Le grand footage de gueule

Quand l’affiche est Andorre-Suisse, tu as l’impression de connaître à l’avance le vainqueur. Un peu comme si le champion du monde de Yatzee jouait une partie contre Mickey 3D. Et pourtant…

Le match en deux mots

9 points.

L’homme du match

Denis Zakaria à l’interview après le match « Je ne saurais pas mettre de mots sur cette deuxième mi-temps ».

Pourtant, y avait le choix :

La buse du match

Tous les spectateurs de cette infâme bouillie. Je veux bien me contenter de ces trois points, mais c’est un peu comme bouffer des sardines, boire une Bud Light et se taper une branlette et se dire que le caviar, le champagne et les femmes, il n’y a que ça de vrai.

Le tournant du match

La mi-temps, qui aura duré une heure.

L’esthète du match

Normalement, tu alignes Akanji, Xhaka et Embolo contre tous les footballeurs que compte Andorre et ça devrait donner ça :

 

Dans les faits on a joué deux fois là-bas, on a péniblement gagné deux fois 1-2 et chaque fois réussi à se faire peur après avoir pris un goal par le postier du village.

Le geste pourri du match

Après s’être fait piquer sa place par un sosie qui a planté un triplé contre la Biélorussie, on a retrouvé notre Renato Steffen version 1.0, celui qui rentre en cours de match pour rater une occase à deux mètres du goal. Ça nous fait au moins un repère.

Le chiffre à la con

Depuis son premier match en 1996, l’équipe d’Andorre a joué 199 parties (y compris celle d’hier, donc), pour un bilan global de 13 victoires, 26 nuls et 160 défaites. Le tout en marquant 68 buts pour 488 encaissés. Elle plante donc une fois sur trois, ce qui reste toujours supérieur à mon résultat sur les sites de rencontre, je dois bien l’admettre.

L’anecdote

A Andorre, le No 15 s’appelle « Moi », ce qui est assez pratique. Leur attaquant se nomme Berto et si j’étais le sélectionneur je ne l’alignerais pas, car l’équipe serait probablement plus forte avec zéro Berto.

Si le match avait été une chanson

La minute Johan Djourou

Avant le coup d’envoi, Johan prédit que les Andorrans « vont venir comme des fous », ce qui prouve sa grande expertise s’agissant d’une équipe qui joue avec 9 défenseurs et qui a plutôt tendance à se regrouper dans ses 20 mètres en attendant que l’orage passe.

En deuxième mi-temps, il pioche un nom et un adjectif au hasard dans son répertoire et invente le concept de « stabilité criante ».

On apprendra ensuite qu’il est entraîneur des juniors féminines de moins de 15 ans du FC Lancy, et finalement on est bien content qu’il ait trouvé un truc qu’il sache faire.

La rétrospective du prochain match

Ce lundi, la Nati reçoit la Roumanie, qui revient du Kosovo avec un glorieux 0-0. Pour l’ultime match de la saison, ce serait bien de se reconcentrer un peu et de soigner le goal-average, au cas où il y aurait deux équipes à 30 points à la fin des qualifs.

A propos Yves Martin 247 Articles
Cette Nati a deux vertus : celle de faire rêver quasi tout son peuple, et celle d'emmerder les connards de la fachosphère. Longue vie à elle.

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