Le grand bingo ZSC-LHC

Après le foot, le ski et le tennis sur la RTS, retour à nos premières amours hockeyistiques. Un dixième bingo, ça se fête ! Et si en plus on peut y associer les mots « LHC » et « finale de National League » autrement que dans un article de science-fiction particulièrement peu crédible, difficile de trouver une raison de se priver de la joie de remplir les 25 cases du jeu préféré des contemporains de Michel Drucker.

De notre canapé à la Swiss Life Arena en passant par sa collègue Vaudoise, on a assuré (hin hin hin) le suivi des joutes valdo-zurichoises à travers notre grille qui s’est contentée d’une focalisation sur le duel qui nous occupait plutôt que de céder à la facilité du « match après match », des séries qui se jouent « sur des détails » et autres « le match III / V / VI est décisif » ou encore « une finale ça ne se joue pas, ça se gagne » génériques des playoffs. D’autant que cet article se serait achevé après un paragraphe sur les mots de Damien Riat lors de son interview d’entre-deux-tiers de l’Acte I, au cours de laquelle il a parcouru tous les chapitres du Grand Guide des Clichés un peu Gênants des Séries Finales, troisième édition augmentée et préfacée par Jan Alston (disponible aux éditions Xyloglossie).

Mardi 16 avril, Acte I

18h45: Sortie de l’alignement lausannois sur les réseaux. A la surprise générale, Henrik Haapala réapparaît pour la première fois depuis le 3 février alors que Christian Djoos (sans pression, mais avec pulpe) est annoncé malade. Test ADN ou pas, il paraît assez clair que le numéro 25 finlandais ne se trouve pas à Montferrand-le-Château. Et d’une !

20h00: Premier gros plan sur le protège-dents de Sven Andrighetto qui pourrait effectivement aisément servir de veilleuse dans la chambre de la filleule du soussigné. Pas sûr qu’elle arrive à s’endormir.

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« Hillary’s blind, right ? » « She will be after tonight. »

20h07: Régis Cerf nous informe sur MySports que nous avons affaire à « deux équipes avec quatre blocs capables d’évoluer à un haut niveau ». Encore un petit effort, on y est presque… Gary Sheehan enchaîne: « Ouais, il y a de la profondeur. » Voilà !

20h09: Cerf: « Chris Baltisberger est treizième attaquant, ça en dit long sur la profondeur. » Et de deux mentions ! Plus que trois ! Bon, comme il paraît que la série pourrait être longue (ou pas), on a encore au moins six matches pour les obtenir.

20h27: Missile de Riat dans la lucarne en power play. La première case de notre bingo se montre soudain bien indécise sur ses choix de vie.

20h39: Jiří Sekáč est en feu. Aucun souvenir du gars qui enfilait péniblement le maillot floqué du numéro 92 jusqu’au mois dernier. Voilà qui tombe bien puisqu’Antti Suomela Suomfaitactedeprésencetrèsdiscrète et on ne dira pas qu’Henrik Haapala du tout, mais il est quand même très peu utilisé par Geoff « Academy » Ward sur le quatrième trio offensif.

20h52: Le LHC mène 1-0 après une période, on demande son avis au président Patrick de Preux à la pause: « Alors il y a peut-être moins de pression sur nous que sur eux… » Bon, pas de mention du fait que son équipe n’a évidemment rien à perdre, mais c’était clairement implicite.

20h58: Toujours 1-0 pour les visiteurs, Riat vient d’ajuster la transversale, Zurich est acculé. C’est nous ou les Lions (ceux qui jouent en bleu) découvrent l’adversité et ne sont pas forcément ses plus grands fans ? Effectivement, et ils le font savoir en renversant le score 12 petites minutes plus tard.

21h28: Christian Marti subit une violente charge et n’est pas loin de cocher sa propre case, triple Lutz carpé en prime ! Les juges risquent d’ôter quelques points de style au Brian Joubert de Bülach après sa réception pour le moins hasardeuse.

