9ème pays : l’Espagne

Place au groupe C et à l’un des pays les plus attendus : l’Espagne ! Les champions du monde et d’Europe tenteront de signer un triplé historique, et jamais réalisé dans l’histoire du ballon rond. C’est à Raphi Stollé et Julien Mouquin (évidemment) à qui revient l’honneur de présenter la Roja. Attention, chaud devant !

Pourquoi l’Espagne ?

Parce que de toutes les nations engagés à cet Euro 2012, l’Espagne est celle qui propose le jeu le plus pur et le plus efficace (équilibre que tant d’autres n’ont jamais réussi à trouver), orchestré par les meilleurs joueurs de la planète. Elle justifie ainsi à elle seule la philosophie positive selon laquelle il est possible de gagner en jouant bien, ce qui en fait un exemple pour les jeunes à l’heure où tout semble pouvoir s’acheter, même le succès. De par ce qu’elle produit, cette équipe rend service au football en général, en poussant son esthétisme parfois jusqu’à son paroxysme. Et même si on l’adorerait un peu plus humble, force est de reconnaître que l’Espagne est au football ce que Federer est au tennis : une chance, dont tous les amoureux de sport – y compris les footix jaloux et anticonformistes – feraient bien de profiter avant qu’il ne soit trop tard !

Pourquoi pas l’Espagne ?

Comme on nous le répète souvent, la seule et unique raison de ne pas tomber béatement en extase devant l’Espagne, c’est la jalousie. Car l’Espagne est le phare qui éclaire les ténèbres de monde par sa réussite insolente et les nobles valeurs morales qu’elle défend. On ne s’étendra pas ici sur la flamboyante situation économique espagnole, ses clubs de foot bénéficiaires, son secteur immobilier en plein boom, ses banques d’une solidité à toute épreuve, son chômage réduit à néant, ses excédents budgétaires qui permettent de venir charitablement au secours des Etats plus dépensiers et de financer des œuvres philanthropiques à travers le monde. Au niveau sportif, l’Espagne incarne comme personne avant elle le succès et le spectacle, que ce soit par les envolées de ses champions cyclistes Valverde ou Contador dans les cols ou les démonstrations de son équipe de football. Dans un monde gangréné par le dopage, l’Espagne fait figure d’ilot épargné par le fléau, ses autorités ont beau traquer les tricheurs avec un zèle inégalé, elles ne trouvent jamais rien parce qu’il n’y a rien à trouver.
Comment ne pas être admiratif d’une équipe championne du monde en marquant au moins quatre buts par match ? Le tout en faisant preuve d’un fair-play total en toutes circonstances, en ayant à jamais exclu les notions de simulation ou de protestation. D’ailleurs, les Espagnols préféreront rater exprès un pénalty litigieux en leur faveur ou sortir volontairement un joueur après une expulsion adverse trop sévère pour que leurs victoires soient aussi immaculées que la conception, sans la moindre controverse sur l’arbitrage. Cette grandeur d’âme s’étend aussi aux supporters dont la ferveur et les chants ininterrompus nonante minutes durant n’ont pas d’équivalent au monde, sans jamais le moindre sifflet envers l’adversaire. D’ailleurs, même s’ils sont conscients que leur équipe touche à la perfection absolue et que la moindre critique à son égard est forcément injuste, les fans espagnols ne s’offusqueront jamais des rares médisances mais prendront patiemment les brebis égarées par la main pour les ramener vers la Lumière.
Fatalement, une telle perfection nous ramène à notre propre petitesse et médiocrité. Si un jour, par miracle, nous autres petits Suisses devenons champions du monde, ce sera forcément un titre sale, en ayant placé le président de l’ASF à la tête de l’arbitrage mondial, en gagnant tous nos matchs 1-0 après un spectacle d’un ennui total, grâce à quelques décisions contestables et en multipliant les mauvais coups et les simulations… Alors oui, on ne peut qu’être jaloux du panache et de la réussite absolus de l’Espagne. 

Fais-nous rêver avec un souvenir du foot espagnol !

Paradoxalement, je choisirais la dernière défaite contre la Suisse dont tout le monde se rappelle. Pas pour le plaisir d’être allé klaxonner devant toutes les tapaserias de la ville, mais bien parce que cet événement représente parfaitement cette force nouvelle qui anime la Roja depuis quelques années : loin de se désunir dans l’adversité comme elle l’avait si souvent fait dans le passé, elle s’est servie de ce revers – pourtant humiliant, vous en conviendrez – pour mieux se recentrer et a continué à croire en elle, état d’esprit d’ailleurs perceptible jusque dans l’impitoyable presse ibérique. Avec le succès que l’on sait, puisque six victoires plus tard, l’Espagne était championne du monde. A l’inverse, notre petite Nati qui s’est crue aussi grosse qu’un taureau n’a plus marqué le moindre but par la suite, contre des équipes aussi effrayantes que le Chili et le Honduras… Tout un symbole.

