire son premier but sous les couleurs lausannoises.

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