Le lendemain, 16h10: Matthias Davet, dans les colonnes francophones de Blick, nous informe que « pour le supporter romand neutre* », cette finale du LHC est une nouvelle chance. Une chance de prouver aux Zurichois, Zougois, Bernois ou Davosiens que le hockey de ce côté-ci du Röstigraben peut être intéressant à suivre et, surtout, est capable de gagner. Mais aussi, pour le Lausanne HC, qu’il ne se résume pas simplement à une bande de bandits sur la glace. » Les bandits ont été évoqués, le canard a pignon sur rue à Zurich (comme toute la presse… romande), c’est validé !

*Cette race aussi légendaire que l’Atlantide en l’existence de laquelle on pensait que seule la RTS faisait semblant de croire.

Jeudi 18 avril, Acte II

19h50: Absolument TOUT Lausanne est au match. On a même aperçu Daniel Atienza dans les travées. Les WAGs dans leur ensemble ont été traînées de force jusque dans les tribunes dans leur rutilante veste rouge et blanche floquée du nom de leur tendre moitié. On les voit d’ailleurs parfois à l’écran géant, en général en train de pianoter sur leur smartphone. On a vu des Journées Oser tous les Métiers plus inspirantes.

Toutes les rédactions semblent avoir envoyé un ratio de 1:7 en termes de journalistes qui sont présents pour couvrir l’événement et ceux qui le sont en mode loisir et la tribune de presse déborde presque autant que notre chope de panachée. Même L’Equipe avait mandaté un envoyé spécial (ou pas au vu de la photo d’archives qui accompagne l’article). Il va sans dire que la file menant aux trois urinoirs d’apparat en fonction les soirs de grosse affluence s’est rallongée en conséquence.

L’alignement du LHC défile sur le Vidéotron. Comme prévu, Robin Kovacs joue, comme quasiment à chaque fois à domicile depuis le début de ces séries finales. La première case du soir n’aura pas attendu avant de tomber ! Même si on se demande si la partie « de manière incompréhensible » de ladite case a toujours lieu d’être après la passe hallucinante dont le Suédois (qui est le premier surpris) se fait l’auteur bien plus tard sur le 3-2 de Riat.

On n’avait malheureusement pas prévu de case pour le coup de la panne en début de match.

20h19: Deux cases s’enchaînent très rapidement: peu après l’ouverture du score de Sven Andrighetto, le power play vaudois fait vraiment tout ce qu’il faut pour faire tomber la toute première alvéole de notre bingo, par excès de timidité pour sa première sortie à domicile en finale de l’histoire probablement, mais qu’à cela ne tienne: Michael Raffl enchaîne une charge mo-nu-men-tale sur Mikko Lehtonen et un but dans une cage désertée après un mouvement somptueux de la paire Ken Jäger – Tim Bozon. Il marquera encore (et pas seulement les esprits) en power play, servira d’audioguide de la patinoire à Andrighetto toute la soirée (le tout agrémenté de belles anecdotes sur l’histoire du nouveau chaudron, on en est certain) et aura même la grandeur d’âme de laisser sa couronne de meilleur homme du match à son compère Bozon. Case irrémédiablement et fièrement cochée.

Le chiffre des conséquences sur l’amour-propre de Lehtonen n’a pas été communiqué.

21h17: On nous fait remarquer que l’intensité d’un shift moyen de Sekáč est absolument exceptionnelle. Ce qui pourrait expliquer qu’il ne joue que 3 semaines par saison. Et nous fait évidemment penser à l’éventuelle reconduction de son contrat et sa rentabilité dans l’absolu. On coche. Avec l’encre de nos yeux au vu de l’émotion qui nous étreint en fin de match.

22h31: Lausanne l’emporte 4-2 et on se dit que c’est drôlement mérité. Les Lions Rouge et Blanc semblent pour l’instant capables de pousser le curseur un peu plus loin que leurs homologues de couleur pâle quand ils jouent pied au plancher même si le niveau… plancher justement des ZSC Lions nous semble dangereusement plus élevé que celui de leurs hôtes du soir. Le LHC surjoue-t-il ? A ce stade on s’en fout et on commande une dernière tournée à la buvette. On a quand même eu très peur que ça suffise malgré tout aux hommes de Marc Crawford pour mener 2-0 dans la série, ce qui aurait probablement poussé Andy Roddick, dans le prochain épisode de son nouveau podcast Served, à sortir son désormais fameux « it’s a math contest, not an art show », une bien jolie paraphrase du non moins célèbre « c’est pas comment, mais combien ».