Fais-nous rire avec un souvenir du foot espagnol !

Souviens-toi, juin 2002. Tous les amoureux de beau football sont conquis par une flamboyante équipe de Corée du Sud : un entraîneur génial, Guus Hiddink, des ailiers à l’ancienne, une équipe jeune, un pressing démentiel, un football généreux, enthousiaste, vif, technique et porté vers l’avant, des foules en liesse dans les rues… Les Coréens démontent tour à tour avec brio la Pologne, le Portugal et l’Italie. C’est alors que se profile l’Espagne, qui se voit déjà championne du monde après des succès contre la Slovénie, le Paraguay, l’Afrique du Sud et l’Irlande. Mais les Coréens, malgré la fatigue de 120 minutes épiques contre l’Italie, livrent un véritable morceau de bravoure et entraînent les favoris espagnols aux tirs au but. On craint l’inexpérience des Coréens mais Hwang, Park, Seol, Ahn et Hong trompent tous Casillas, alors que Joaquin échoue, dans la liesse générale. On en veut presque à Michael Ballack d’avoir ensuite brisé le rêve. Mais j’ai toujours le maillot de cette magique équipe de Corée quelque part dans une armoire, même si je ne le sors pas tous les jours, c’est pas terrible avec une cravate. 

Pourquoi l’Espagne va être championne d’Europe ?

Tout simplement parce qu’il va être extrêmement difficile de la battre : l’équipe n’a quasiment pas changé depuis qu’elle rafle tout (l’expérience en plus), et lorsqu’on regarde l’âge de joueurs tels que Piqué, Iniesta ou Fabregas, on ne peut pas vraiment dire que le facteur vieillesse soit à prendre en compte. Si elle parvient à maintenir cette cohésion tant sur le terrain qu’en dehors, tout en négociant la délicate absence de Puyol, je ne vois pas qui pourrait l’empêcher de remporter un troisième titre majeur consécutif. D’autant plus que la Suisse n’est pas là…

Pourquoi l’Espagne va se vautrer lamentablement au 1er tour ?

Parce qu’il y a une morale en football (enfin, pas toujours). Brillante en 2008 (si, si, je l’avais reconnu), l’Espagne était déjà déclinante en 2010, devenant le plus triste champion du monde de l’histoire avec seulement huit buts inscrits (dont au moins deux n’auraient pas dû être validés). Le déclin devrait se poursuivre avec nombre de cadres de la sélection qui seront absents ou sortent d’une saison mitigée. Et puis les difficultés économiques du pays ne permettront peut-être pas le traditionnel camp d’oxygénation en altitude qui permettait à des joueurs cramés en fin de saison d’arriver miraculeusement frais et dispos au mois de juin.

Comment l’Espagne va être championne d’Europe ?

En battant l’Allemagne en finale, what else ?

Comment l’Espagne va se vautrer lamentablement au 1er tour ?

On commence par un 0-0 contre l’Italie, dans le plus mauvais match du tournoi, marqué par le record du plus grand nombre d’interventions des soigneurs dans l’histoire de l’Euro. Dans le deuxième match, l’Irlande est rapidement réduite à neuf suite aux expulsions de Robbie Keane, pour avoir éternué à côté de Busquets qui s’est effondré en se tordant de douleur, et de John O’Shea, lequel a pris deux cartons jaunes pour avoir rattaché son lacet sans autorisation puis renversé une gourde. Mais l’Espagne ne parvient pas à déjouer le verrou de Giovanni Trapattoni, malgré deux pénaltys offerts à Xavi et Iniesta. Las, les Blaugranas ont pris des cours de transformation de pénalty avec leur coéquipier Messi et leur essai respectif finit sur la latte pour un nouveau 0-0.
Du coup, la Roja est condamnée à gagner contre la Croatie pour continuer ; elle ne peut pas se contenter d’aligner les passes latérales alibis et geler le ballon dans son camp comme elle en a l’habitude. Peu habitués à aller vers l’avant, les Espagnols se font piéger sur deux contres croates et rentrent à la maison. Rejoignant la France dans la liste des champions d’Europe et du monde en titre incapables d’inscrire le moindre but dans le tournoi suivant. C’est ballot, les Espagnols avaient réservé l’hôtel jusqu’au lendemain de la finale et, vu la solvabilité du pays, avaient dû payer d’avance. Heureusement, ils ont pu refiler leurs chambres à des fans croates bourrés qui n’avaient pas prévu la qualification de leur équipe, ça a payé le changement de date du billet d’avion retour.

