Résultats de juin et Pigeons de juillet

Avec plus de 50%  de vos votes, le richissime Ernesto Bertarelli que le reste du monde ne nous envie surtout pas a trouvé crédit à vos yeux et devient votre Pigeon d’Or du mois de juin 2017.  Je vous invite d’ailleurs à aller relire la tirade de notre rédacteur en chef qui a su remonter les bretelles du ridicule capitaine Haddock du bout du Lac de Lausanne :

Alors quand je lis dans Le Matin les déclarations de Bertarelli « Tout le monde, absolument tout le monde, aimerait que je revienne en Coupe de l’America », j’ai comme une grosse envie de les gifler, lui, son égo, sa femme ex-Miss Royaume-Uni (où l’on parle donc bien plus de pognon…), sa fortune, sa mauvaise foi, ses avocats et son complexe de supériorité. N’ayant pas les moyens de le faire physiquement, je vous demande de m’aider à le faire symboliquement, en lui attribuant notre trophée, qui vaut bien toutes les aiguières du monde, le Pigeon du mois. Merci.

Merci d’avoir exaucé ses vœux !

Bertarelli devance d’un demi-bateau un autre sportif à l’égo totalement surfait, Reto Ziegler. Les accessits pour le mois de juin vont à deux autres « Valaisans », Geoffrey Bia et Alain Bonnet qui à défaut de l’emporter, nous auront tous les deux fait bien rigoler.

Pigeon de juillet 2017

Pour le mois de juillet 2017, la Rédac de Carton-Rouge.ch a décidé de faire concis pour la sélection des pigeons papables pour une élection au sacre d’Or. Tout d’abord l’ex-président d’un club de foot romand qui n’hésite pas à dire qu’il a fait n’importe quoi à la tête de son club. Rafraîchissant au vu des chaleurs estivales. A ses cotés, on a ajouté un directeur sportif de hockey qui se remet en question aussi souvent que Donald Trump ainsi qu’une ex-star du foot français aussi solide que Charlotte Chable et Yoann Gourcuff réunis !

Votez et faites voter d’ici au 3 septembre et n’hésitez pas à commenter les articles si le cœur vous en dit !

 

  • Djibril Cissé

    Djibril Cissé


    « Au départ, ma venue c’était limite une blague ». Non mais on te rassure Djibril, c’est celle de l’été dans l’ensemble de la Romandie qui s’en est étouffée de rire.

    En débarquant en D3 suisse (Ligue tellement inutile que je propose de l’appeler « Ligue Kita »), le vieillard français tente un come-back tristement ridicule et à quelque part insultant pour certaines jeunes pousses yverdonnoise qui verront un pantin décoloré venir se traîner au Stade Municipal. L’ex-Marseillais qui a bientôt plus de titanium dans le bas du corps que d’ossements d’origine, n’arrive vraiment pas à décrocher malgré une annonce de retrait flamboyante (dont tout le monde se foutait) dans les médias tricolores en 2015 : « Mon corps n’en peut plus ». Et cette arrivée à l’YS de Cissé sent l’accident sportif à coup sûr et on parie nos dernières économies sur le fait qu’il se frittera bien vite avec le mégalo Di Pietrantonio en finissant probablement meilleur buteur du tournoi de foot de table de l’hôpital d’Yverdon.

    L’ex-DJ raté ou l’ex-danseur à trois pieds gauches de « Danse avec les stars » ou même, au sommet de sa retraite sportive, l’ex-maître-chanteur acquitté veut vraiment nous prendre pour des bourriques : « Je ne viens pas ici pour faire de la figuration. » Mais alors pourquoi d’autre véritablement débarque-t-il dans le Nord-Vaudois ? Pour montrer son talent qu’il a gâché tout seul à cause de ses coups de gueule de diva dans les 13 clubs qu’il a fréquentés ? Pour venir partager son expérience des clubs de pointe où il a abusé de l’infirmerie (Krasnodar, Sunderland ou… Saint-Pierroise à la Réunion) ? A la rédac de Carton Rouge.ch, on pense simplement que c’est pour décrocher un Pigeon d’Or qui symbolisera à merveille sa carrière aussi plombée que ses coupes de cheveux loufoques.

    Paul Carruzzo

  • Sylvio Bernasconi

    Sylvio Bernasconi


    Reconnaissons à Sylvio Bernasconi un certain courage, celui d’avoir accepté l’interview parue dans le Matin Dimanche du 9 juillet 2017, dans le cadre d’un dossier sur la manière dont des personnes peu recommandables approchent les clubs suisses. L’homme qui a vendu Xamax à Chagaev est évidement un interlocuteur privilégié.

