Monsieur et Madame Essevôtrancor ont 6 enfants…

Ella, Nathy, Giu, Aude, Anne, Marc…

Le match en deux mots.

Hara.

Kiri.

L’homme du match.

Kasper Schmeichel. Le gardien danois a eu un tel niveau pendant ce match qu’on peine à admettre qu’il en avait pris trois au match aller.

Sinon, quand même : quand on a un joueur qui s’appelle Cornelius…

… on le fait jouer en défense.

La buse du match.

Petkovic. Sur la longueur de son oeuvre, ça en devient insupportable. Incapable de négocier un match couperet (à part le 5-2 contre la Belgique), incapable de trouver la solution pour que la Suisse arrête de prendre des goals en fin de match, incapable de modifier le cours d’un match avec un bon changement au bon moment. Une bonne partie de son crédit venait du simple fait qu’il a succédé à cet escroc d’Ottmar Hitzfeld. Ça ne va plus suffire.

Le tournant du match.

14^ème minute : Arrêt exceptiordinaire de Schmeichel sur un missile de Xhaka qui partait dans la lucarne.

34^ème minute : Parade stupéfionnelle de Schmeichel sur une reprise de volée de Mehmedi.

51^ème minute : Déviation extraordinante de Schmeichel sur la latte d’un tir de Rodriguez.

83^ème : Contre attaque à la con du Danemark, Yussuf Poulsen, goal.

Le geste technique du match

Un des trois arrêts ci-dessus, et l’ensemble de la défense suisse pour son oeuvre sur le goal danois.

Le geste pourri du match.

Toutes les interviews d’après match, avec la langue de bois habituelle insupportable et les « On était la meilleure équipe », « On a très bien joué », « Le problème ce ne sont pas les fins de match, ce sont les goals qu’on ne marque pas avant » (merci Pascal Droz d’avoir rappelé qu’au match aller la Nati menait 3-0 à la 80^ème avant de se faire remonter).

Toutes les interviews, donc, jusqu’à celle de Fabian Schaer, visage fermé, au bord des larmes. Le seul qui a semblé prendre la mesure du fiasco. Lui, il a chialé dans le vestiaire pendant que tous les autres cons mettaient leur iPod pour écouter « Tout va très bien Madame la marquise ».

Le chiffre à la con.

Pas de chiffre, mais un peu de mécanique quantique. Rien de tel que de suivre un match de cette Nati pour comprendre l’expérience du chat de Schroedinger : cette équipe est à la fois vivante par Elvedi et morte par Embolo, vivante quand Xhaka assume son rôle et morte quand Shaqiri refuse l’obstacle, vivante par son jeu et morte par ses résultats. C’est une équipe de football de Schroedinger.

L’anecdote.

Le drapeau de corner aux couleurs du Danemark… J’ai la flemme de contrôler si c’est réglementaire, mais si un lecteur veut se donner la peine…

Et sinon, dans les tribunes ?

Magnifique tifo danois à l’entrée des joueurs.

Superbes tifos au Telia Parken des Danois en mode Danish Dynamite 🧨 pour supporter l’équipe nationale qui affronte la Suisse dans un match décisif à 3 journées de la fin pour la qualification au prochain Euro 2020 🔥
À vivre en direct dès maintenant sur la chaîne l’Équipe ! pic.twitter.com/xdphnBNTUZ

— Nordisk Football (@NordiskFootball) October 12, 2019

La minute Pierre-Alain Dupuis.

Alexandre Comisetti lors des commentaires à la mi-temps. Probablement fatigué de dire « enrouler la frappe » pour décrire pourtant une frappe enroulée, il a utilisé le très abscons « dérouler la cheville ».

Sinon, dans les petites phrases plutôt marrantes, David Lemos nous a offert, pour l’entrée en jeu de Pierre Emile Hojbjerg « Comme on dit dans ma série préférée Kaamelott, c’est pas Jo le Clodo qui va rentrer ». D’accord avec toi David, mais force est aussi de constater que la Suisse est beaucoup moins bonne pour marquer des points de Kadoc au jeu du caillou.

La rétrospective du prochain match.

Deux scenarii : soit la Suisse marque assez vite, n’a pas le temps de douter et explose cette très faible Irlande, qui ne s’est créée qu’une occasion à la 95^ème en Géorgie, soit elle piétine, doute, et il y aura 0-0 à la huitantième…