22h31 et 18 secondes: Dernier éclair de lucidité avant de sombrer dans l’euphorie la plus totale: on a jeté un oeil aux visages surnuméraires zurichois deux rangs derrière nous en tribune et cette fois on en est sûr: l’adversité, ils kiffent pas des masses. On coche soigneusement.

Samedi 20 avril, Acte III

Comme il n’y a eu presque aucun article sur Michael « Unsung Hero » Raffl depuis le début de la série, on vous met sa photo. Pour ceux qui ne l’ont jamais vu (la plupart d’entre vous on présume), c’est le mec en blanc avec un « C » sur le torse. Vous verrez, il est pas trop mauvais.

La veille, 21h45: C’est foutu pour notre bonus. L’outsider suisse sort vainqueur face au grandissime favori français pourtant privé de l’immense Tim Bozon en amical à Bâle (2-0).

19h50: Annonce des lineups sur l’écran GÉANTISSIME (on ne se remettra jamais de la taille de ce machin) des lieux. Kovacs est aligné à l’extérieur. Notre bingo n’est pas loin de fermer boutique.

20h07: Notre match a à peine débuté qu’on apprend que Fischer et sa réserve (l’équipe type est sur la glace de la Swiss Life Arena ce soir) ont réalisé l’exploit de s’imposer pour la deuxième fois consécutive face à l’ogre français (3-2 a.p.). On ne l’avait vraiment pas vue venir celle-là.

20h07 et 12 secondes: Le quatuor arbitral pénalise Fabian Heldner pour… pourquoi d’ailleurs ? Juho Lammikko et les trois dents qui lui restent ne se font pas prier pour ouvrir le score pendant que Lawrence Pilut se fait impunément décapiter sur la ligne bleue. On avoue qu’on a été naïf: pas de case complotiste incluant un arbitrage maison potentiel au cas où le Z (comme Zorglub) se trouvait en difficulté face à l’usurpateur romand. Tant pis pour nous.

Des zèbres qui arbitrent un duel de lions, on se croirait dans une pièce de Ionesco.

20h14: Au vu de la tournure des événements, la SO commence à lancer les pièces détachées de son tifo en direction de la tribune en contrebas, tribune où pas mal de supporters lausannois – dont nous – ont trouvé refuge. On se demande si on ne devrait pas écrire un truc comme « JE SUIS DES VÔTRES, NE TIREZ PAS » sur notre nuque au cas où (ou quelque chose de plus court au vu de la partie du corps engagée). Mais surtout on se demande comment des locaux peuvent décider de payer une blinde pour s’asseoir ici toute la saison, à portée de chants, insultes et autres projectiles du kop adverse (et avec un méchant angle mort dans le coin opposé de la patinoire au niveau visibilité). C’est quand même assez spécial. Le matos du tifo rouge, bleu et blanc local n’a même pas été distribué dans notre zone, qui grouille pourtant aussi d’autochtones, qui ne manqueront d’ailleurs pas d’être goguenards à la sirène finale après avoir quand même vachement paniqué pendant 10 minutes en deuxième période (« Schön, eh ? » Oh ta gueule). Bref, encore un truc auquel on n’a pas pensé dans ce bingo finalement chiant comme la pluie (ça tombe bien, la météo est clairement le sujet de conversation numéro 1 ici à Zurich depuis cet après-midi pour le moins froid et humide).

On a mis un moment à capter que cette chope de bière entourée de deux croissants était censée représenter le trophée et une corde (probablement pour se pendre après la première décision arbitrale).

20h35: Et but de Suo… ah ben non, on était sûr qu’il avait dévié, mais la réussite est attribuée à Théo Rochette et il semble effectivement bien que ce soit le défenseur Dario Trutmann qui a dévié le tir du numéro 90, digne successeur d’Eric Himelfarb (ou pas du tout). Au temps pour nous. La case du triplé finlandais à l’extérieur reste immaculée.

