10ème pays : l’Italie

Une fois n’est pas coutume, l’Italie ne partira pas avec les faveurs de la cote cette année. La Squadra Azzurra pourrait toutefois surprendre son monde en alignant les victoires de raccroc 1-0, et en défendant à 9, comme d’habitude quoi. Son match d’ouverture face aux favoris espagnols nous donnera les premiers éléments de réponse !

Pourquoi l’Italie ?

À titre personnel, après trois ans passés à l’ombre de la tour de Pise et sur les bords de l’Arno à goûter aux joies de l’apericena en m’étant certainement mérité le titre de meilleur ambassadeur de Suisse à l’étranger, quoi de plus normal que d’espérer une victoire de la Squadra Azzurra alors que notre Nati ne sera pas présente ? Ah, vous me demandiez pourquoi, au niveau foot, je soutiens l’Italie ? Parce qu’il y en a marre d’entendre les footix moyens ressasser l’habituel refrain simpliste hérité de Jean-Jacques Tillmann sur le soi-disant catenaccio italien lorsqu’une équipe, quelle qu’elle soit, décide de ne pas organiser de journée «portes ouvertes» et de ne pas laisser de béants boulevards à l’adversaire. Évidemment, les imbéciles qui n’y connaissent rien en football ne comprennent pas pourquoi les équipes professionnelles qui gagnent des titres ne jouent pas comme l’équipe de juniors F de leur enfant : un mec «rondelet» (pour ne pas dire gros) dans les buts et tout le reste de l’équipe en attaque, tous avec un pull de Messi qui leur arrive aux chevilles… Non, le football est chose sérieuse. Iriez-vous à la pêche sans canne ni hameçon? Sûrement pas, vous vous organiseriez avant ! Le foot c’est pareil: comprendre comment joue l’adversaire pour le contrer dans chaque secteur de jeu en réussissant à être toujours en supériorité numérique et frapper lorsqu’il ne s’y attend pas car, comme disait Helenio Herrera : «En football, c’est la surprise, la vitesse et les variations inattendues qui ouvrent les chemins du but.» Alors que de nombreuses équipes ont une organisation proche du jeu de dames, celle de la Squadra Azzurra s’apparente à un échiquier sous les mains de Kasparov : tout un art !
Vous convaincre à soutenir vous aussi l’Italie ? Trop facile ! Pensez à vos voyages d’études à Florence, Rome et Venise, villes qui possèdent bien plus de trésors que le Louvre et le British Museum réunis, sans avoir pillé aucune colonie. Pensez à nos supermarchés, à nos assiettes ou aux banques tessinoises  qui seraient si vides sans nos amis transalpins ? Pensez au monde triste dans lequel nous vivrions si Marco Polo, Cristoforo Colombo, Leonardo da Vinci ou Michelangelo n’avaient pas vu le jour. Pensez à la tristesse des téléjournaux s’ils n’étaient pas quelques fois égayés par les frasques du Clown Silvio ? Pensez à ces équipes qui écrasent leur adversaire 3-0 après 20 minutes de jeu, ôtant tout intérêt aux 74 minutes restantes. En soutenant l’Italie, vous avez la garantie de palpiter durant 95 minutes lors de chaque rencontre, d’assister à des retournements de situations, de vivre des matches épiques! Les rencontres les plus belles sont celles qui vous tiennent en haleine du début à la fin: c’est ça le football que l’on aime! Alors, faites comme Ciriaco Sforza, Marco Pascolo, David Sesa, Fabio Celestini, Tranquillo Barnetta, Diego Benaglio ou Michel Morganella: choisissez l’élégance et la dolce vita, forza Italia !

Pourquoi pas l’Italie ?