Les forces de l’Espagne ?

Ses joueurs, son entraîneur, son jeu, sa confiance, son expérience, sa (nouvelle) mentalité de gagneuse et ses contacts avec l’UEFA. A ce niveau-là, même plus besoin du Dr Fuentes.

Les faiblesses de l’Espagne ?

L’absence de David Villa, le 94% du potentiel offensif espagnol en Afrique du Sud. Et si, en 2010, le Villarato avait permis au buteur barcelonais d’échapper à la suspension qui s’imposait après sa voie de fait contre le Honduras, il ne pourra rien contre une blessure. L’absence de Carles Puyol, qui devrait replacer Sergio Ramos dans l’axe et Alvaro Arbeloa à droite, ça ne donne pas toutes les garanties de sécurité, surtout que Piqué sort d’une saison difficile et Alba est néophyte à ce niveau ; ça va être dur de gagner chaque fois 1-0 cette année. En plus, cela ne semble pas être l’amour fou entre tout ce petit monde, à tel point que l’entraîneur Del Bosque a menacé d’exclure Piqué et Ramos si ceux-ci continuaient à se comporter comme des enfants. Pour rappeler Hierro et Camacho ? A part Xabi Alonso, l’absence de joueurs capables de tirer au but depuis l’extérieur des seize mètres. Un système de jeu stéréotypé et qui paraît s’essouffler, même si la présence d’un Llorente pourrait amener quelques variations. La capacité de réaction si la Roja devait être menée au score (si l’on excepte un match sans enjeu contre la Grèce, ce n’est arrivé qu’une fois lors des campagnes victorieuses de 2008 et 2010, on connaît tous le résultat).  

Quels joueurs espagnols vont illuminer l’Euro ?

Casillas, Ramos, Piqué, Busquets, Xabi Alonso, Xavi, Iniesta, Silva, Mata, Fabregas et Torres. Ça fait onze.

Quels joueurs espagnols vont faire rire l’Europe ?

Les simulations grotesques et incessantes de Busquets et Iniesta, dont la place est davantage dans un numéro de cirque que sur un terrain de foot, prêteraient à sourire si les arbitres ne se laissaient pas systématiquement abuser, faussant nombre de matchs importants. Un Fernando Torres en mode automne 2011, pourrait également être l’objet de quelques sarcasmes. Et l’éclat de rire est assuré si, pour quelques obscures raisons, Victor Valdes est amené à jouer, quoique les attaquants adverses pourraient nourrir une certaine appréhension à l’idée de se retrouver face à l’auteur de l’agression la plus violente (mais non sanctionnée) vue ces dernières années sur un terrain de foot. Enfin, un pénalty tiré par Sergio Ramos garantit généralement quelques instants de franche rigolade, à part pour le pigeon qui aurait la mauvaise idée de survoler le troisième anneau du stade à ce moment-là. 

Ton gage si l’Espagne sort au 1er tour ?

Je m’engage à chanter la Macarena à poil devant l’ambassade d’Espagne, avec un «16.06.2010» peint sur le torse.

Ton gage si l’Espagne est championne d’Europe ?

Cela n’a aucune chance d’arriver, alors je triple la mise : 1) je m’engage à ne pas revendre mon billet pour la finale, même si l’affiche c’est Espagne – Italie (en même temps, qui voudrait racheter un ticket pour une affiche aussi moisie ?) 2) je resterai dans les travées de l’Olimpiyskiy pour assister à la remise du trophée au capitaine espagnol 3) je m’engage à m’infliger le pénible «spectacle» d’un match du Barça dans la non-ambiance du Camp Nou la saison prochaine avec un maillot floqué Iniesta.   

Écrit par Raphi Stollé (pro) et Julien Mouquin (anti)

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19 Commentaires

  1. du lourd, comme toujours ! 🙂
    Par contre, et même si je ne tiens absolument pas pour l’Espagne, je me souviens avoir été fou de rage pour ce quart de finale en 2002, ou la Corée (comme face à l’Italie en 8è), n’a obtenu sa qualification que grâce au parti pris de l’arbitre.
    L’accession de la Corée à la demi-finale n’est que la conséquence d’une manipulation des arbitres, une fois l’autre pays organisateur éliminé. Un des plus grand scandale de l’arbitrage.