21h36: Les Zurichois sont revenus en mode rouleau-compresseur après un power break assez malvenu (soyons honnêtes). On est passé de 1-2 à 3-2 en deux minutes et demie et les klap-klap (mais quelle engeance !) de nos voisins jusque-là bien muets sont soudain revenus à la vie. Il est temps pour nous d’aller tester la fameuse stat’ très avancée des expected urinals. Et il faut bien l’admettre, le nombre de pissoirs au mètre carré est bien supérieur à celui qui a cours à la Vaudoise aréna (on le rappelle: environ trois pour 9600 personnes). Ou alors c’est le Zurichois qui pisse drôlement plus vite. Toujours est-il qu’on est de retour à notre siège en 5 minutes chrono. Il faut leur laisser ça à ces Bourbines: la sauce de leur burger a clairement des ingrédients en commun avec le béton qui a servi à bâtir leur nouvelle enceinte, le verre consigné et donc recyclable est encore une notion étrangère à leurs contrées, le concept du klap-klap mérite clairement de finir dans le même cercle de l’enfer que la vuvuzela, mais ils savent y faire en termes de plomberie. Sans oublier la sosie cam drôlement plus réussie qu’à Lausanne. Même si choisir un sosie (féminin qui plus est) de Hugo, star légèrement enveloppée de la série Lost (20 ans déjà putain !), est pour le moins risqué quand même…

Photo aussi bien cadrée qu’un tir vaudois en power play.

22h26: La recherche effrénée de synonymes évoquée par notre bingo semble toucher à sa fin: le terme « Lions du Léman » semble désormais faire l’unanimité pour ne pas se mélanger les pinceaux entre les Rouge et Blanc et les… Lions de la Limmat (terme officialisé le lendemain !). Tant que Genève ne décide pas de changer d’animal-totem, assez peu de sang devrait être versé au sujet de ce nouveau label.

Oui, mais lequel ?

Le lendemain, 11h16: Comme on en a un peu marre d’être constamment trempé et que la grêle n’est pas forcément notre meilleure pote, on décide de rentrer en Suisse romande. Et on se dit qu’on a (encore) oublié une case qui aurait pu faire fureur: le fameux concours proposé par le 24 heures / Blick / le LHC / les ZSC / la chaîne du bonheur / etc. pour gagner des places (assises, debout, accroupies, VIP) avant chaque Acte de cette finale. Ils en avaient gardé combien sous le coude de ces places pour en faire gagner autant ? On commence à comprendre les raisons de la pénurie… #NousSachons

Mardi 23 avril, Acte IV

La veille, 9h26: Marcel Allemann, rédacteur germanophone de Blick (traduit en français fédéral par DeepL sur Blick fr), n’a pas bien compris quels sont les narratifs d’usage dans cette finale: selon lui, grâce à Yannick Weber, « la pression est à nouveau du côté de Lausanne ». On rappelle quand même à toutes fins utiles que Lausanne joue sans pression et n’a rien à perdre. Non mais.

8h15: Lecture matinale d’une interview du CEO Chris Wolf sur le renouveau du LHC. Il nous apprend que « si tu expliques l’intérêt à la personne qui lave les couverts de bien le faire, car une personne va payer 450 francs pour manger avec, il se sentira valorisé ». En termes de déconnexion, ça se pose là avec la dernière intervention de Gabriel Attal dans un internat français… 🫣 Cela revient-il à dire que ces gens nettoient sans pression et n’ont rien à perdre ? Ceux qui essuient les plâtres sur la glace, oui: il semblerait que l’équipe locale ne remporte que 39% des Actes IV depuis 25 ans, aucune raison de paniquer donc.

18h00: Notre dernier ongle vient d’y passer. Trois jours entiers sans match, on a atteint la limite. Assistera-t-on à la victoire ahurissante d’un Lion pour la quatrième fois consécutive dans cette série ?

18h45: Robin Kovacs est aligné pour la troisième fois de suite et on n’ose vraiment plus dire que c’est incompréhensible. Surtout après le missile qui transperce Simon Hrubec de toutes parts aux environs de 21h02 (2-0).