Il fut une époque, et elle n’est pas si lointaine, où personne ne semblait s’interroger sur le rapport entre arbitrage et titres. Dans une moindre mesure, en tout cas, que ce qui se fait aujourd’hui que l’Espagne domine le foot.
Ce n’est d’ailleurs pas pour rien, si, aujourd’hui, quand les fautes de Nesta dans les 16 mètres sont sifflées, le bon peuple crie au scandale. Après tout, il n’a jamais été habitué à voir des fautes sifflées contre les Italiens.
L’Italie, et ses clubs, ont toujours été favorisés par l’arbitrage. Prenons l’exemple le plus frappant, celui qui a tout gagné : Pipo Inzaghi, antithèse de l’attaquant classe, qui a inscrit un total impressionnant de 313 buts (clubs et sélection) qui se composent comme suit : 10 % sur pénaltys imaginaires, 15% sur passe décisive du poteau et 75% en position de hors-jeu. Ce joueur, fraîchement retraité, nous rappelle que la Squadra a une collection de trophée impressionnante, mais que cette collection a été obtenue en présentant, la plupart du temps, un jeu dégueulasse.
Sans nier la contribution de l’Italie à l’humanité en général (on leur doit quand même la FIAT Ritmo, les aqueducs, la pizza, et les jupettes, le reste, ils l’ont piqué aux Grecs), l’invention la plus dégueulasse de l’histoire du football est italienne et porte un nom qui fait froid dans le dos à sa simple évocation : Catenaccio.
Jamais, ô grand jamais, je ne pourrai soutenir un pays qui a inventé ce style de jeu et, bien pire, remporté des trophées avec. Même si, aujourd’hui, le catenaccio n’est plus la tactique par défaut de la Squadra, ce crime contre le football ne doit jamais être oublié, et le football italien ne doit jamais être soutenu par d’autres que les Italiens eux-mêmes.

Fais-nous rêver avec un souvenir du foot italien !

4 juillet 2006, Dortmund: à quelques minutes de la fin des prolongations, Fabio Grosso et Alex Del Piero inscrivent coup sur coup deux buts splendides qui éliminent les Allemands de «leur» Coupe du Monde au terme du match le plus intense et le plus beau de la compétition, la vraie finale en somme, la rencontre successive contre la France n’ayant été plus qu’une simple et logique formalité. En fait, de manière générale, le meilleur souvenir du foot italien, c’est l’Allemagne, surtout durant la kermesse du foot mondial: le «match du siècle» terminé 4-3 en 1970 ou encore la finale 3-1 de 1982. Nombreux sont les exploits des clubs italiens qui ont fait vibré la planète entière, alors à vous de décider. La leçon de football du Milan AC face au Barça en finale de Champions League 1994 remportée 4-0 ? La mythique victoire du SSC Napoli lors de la Coupe UEFA 1989? Ou plus simplement chacune des magies de Roberto Baggio, notamment son doublé au Westfalenstadion en finale aller de l’édition 1993 de la C3 ?

Fais nous rire avec un souvenir du foot italien !

On pourrait en évoquer des milliers, entre les scandales divers et variés liés aux paris et aux matchs arrangés (calciopoli, ou récemment calcioscommesse), le palmarès de l’Inter de Milan, les scooters lancés dans les tribunes, le tir au but de Baggio, la carrière qu’à pu mener Angelo Di Livio sans jamais courir, ni sortir du rond central, les accusations de complots scandinaves… Il n’est pas facile d’en choisir un seul.
Evoquons simplement la dernière Coupe du Monde, où la Squadra, certes bien plus faible en 2010 qu’aujourd’hui, sort au premier tour en se payant le luxe de finir dernière de son groupe derrière… Le Paraguay, la Slovaquie et la Nouvelle-Zélande.
Comme à chaque compétition, les Italiens démarrent très lentement (nuls contre le Paraguay et, surtout, la Nouvelle-Zélande). Sauf que cette fois, pas de pénalty providentiel (cf. Chili – Italie ’98, Italie-Austalie ’06, etc…) et, lors du dernier match, la Squadra se couvre de ridicule en s’inclinant piteusement contre la Slovaquie, un tout grand moment de football.

Pourquoi l’Italie va être championne d’Europe ?

Personne ne cite l’Italie parmi les équipes favorites à la victoire finale, pas même dans la botte, et c’est peut-être là un grand avantage. Les «vieux sages» Buffon (s’il n’est pas suspendu d’ici là, des voix circulant sur son implication dans des paris sportifs) et Pirlo sauront canaliser la fougue des fantasques Balotelli et Cassano et, comme en 2006, la Nazionale misera sur la cohésion du groupe et sur le sens tactique de son sélectionneur. 4-2-3-1, 3-5-2, 4-2-4, 3-4-3, 4-3-3 : plus aucun système n’a de secret pour Cesare Prandelli et ses joueurs sont rompus à ce genre de transformations improvisées en cours de match afin de déstabiliser l’adversaire. Malgré ma foi napolitaine, force est de constater que lorsque l’Italie fonde son ossature sur des joueurs de la Juventus, les résultats sont souvent excellents et les deux derniers titres mondiaux sont là pour le confirmer. Au vu du nombre de bianconeri parmi les sélectionnés (7 sur 23), la victoire est donc toute proche! De plus, la Vieille Dame n’ayant pas disputé de coupe européenne cette année et les autres clubs de la péninsule n’y ayant pas particulièrement brillé, un certain état de fraîcheur (physique mais surtout mentale) devrait régner dans le vestiaire. Vous n’êtes toujours pas convaincus ? Souvenez-vous en 2006. Le scandale «Calciopoli» éclate pendant le stage de préparation. L’équipe fait bloc et démontre une fois de plus que c’est dans l’adversité que les meilleurs sortent du lot. Autant vous dire que le nouveau scandale qui vient d’éclater dans le monde du foot transalpin est en quelque sorte du pain béni, l’assurance de redevenir champions d’Europe après 44 ans !