    Ce qu’il nous y raconte est par contre à pleurer des larmes de sang : « La vérité, c’est que je n’ai pas pris le temps de me renseigner. Il faut remettre les choses dans leur contexte. À l’époque, le canton de Neuchâtel nous causait beaucoup de soucis, notamment par l’intermédiaire du conseiller d’État Jean Studer. Les relations n’étaient pas bonnes. Je n’en pouvais plus. Alors, j’ai vendu au premier venu ». Puis « J’ai compris un peu tard qui était vraiment ce monsieur ». Et pour conclure : « Bien sûr que ça me rend triste. Mais on ne peut rien y changer. On peut reparler du passé, me replonger dedans comme vous le faites aujourd’hui, mais ça ne changera rien à l’affaire. »

     
    Tu sais où tu peux te la planter ta tristesse, l’apprenti fossoyeur ? Comment peut-on se retrouver à la tête d’un club et ne pas prendre le temps de se renseigner au moment de le remettre ? Alors bien sûr, on comprend bien que tout ça c’est de la faute des chicaneries de ce polisson de Jean Studer, et que finalement c’est bien fait pour lui, qui doit aussi être bien triste avec tout ça. Mais quid des supporters ? Quid des soutiens, des joueurs, de tous ceux qui se sont investis dans ce Club ?

     
    L’ultra-capitalisme ambiant permet aujourd’hui de considérer un club de football comme une entreprise parmi d’autres, mais un Club ne sera jamais une entreprise. Il génère trop d’attachement, d’émotions, de passions, de rivalités pour être dirigé comme la quincaillerie du quartier. Toute personne intéressée qui n’a pas conscience de cela ne devrait jamais pouvoir accéder aux manettes.

     
    Les supporters n’oublieront jamais Kita, Chagev ou Roger. Ces trous du cul sont des bandits de grand chemin, ils ne connaissaient pas le club qu’ils ont dépecé. Ils se foutent pas mal du mal qu’ils ont fait. Mais n’oublions jamais ceux qui ont permis cela. N’oublions jamais qu’à la base il y avait toujours un dirigeant local, qui a pu mettre en avant un attachement aux couleurs avant de tuer le Club.

     
    N’oublions jamais Jean-François Kurz, le vieux rupin qui s’est servi du LS comme tremplin pour devenir le dirigeant le plus nul de l’histoire de l’ASF, et qui a donné les clefs du LS au mafieux Kita.

     
    N’oublions jamais Monsieur le conseiller national Christian Lüscher, le très droitier avocat qui a remis le Servette entre les mains de Marc Roger, et qui ne s’en porte pas plus mal aujourd’hui.

     
    Et enfin n’oublions jamais Sylvio Bernasconi, qui a compris un peu tard qui était vraiment Chagaev.

     
    Vous trois êtes intimement responsables et associés à ce qu’est devenu « votre » club. Vous vous partagerez moralement ce Pigeon.

    Yves Martin

  • Christian Dubé

    Christian Dubé


    « Christian Dubé est un excellent directeur sportif » (dixit… Christian Dubé lui-même). Ça situe direct l’égo du personnage. Et il a bougrement raison car n’a-t-il pas réussi à amener Gottéron dans une finale la saison passée ? Certes, celle des play-outs mais les supporters fribourgeois peuvent se rassurer car le bonhomme sait se remettre en question : « Quand je prends des décisions, je les assume ». Sur cette boutade digne d’un agent d’assurances peu scrupuleux, Dubé promet entre les lignes une nouvelle onzième place pour les hockeyeurs de la BCF Arena en 2017-18. Tout va bien donc…

    Et le bougre ne s’arrête pas là : « Je manage la chose d’une certaine manière, qu’on aime ou qu’on n’aime pas, je ne change pas d’avis. » Dubé en devient presque un philosophe Nietzschéen qui s’est accouplé avec le capitaine du Titanic.

    Le dernier coup de maître du Canado-Suisse, c’est la signature du gardien Reto Berra avec une clause « lose-lose » pour Gottéron. Quand l’affaire tourna risiblement au vinaigre et que Berra décida de paqueter ses cannes pour Anaheim (ah !, le fameux amour du maillot), ce grand farceur de Dubé posta une vidéo d’anthologie sur YouTube pour tenter d’éteindre l’incendie qui finira de brûler à tout jamais son CV de directeur sportif : « Heureusement pour Reto, c’est une bonne nouvelle, on est content pour lui ! » Grotesque et pathétique.

    En fait, on a sérieusement l’impression que Christian Dubé invente la stratégie sportive de Gottéron en lisant dans le marc de café. Fier comme un paon et se remettant en question aussi souvent qu’un hawk-eye à Wimbledon, Dubé est inarrêtable une fois lancé : « Pour moi, cette affaire Berra, c’est le biz, ça arrive dans le hockey ! » Et bien mon cher Christian, quand on fait n’importe quoi dans le sport romand comme dirigeant de club, on se ramasse un joli Pigeon d’Or d’un site sportif intraitable… c’est le biz !

    Paul Carruzzo


Qui est le Pigeon de juillet ?
A propos Paul Carruzzo 207 Articles
Elle est pas un peu belle notre Nati et tout le bonheur qu’elle nous amène ? Alors, Rickli et compagnie, si vous ne vibrez pas devant cette équipe, vous n’êtes pas non plus monstrement obligés de regarder. Profitez d’un bon match de hornus et foutez la paix à nos joueurs, qui comme vous, ont un joli passeport rouge à croix blanche.

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3 Commentaires

  1. Dur avec Djib’ ! Il n’a encore rien fait de mal. On verra dans quelques mois s’il a passé plus de temps à l’infirmerie que sur le terrain. Pour l’heure, je trouve cette nomination un peu exagérée.

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