La tension est à son comble au terme de ce numéro de haute voltige. On a frôlé la faute de carre à plusieurs reprises.

20h00: Malgré le magnifique tifo (que va-t-on faire de toutes ces feuilles blanches et rouges en ce Earth Day 2024 ?), on sent que l’atmosphère a évolué depuis jeudi dernier. Tout le monde est crispé, autant sur la glace que dans les tribunes. On est clairement passé du « on est hyper content d’être là et on espère marquer un but » au « euh… mais on pourrait gagner !!! » et ça change clairement la donne. D’autant que Zurich, c’est comme les CFF: à chaque changement de Rohrer, on a peur. Bref, on n’en mène pas large et on se dit que le LHC ne joue peut-être pas sans pression et aurait presque un petit quelque chose à perdre après tout…

22h05: Denis Malgin prend 2’+2′ pour un coup de crosse. Crawford s’explique de manière véhémente avec l’arbitre, mais il prend soin de cacher sa bouche avec sa feuille de notes. On voudrait nous empêcher de compléter notre grille qu’on ne s’y prendrait pas autrement…

Y’en a qui trichent (mais qui ne toussent pas apparemment)…

22h25: La faillite de notre grille est totale. Après les exploits d’Andrea Glauser (celui qui a réussi dans la famille) sur le 1-0 et son sauvetage épique à 3 contre 5, la réduction du score du renne letton du Père Noël zurichois et la deuxième trouée offerte par le décidément bien brave Hrubec en 9 minutes, c’est Cody Almond qui clôture les débats avec un authentique home run dans la cage vide. Et on ne vous parle même pas de la performance XXL (sans mauvaise blague culinaire pour une fois) de Ronalds Kenins. Autant de cases qu’on était à mille lieues d’imaginer.

Eh mais il n’y aurait pas quelques sièges vides là-bas derrière ? 😱

Le lendemain, 10h00: La vente des billets avec accès prioritaire aux abonnés et suiveurs réguliers (on traduit: la connexion de tout un chacun à la billetterie moyennant la connaissance de l’adresse lausannhc.ch et suffisamment de jugeote pour cliquer sur l’onglet « billetterie », mais quel fiasco bon dieu) est en cours. 32 minutes plus tard, on obtient miraculeusement notre sésame pour le lever du trophée de Patrick Geering et on comprend que tout cela va nous coûter TRÈS cher: en effet, en grand naïf devant l’Eternel, on avait réservé de longue date un TGV pour Paris, un Eurostar pour Londres et un billet pour le match retour de demi-finale de Women’s Champions League entre Chelsea et Barcelone le… samedi 27 avril. Voilà qui nous rappelle étrangement notre séjour de trois mois à… Londres entre mars et juin 2013 et notre retour-express pour l’Acte II d’un certain Langnau-LHC (400 balles facile entre l’avion, le train et le billet) pour finalement écouter l’Acte… VI décisif à la radio depuis Ealing. Cette année on a tout annulé et on reste. Conclusion: une défaite piteuse nous attend. LHC, ce pays est décidément trop petit pour nous deux. C’était pas dans le bingo, mais il fallait bien qu’on vous la raconte. Surtout deux jours après la publication de nos pires arnaques financières.

Quoique, en fait si: on coche la case du gars ivre qui vend un rein pour se procurer un billet.

« BE THERE », hein ?

Voilà, on s’arrête là. D’ailleurs la série aussi, non ? Avec un sec 4-0 pour le Z, c’est ça ?

Résultat des courses. N’hésitez pas à finir pour nous d’ici samedi, voire mardi prochain !

A propos Raphaël Iberg 175 Articles
"Chaque matin on prend la plume parce que l'on ne peut plus faire autrement sous peine de malaise, d'inquiétude et de remords." Maurice Leblanc

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2 Commentaires

  1. En tant que grand fan du GSHC, mais aussi fervent défenseur de la solidarité romande: allez Lausanne!
    Et un grand merci pour cet article exceptionnel!

    • Merci pour ce commentaire qui me fait chaud au coeur et bravo pour ton attitude chevaleresque ! Je n’aurais pas hésité une seconde avant d’encourager Zurich bruyamment face à Genève 🤣

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