Du (s)Ouchy à se faire

Au stade Olympe-Hic de la Foutaise (euh, Pontaise pardon), le premier derby lausannois au plus haut niveau de l’élite du football suisse a accouché (non, pas toi Akichi) d’un score de parité : 2-2. Sène qu’un point pour le LS, qui continue de faire du surplace au classement. C’est clair comme de l’eau de Roche, l’équipe de Ludo n’a toujours pas décidé de se Magnin le cul.

Le match en deux mots

Le match et l’état de mon crâne au moment d’écrire cet article se résument par le nom du numéro 5 du SLO : Hajrulahu.

Comprenez : aïe, oula, ouh !

L’homme du match

Ça aurait pu être Magnin, pour son changement à la mi-temps. Du jamais vu.

Dans l’idée, c’était malin : lancer la DSK (Diabaté, Sanches, Kalu) pour tenter de (se) faire le ménage au milieu du terrain. Mais il aurait dû se douter que DSK et ordre ne font pas bon… ménage. Du coup, Diallo dans le gaz.

La buse du match

Selon Blue Sport, ce serait un certain Noë Duchenne. Ils ont d’ailleurs oublié d’ajouter qu’il a mal fait son bouleau défensif et que c’est en partie à cause de lui si le LS a un peuplier dans les dernières minutes.

Sans vouloir hêtre méchant, c’est clair que son pénalty manqué frêne les ardeurs de son équipe. Sans parler de son autogoal, qui a engendré une fin de match à la saule-qui-peut.

Bref, le défenseur belge a sauvé les Lions de Stade Lausanne Ouchy de la déroute. C’est ce qu’on appelle l’arche de Noë.

Le tournant du match

Bon, si Ludo le dit…

Le geste technique du match

Cette merveille de coup franc de Samuel Kalu, seul éclat dans cette triste première mi-temps.

Malgré ses 72 ans, le cousin éloigné de Joseph Marie (ça ne s’invente pas) Minala a prouvé qu’il avait une jolie patte droite, en plus de quelques dribbles chaloupés intéressants. Attention tout de même, il n’y a qu’une syllabe entre un dribble chaloupé et un dribble Kalupé.

Le geste pourri du match

Ce serait dangereux de casser du sucre sur le dos de Diabaté, car on n’a malheureusement pas d’insuline sous la main, mais force est de constater que son entrée en jeu a été catastrophique, avec un festival de contrôles ratés. En même temps, on comprend un peu mieux pourquoi :

Photo officielle de l’équipe pour la saison 2023-2024 (sans trucage). Pas facile de voir le ballon dans ces conditions.

Le chiffre à la con

4.7%. La proportion de fans du SLO parmi les 5’254 spectateurs de la Pontaise. Car oui, l’équipe d’Ouchy intéresse 250 personnes à tout casser. D’ailleurs, leur SLO-gan est super bien trouvé : « Plus qu’un club, une famille ! ». C’est raccord, puisque leurs seuls spectateurs sont les membres de la famille des joueurs.

« Chers supporteurs du LS, merci de ne pas allumer d’engins pyrotechniques, surtout aux couleurs de Stade Lausanne ! »

L’anecdote

Le saviez-vous ? Prêté cette saison au SLO par le PSG, Ismaël Gharbi n’a pas le droit de s’exprimer publiquement. Car en plus d’interdire à ses joueurs de performer lors des matches à enjeu (au hasard, en huitième de finale de la Ligue des Champions), le club de la capitale française n’autorise pas sa jeune pépite à répondre aux journalistes. On imagine que le PSG a tiré certaines leçons suite aux déclarations de Galtier sur les chars à voile. Ou alors c’est simplement parce que Gharbi, en verlan, ça donne Bigard. Et avec un nom pareil, y a forcément des conneries qui sortent de sa bouche.

L’archive du match

Les confrontations entre le LS et SLO étant récentes, il n’y a pas d’archive à se mettre sous la dent concernant ce duel. Du coup, on a trouvé autre chose qui correspond plus ou moins : derby pâlot, match nul, soleil sympa suivi d’une bise glaciale, stade déserté, souvenirs de football prestement estompés, niveau technique faiblard, absence d’idée de jouer pour jouer, etc.

La rétrospective du prochain match

En débarquant à Lausanne, INEOS avait déclaré vouloir concurrencer le FC Bâle à moyen terme. Promesse tenue, puisque le LS affronte les Rhénans le week-end prochain dans un duel direct ! « In EOS we trust ». Éos, déesse de l’aurore. INEOS, dieu de l’horreur.