Pourquoi l’Italie va se vautrer lamentablement au premier tour ?

Parce que la Squadra, bien qu’elle ait toujours le niveau de s’assurer une qualification facile après 2 matchs, aime jouer à se faire peur. Elle démarre chaque compétition de la même manière, et se retrouve avec 1 ou 2 points au terme des 2 premiers matchs.
Ensuite, les Italiens profitent généralement d’une simulation, d’un but inscrit en position de hors-jeu ou d’une contre-attaque opportuniste lancée suite à une faute non-sifflée pour passer l’épaule. Sauf que’à force de jouer avec le feu, il arrive aux Transalpins de se brûler, comme en 2010.

Comment l’Italie va être championne d’Europe ?

Comme à son habitude, l’Italie va commencer sa compétition en douceur durant les matches de poule afin d’être en forme pour la phase à élimination directe car le secret d’une victoire réside aussi dans une bonne programmation physique. Mais douceur ne signifie pas inefficacité, alors voyons le détail. Lors du premier match face à l’Espagne qui, comme à son habitude, nous gratifiera de sa longue et soporifique corrida, les Italiens se contenteront de laisser les toreros exercer leurs pas de danse, jusqu’au coup de corne fatal de la 87ème minute. Une magistrale ouverture de Pirlo pour Giovinco, entré en cours de jeu, et la Squadra Azzurra ouvre la marque. 1-0 final et de la presse footix utilisera son titre habituel «le catenaccio italien stoppe le beau jeu espagnol». Contre la Croatie, la défense italienne plie mais ne rompt pas, Balotelli puis Cassano se chargent de trouver le chemin des filets en seconde période: 2-0. Contre l’Eire version «catenaccio» de Trappatoni, le match nul suffit et c’est avec un logique 1-1 (but de Di Natale) que l’Italie termine à la première place du groupe C. En quart de finale à Donetsk contre l’Ukraine (qui aura terminé deuxième du groupe D derrière la France en éliminant à la surprise générale les risibles ouailles de Roy Hodgson) le match s’emmanche mal. Les locaux ouvrent la marque assez vite par Shevchenko sur un clair hors-jeu oublié par l’arbitre puis dans le plus pur style de Tymoschtchuk les tacles à hauteur de genoux pleuvent, sans pour autant provoquer de carton. Suite à une interruption du match causée par une invasion de terrain par trois charmantes activistes de Femen, les Ukrainiens se déconcentrent, Balotelli se prend une baffe pour avoir tenté de toucher les seins de l’une de ces blondes et Berlusconi fait un infarctus chez lui. Le match reprend et Giovinco signe un doublé de toute beauté. En demi-finale, après un match moyen qui se solde par un 1-1 contre les Pays-Bas (Van Persie et Giovinco), c’est une séance de tirs aux buts qui propulse l’Italie en finale où elle affronte la Mannschaft qui aura battu la France au tour précédent. Avant le match, Angela Merkel prévient son homonyme Mario Monti que le sauvetage de l’économie italienne pourrait dépendre du résultat mais celui-ci avoue n’avoir plus aucun poids dans son pays, n’étant qu’un simple intermédiaire de la BCE et de Goldman-Sachs. Maggio ouvre la marque sur corner à la 23ème et dédicace ce but à tous les tifosis napolitains, puis Balotelli inscrit le 2-0. Après le thé Klose réduira la marque, mais c’est Giovinco qui scellera le score à la 84ème.

Comment l’Italie va se vautrer au 1er tour ?

