Dix bonnes idées pour faire gagner la France

Vous l’avez vu comme nous, une voiture de France Télévisions a honteusement tenté d’assassiner deux coureurs qui avaient le seul tort d’être Espagnol et Néerlandais et dans le but de permettre aux coureurs de l’Hexagone de briller. Voici dix autres solutions pour qu’un Français puisse gagner enfin une étape cette année sur le Tour.

Flecha, Hoogerland, Sanchez, Casar et Voeckler étaient échappés depuis déjà bien longtemps et semblaient partis pour aller se disputer la victoire d’étape du côté de St-Flour. Trois étrangers contre deux Français, la balance était déséquilibrée, une voiture suiveuse a alors décidé de faire le ménage.En tentant de doubler le groupe d’échappés, le collègue de Gérard Holtz a fait un écart. Il a proprement taclé Juan Antonio Flecha, qui s’est envolé avant de propulser Johnny Hoogerland dans une clôture. La France pouvait respirer, Thomas Voeckler n’avait plus de concurrence pour le maillot jaune. Sandy Casar a en revanche manqué le coche et n ‘a pas gagné l’étape. Pourtant, le «pilote» avait fait le plus dur.

Toujours sevrés de succès sur cette Grande Boucle 2011, les Français doivent donc se montrer créatifs pour pouvoir enfin l’emporter. Puisque shooter les adversaires ne suffit pas, CartonRouge.ch propose dix pistes aux organisateurs pour enfin arriver à leurs fins.

1. Organiser un contre-la-montre d’orientation.

Comme il y aura forcément au moins un coureur appelé le «local de l’étape» par Jean-René Godard, il trouvera plus facilement son chemin sur ses routes d’entraînement et partira avec un gros avantage. Reste ensuite à mieux assurer sur le vélo que Casar dimanche…

2. Faire manger de la viande aux étrangers.

On l’a vu l’année dernière, un simple morceau de viande peut conduire à un contrôle positif au clenbuterol. Il suffit donc d’importer un peu de viande espagnole et de la faire ingurgiter aux coureurs lors de l’apéro post-parade de présentation avant le Tour pour pouvoir faire le ménage parmi tous ces vilains qui font rien que gagner des étapes et qui ne laissent que des miettes.

3. Interdire les ravitaillements en course.

Les coureurs français sont réputés pour leur manque de goût de l’effort. Interdisons donc les ravitaillements en cours d’étape ! Les athlètes étrangers transpireront et feront fringale sur fringale, tandis que les «bleus» arriveront tranquillement une heure après sans avoir avoir eu soif de l’étape et sans avoir versé la moindre goutte de sueur.

4. Faire des étapes de trois kilomètres.

Les Français étant les Champions du monde de l’attaque au kilomètre zéro, une course de trois bornes leur conviendra à merveille. Au pire, pour une fois, ils seront repris à moins de dix bornes du but et se partageront le prix de combatif de la journée…

5. Donner des munitions aux spectateurs.

Cela a souvent marché sur les routes italiennes. Lorsqu’un vilain étranger faisait la nique aux cyclistes locaux, les «tifosi» bousculaient certains athlètes venus d’ailleurs et organisaient un ingénieux système de «poussettes» pour leurs protégés. En distribuant deux-trois drapeaux PMU bien calibrés, il devrait être possible de les mettre dans les rayons de ceux qui jouent la gagne. Attention toutefois à ne pas rééditer certaines erreurs, comme lorsqu’un policier a manqué son coup et descendu Laurent Jalabert.

6. Faire des lâchers de bergers allemands dressés par Brice Hortefeux.

On connaît la politique d’immigration prônée depuis quelques années par le gouvernement français. Même si les Roms et les Maghrébins ne sont pas représentés sur la Grande Boucle, le ministère de l’immigration pourrait prêter ses brigades canines à la maréchaussée présente sur l’épreuve histoire d’y faire le ménage. Attention encore une fois, Yohann Gène, le premier Noir a participé au Tour de France, est Français et peut induire en erreur les canidés.

7. Suivre l’exemple des «Gros Cons».

Les immenses «Gros Cons» avaient, en leur temps, ouvert la voie à ce racisme sur route. Plutôt que d’arroser les cyclistes d’eau fraîche dans un col des Pyrénées, il suffit de verser de l’essence sur Andy Schleck ou Alberto Contador et de leur bouter le feu. A noter que l’idée de pisser dans les bidons est également bonne. Si vous avez trop bu le jour d’avant, il est même possible de faire d’une pierre deux coups.

8. Prendre le classement du plus combatif en lieu et place du classement général.

Le prix du coureur le plus combatif du jour récompense généralement un coureur français. Partis au kilomètre 0 et repris par le peloton après «s’être bien battus», les coureurs hexagonaux ont souvent, le lendemain, l’«honneur» de recevoir le dossard rouge. Certes, ce prix offert par des journalistes et les organisateurs ne sert à rien et est même à la limite du grotesque (Bravo, au tennis, tu as plus couru que ton adversaire alors tu passes quand même au 2e tour. Bravo, tu as shooté deux fois sur le poteau au football, alors on te file quand même un point), mais en modifiant le règlement, il sera alors facile de faire triompher la France.

9. Transférer des médecins espagnols.

La chasse aux sorcières dans le sport de haut niveau en Espagne a laissé par mal de savants fous sur le bas côté. Et ce, malgré les réussites foudroyantes de certains de leurs sportifs. En bons Europophiles qu’ils sont, les Français devraient leur ouvrir une aile de l’INSEP afin de mieux préparer les athlètes locaux aux dures lois du métier de cycliste. Ainsi, les colonnes des journaux ne seraient plus garnies par des tricheurs italiens, espagnols, colombiens ou russes et on pourrait enfin se doper tranquillement.

10. Autoriser les tandems.

Puisque les Français n’y arrivent pas tout seul, l’UCI devrait leur donner des dérogations afin qu’ils puissent se mettre à deux pour l’emporter. Imaginez les ravages que pourraient faire Sandy Casar et Thomas Voeckler en conjuguant leurs efforts ! Bon, en Suisse on pourrait faire Morabito/Cancellara, ça fait déjà plus rêver, non ?

Commentaires Facebook

5 Commentaires

  1. Quid des vélos électriques ?
    Les français semblaient tellement passionnés par le soi-disant moteur de Cancellara.

    Mais attention, pas en-dessous de 120 ch, sinon c’est inutile…

  2. rigolo, l’article. Ptite chanson sur le rythme de Douce France
    -Tour de France,
    suis dopé depuis l’enfance
    grâce au progrès de la science
    fini toujours en grand vainqueur
    mon sillage est truffé de mes breuvages dont les fans de mon âge se délectent avec bonheur
    Oui, je t’aime, avec toi jamais de problèmes, oui je t’aime, dans la victoire sans labeur

    Allez tous en coeux

  3. Bah ok EDTL… prenons un exemple… au hasard…
    TDF 1950 116 coureurs au départ.
    66 français au départ.
    18 Italiens
    16 Belges
    6 Hollandais
    6 Luxembourgeois
    6 suisses
    Vainqueur, UN SUISSE… ben ça…
    Effectivement y a de la marge…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.