  2. « On commence par un 0-0 contre l’Italie, dans le plus mauvais match du tournoi, marqué par le record du plus grand nombre d’interventions des soigneurs dans l’histoire de l’Euro. Dans le deuxième match, l’Irlande est rapidement réduite à neuf suite aux expulsions de Robbie Keane, pour avoir éternué à côté de Busquets qui s’est effondré en se tordant de douleur, et de John O’Shea, lequel a pris deux cartons jaunes pour avoir rattaché son lacet sans autorisation puis renversé une gourde. Mais l’Espagne ne parvient pas à déjouer le verrou de Giovanni Trapattoni, malgré deux pénaltys offerts à Xavi et Iniesta. Las, les Blaugranas ont pris des cours de transformation de pénalty avec leur coéquipier Messi et leur essai respectif finit sur la latte pour un nouveau 0-0.  »

    Ce passage est mythique.

  3. J’aurai mis ma main au feu que se serait lui pour l’anti Espagne et j’ai pas été déçu. MDr! On peut dire ce qu’on veut de Mouken mais au moins il nous donne du rêve avec sa mauvaise foi et nous fait marrer pendant notre pause de midi au bureau.

    Parce que franchement Raphi Stollé, on dirait que c’est le beau Tschumy qu’a écrit ça, t’es sûr que t’as capté le but de la série d’article là?

    Sinon série mythique depuis le début, mais vais quand même pas tous les commenter.

  4. Raphi Stollé a tout juste, de A à Z. Nombreux sont à le penser en restant silencieux; les imbéciles sont toujours les plus bruyants.

    Mouquin, même si je trouve d’habitude son gène anti-espagnol disproportionné et injustifié, est également très bon sur ce coup.

    Bref, excellent volet d’une série déjà mythique!

  5. Pas mal la partie de pink-ponk…
    Mais j’trouve quand même limite de dire que tous les sportifs ES sont des drogués.
    Mais bon laissons ce plaisirs aux jaloux et frustrés
    ABE

  6. Une idée pour la rédac : pourquoi ne pas réunir cette succulente anthologie sur un beau « carnet de l’Euro », y ajouter la liste des 23 pour chaque équipe, le palmarès de la compétition, le programme TV, quelques jolies
    pin up polono-tchéco-ukrainiennes et mettre en vente dans toutes les bonnes librairies disons @ 4 € 50 ?

    Moi j’achète, c’est trop bon !

  7. @ Julien :
    Par rapport à ton passage sur la Corée 2002, on avait pas mis les mêmes lunettes, toi et moi, te tcheu de tcheu ! A prendre au 6ème degré ? ou sinon y quelque chose qui m’échappe !

    Quand à Raphi Stollé, même avis que Jo-le-ZH, il est comme tous ses collègues espagnolesques, il sait juste se palucher sur ses champions, et a été opéré du sens de l’humour !

    P.S. à Julien : moi je suis preneur de ton billet si la finale est ESP-ITA…voir la Squadra démonter les Crevettes, un pur délice, j’en salive déjà 🙂

  8. J’étais un brin jeune en 2002, mais pourtant je me rappelle de ce match, qui m’a dégoûté du football. C’était bien là qu’il y avait un but en hors-jeu, un (ou deux) buts annulés à tort, et qui s’est finalement terminé aux tirs aux buts, non?

  9. Taupe, oui c’est à peu près ça. Je pense que c’était la coupe du monde la plus pourrie après celle de 1942 où la finale se jouait entre les Spitfire de la Royal Air Force et les Messerschmidts de la Luftwaffe….

  10. @ Lindo: moi je suis d’accord avec toi! Mais j’ai juste une question/remarque: pourquoi les pin-up ne devraient être que polono-tchéco-ukrainiennes? Les blondes c’est cool, mais je veux aussi des noiraudes! Ahahahahahah…

  11. 2-3 réactions à Mr Mouquin:
    1)Merci à d’autres lecteurs qui l’ont déja précisé,mais la « fantastique » épopé coréenne en 2002 tient notamment à messieurs Byron Moreno et Ali Al-Ghandour, je me rappelle encore de leurs noms, c’est dire! (cela dit, je suis espagnol, mais pas dámago non plus, cette Espagne-là n’avait pas l’´toffe d’un champion et aurait très bien pu se faire éliminer par l’Irlande en 1/8è).
    2) L’espagne 2010 était certes moins brillante que celle de 2008, mais en 2008 elle bénéficiait du facteur surprise et personne ne l’attendait, ce qui n’était pas le cas en 2010. Et certes ce n’était pas sa meilleure version en 2010, mais elle a fait preuve de solidité défensive, ce qui est rare, et a quand même par moments su faire la différence (2e mi-temps contre le Portugal, prolongation face aux Pays-Bas, et monologue face l’Allemagne). Mais on est d’accord, victoire au mondial due à la qualité du contingent et une certaine inertie de la victoire, notamment inspirée du club phare et ossature, le Barça.
    2 bis) C’est un peu un corollaire, et j’accorde `Del Bosque le bénñfice du doute et de ne plus bénéficier de l’effet surprise, mais je n’aime pas plus que ça la touche Del Bosque qui aligne Busquets et Xabi alonso d’entrée, déplaçant du coup le maître à jouer Xavi de sa position naturelle.