La Squadra va comme à son habitude entrer doucement dans la compétition. Sauf qu’en face, ce sera l’Espagne et c’est pas n’importe qui. Un petit match et une défaite 2-0.
Lentement mais sûrement, les Transalpins vont commencer à se réveiller, mais ne pourront faire mieux qu’un triste 0-0 face aux Croates.
Condamnés à gagner le dernier match pour se qualifier et plus maître de son destin, les Azzuri vont ouvrir le score sur une contre-attaque, contre le cours du jeu face à l’Eire. Las pour eux, le fighting spirit irlandais n’est pas vraiment une légende et, sur un cafouillage sur corner, Sean St-Ledger va égaliser dans les arrêts de jeu. Un total de 2 petits points et une élimination sans gloire, ça sent le déjà-vu…

Les forces de l’Italie

L’immense sens tactique de Prandelli et la polyvalence de ses joueurs. La discipline des défenseurs (dont Djourou et Senderos feraient bien de s’inspirer). La complémentarité et la solidarité des milieux de terrain. La rapidité et la folie de ses attaquants.

Les faiblesses de l’Italie

Sur le papier, il n’y en a pas beaucoup. Mais par contre, il y a assez de joueurs tarés dans cette équipe (Cassano, Balotelli, Abate) pour que le vestiaire implose. L’Italie sera donc le plus coriace adversaire de la Squadra…
L’attaque, mis à part Balotelli, manque de taille et pourrait se retrouver physiquement dépassée par les défenseurs adverses. Entre le magnifique Toto Di Natale (1m70) et Giovinco (Messi moins quelques centimètres), le jeu aérien ne sera pas la force des Italiens.
Et puis, le football italien est en plein scandale, ce qui pourrait prétériter la Squadra. Pré-sélectionné, et membre important du dispositif défensif de la Squadra, Criscito a été exclu de la sélection après avoir été mouillé dans le Calcioscomesse. Un membre exclu aujourd’hui, mais y en aura-t-il d’autres ? Loin de moi l’idée de souhaiter ce genre de choses, même aux Italiens, mais il me paraît sûr que ce scandale ne tombe pas exactement au bon moment, en pleine préparation de l’Euro, et pourrait avoir des conséquences sur le moral et la préparation de l’équipe.

Quels joueurs italiens vont illuminer l’Euro ?

Grâce à cet Euro, Pirlo, véritable chef d’orchestre au sommet de son art, prendra la tête du classement du Crampon rouge. En défense, Maggio et Ogbonna séduiront par l’élégance de leurs récupérations et par leur allant offensif. En attaque, ce sera l’explosion du duo atypique Giovinco-Balotelli. La fourmi atomique, du haut de ses 1m64 (plus petit joueur du tournoi), éclaboussera de toute sa classe cet Euro avec des actions magiques et finira meilleur buteur avec 5 réussites, alors que Super Mario, auteur lui aussi de solides prestations, se fera une nouvelle coupe de cheveux multicolore pour célébrer la victoire finale.

Quels joueurs italiens vont faire rire l’Europe ?

A chaud, je dirais : Mario Balotelli. Mais comme tirer au lance-roquettes sur une ambulance en feu n’est pas très défendable, il va m’en falloir un autre.
Gattuso et Inzaghi, qui symbolisaient à eux seuls tout ce qui est détestable dans le football ne sont plus là.
Il est inconcevable de nier que Buffon et Pirlo, c’est la grande classe.
Disons que la présence de deux (!) représentants du PSG dans l’effectif de la Squadra peut prêter à sourire. C’est un peu comme si l’Espagne alignait 2 joueurs de Rio Ave ou l’Angleterre sélectionnait 3 joueurs de Kilmarnock.
En plus avec la déprime que SIrigu et Thiago Motta ramènent de France, où le titre leur a été confisqué par un petit club de province, l’ambiance sur les terrains (et surtout sur le banc de touche, d’ailleurs) devrait monter d’un cran. Il y a aussi le joueur de la Juve, Emanuele Giaccherini, auteur tout de même de 9 bouts de match cette saison, suffisant semble-t-il pour faire partie des 23…

Ton gage si l’Italie est éliminée au premier tour ?

Ne plus participer à aucune soirée bunga-bunga pendant un an, ne plus manger de pâtes durant 3 mois et préparer de la pizza maison pour tous les rédacteurs de Carton Rouge !

Ton gage si l’Italie est championne d’Europe ?

Je n’irai pas jusqu’à me faire tatouer SPQR sous le pied, ni jusqu’à m’inviter à une soirée Bunga Bunga chez l’autre vieux pervers, mais je m’engage à passer une soirée d’été au Bamee Bar Night vêtu du traditionnel costume romain, tu sais, la jupette super virile et les lamelles de fer. Au fait, ça rouille sous la pluie ce genre d’accoutrement ?

Écrit par Mirko Martino (pro) et Arnaud Antonin (anti)

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11 Commentaires

  1. « Suite à une interruption du match causée par une invasion de terrain par trois charmantes activistes de Femen, les Ukrainiens se déconcentrent, Balotelli se prend une baffe pour avoir tenté de toucher les seins de l’une de ces blondes et Berlusconi fait un infarctus chez lui.  »

    GRAND MOOOUUUAAAAAHHHHHAHAHAHAHAH

  2. Le meilleur souvenir du foot italien ? Il faut quand même citer aussi la victoire 3-2 contre le Brésil en 1982, le match le plus beau, mais le plus tragique que j’ai jamais vu.

  3. ah merde, J’avais fait un copier-coller du passage mythique mais Napoléon m’a devancé! j’adore… et j’adore aussi le gage de Mirko… par contre je ne te crois pas pour le jeûne de pâtes de 3 mois! Excellent papier! Bravo
    L’anti-italianisme aurait pu être plus subtile, avec l’Italie c’est facile… dommage d’être parti dans la facilité

  4. Wouah ! La meilleure présentation jusque là! Autant le chroniqueur pro que l’anti rivalisent de finesse pour défendre (démolir) la Squadra Azzura ! Si elle est autant inspirée que nos deux chroniqueurs, elle ira loin !

  5. Un souvenir du foot italien qui fait rire? Euro 2000, finale: « Savez-vous comment refermer 20 bouteilles de Champagne en 2 minutes? – Demandez-le aux italiens! » Ahahahahahahahah

  6. L’Italie souffre actuellement…le tremblement de terre…le scandale des paris truqués…et la défaite cinglante contre les russes 3-0…
    Mais, l’Italie est TOUJOURS redoutablelorsqu’elle est au plus mal (remember 2006 avec l’autre scandale de tricherie).
    De ce fait, je place les italiens comme l’un des 4 favoris pour gagner l’Euro 2012.

  7. en fait le catenaccio est une invention française mise en place par la suisse avec le fameux Verrou Suisse…ensuite 2006 l’Italie est sortie première de son groupe…pas à la raclette….
    Dommage de vouloir démolir une équipe avec des informations complétement à coté de la plaque! Y a tellement d’autre truc à dire..non pour moi c’est la moin bonne présentation, alors que ça aurait dû être la plus simple à faire !

  8. Moi j’ai bien aimé la partie pro squadra. C’est aiguisé, instructif, aigre-doux et décalé à la foi. ça oscille entre l’information sérieuse et convaincue, et la vanne au 3ème degré. On sent à la fois le patriotisme et la lucidité. On voit que le mec, l’Italie il ne l’a pas juste vécue à travers les vacances d’été, les journaux et la Rai. Il s’y est retrouvé embourbé jusqu’au cou, tantôt dans l’eau turquoise de la côte sorrentine, tantôt dans le merdier des institutions. C’est pas l’italianisme idéalisé du migrant de seconde génération. C’est pas les valeurs mythifiées de la surface des choses. C’est l’Italie du dehors et du dedans à la fois. L’Italie des extrêmes, capable du pire comme du meilleur. C’est le pays des faux-culs notoires, de la magouille, de l’interprétation occasionnelle de toute forme de règlement, des lois individuelles qui priment parfois, du système D… et c’est pourtant dans ce même pays qu’on trouve des gens capables de dénoncer les paris, les trucages, les irrégularités… . Moi on ne fera pas croire que c’est le seul pays dans lequel il y a ces phénomènes. Qu’on vienne pas me dire qu’en Espagne, en France, en Allemagne ou ailleurs tout est propre!!! L’Italie est sur le banc des accusés parce que elle a osé s’y mettre… Un peu comme la France qui fustigent la Suisse pour ses positions durant la seconde Guerre-Mondiale, alors que les 2/3 du pays collaboraient! Il y a ceux qui ont les tripes de déterrer la merde de leur jardin, et il y a les autres, qui cherchent toujours plus à la cacher…
    Sinon pour la défense d’Arnaud, l’anti-azzurri, je conçois en réalité que c’était pas facile de critiquer de manière originale le foot italien… non pas qu’il n’y a rien à dire, au contraire, tout a été dit de long en large, depuis tant d’années. En particulier depuis 2006. On a surtout les chaînes françaises ici, les médias français… alors voilà, l’anti-italianisme c’est presque aussi banal que parler de la pluie et du beau temps. Du coup, pas facile de se démarquer avec originalité.

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