    Cela dit, je ne vois pas l’Espagne ré-éditer l’exploit pour diverses raisons:
    -La difficulté de la tâche en soi, aligner trois championnats majeurs, lon d’ètre évident
    -Absence d’hommes clés, Villa (j’ose dire dans une moindre mesure), et surtout, Puyol.
    -Le Barça et sa saison en demi-teinte, mème si en termes de contingent il y a de quoi compenser, ou du moins espérer que justement les Xavi et Iniesta (immense joueur, un peu de respect pour lui, please!) aient faim retrouver le goût d’une « vraie » victoire (la Coupe d’Espagne reste un titre mineur pour un club d’une telle envergure).
    -La Del Bosque ‘touch’, c’est pas le plus incompétent des coaches, mais il ne finit pas de m’inspirer pour autant, l’allusion à la France 2002 n’est pas si mal trouvée, je crains ce type de scénario avec Del Bosque dans le ròle de Roger Lemerre.

  12. @Gonzo
    1) La Corée du Sud en 2002 a bénéficié d’un arbitrage scandaleux contre l’Italie 1/8 et contre l’Espagne 1/4.
    2) L’Espagne 2002 était beaucoup moins forte (à part Casillas et Raul) que l’Espagne 2008-2010.
    3) Ce n’est JAMAIS arrivé qu’une nation gagne 3 titres majeurs de suite…et je ne crois pas que l’Espagne y parviendra à cause des absences de Puyol et Villa.
    4) Mes 4 favoris pour cet Euro 2012 :
    1. Allemagne
    2. Pays-Bas
    3. Italie
    4. Espagne

  13. @Gonzo, je suis d’accord avec toi, j’ai jamais compris pourquoi il alignait 2 milieux défensifs, il n’arrive pas à faire un choix ?

    D’ailleurs avec l’explosion de Mata cette saison, je me demande bien quelle équipe il va aligner ? Iniesta ou Mata sur l’aile ? En sachant que le premier cité est bien meilleur dans l’axe.

    Je m’intérroge aussi sur les sélections : la sélection de Negredo à la place de Soldado me parait très injuste, tout comme la non présence de Muniain (Cazorla a-t-il vraiment fait une bonne saison, mis à part ses quelques coup-francs ?).

    Concernant les cadres ensuite, je dirai surtout que certains commencent à fatiguer. Xavi ne peut clairement plus enchaine 70 matchs par saison, cependant il reste sur un très bon match face à Bilbao et risque d’être au top pour cet Euro, Iniesta semble également affuté.

  14. Oui, le fameux arbitre équatorien Moreno… (rien que sa gueule j’ai envie de le frapper).. .Le match avec l’Italie était un scandale et personne ne voulait le reconnaître. Puis arriva le match contre l’Espagne, avec le même arbitre. Suite à la défaite très controversée de la Roja, les doutes se firent plus présents. « Italia tenía razón » titrait le journal El Pais en première page (l’Italie avait raison – pour ceux qui ne comprennent pas). Deux mois après la coupe du Monde, un nouveau scandale a eu lieu, cette fois-ci dans le championnat équatorien, et Moreno a été suspendu pour 20 matchs et jugé par la fédération de football équatorienne et la FIFA. Il retrouva les terrains en 2003 et, à peine deux semaines après, il fut à nouveau accusé d’avoir truqué un match et suspendu. Il a pris sa retraite d’arbitre le mois suivant, sous la pression de la fédération équatorienne.
    La suite n’a pas peut-être pas de lien mais c’est intéressant de le préciser pour cerner le personnage : en 2010, Moreno est arrêté à l’aéroport de New-York en possession de 6kg d’héroïne qu’il a caché sous ses vêtements. Il est actuellement en détention.

  15. Ravale tes paroles, Julien Mouquin!

    Tu l’auras eu l’Espagne-Italie en finale, avec une victoire espagnole. Les dieux du foot adorent te punir 🙂

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