Les marquis de (Novi) Sad

Les nonantes minutes de Sodome

Depuis le dernier match contre le Portugal, je me réveille toutes les nuits en hurlant. Il était temps que ça recommence.

Le match en deux mots

La bifle !

L’homme du match

Dans 20 ans, il y aura autant de personnes qui se souviendront que Renato Steffen a été international qu’il y en a aujourd’hui qui se souviennent des titularisations de Sébastien Jeanneret dans les années 2000. Et pourtant, le garçon en est gentiment à sa trentième sélection, et il a été tellement aligné à tous les postes que personne ne sait exactement quel est son profil. Hier, on a à peine eu le temps de le critiquer pour une maladresse dans les première minutes qu’il nous a claqué le beignet en alignant trois goals.

Et dans trois matches, tout le monde aura oublié, moi le premier.

La buse du match

En vrac, le gars de l’UEFA qui a décidé de faire jouer ce match en Serbie, Yakin qui prouve hier en creux que quand il aligne les bons joueurs à la bonne place dans le bon système ça marche, l’équipe de Biélorussie qui disputera la dernière place du groupe à Andorre et le triste connard qui a inventé les matches à huis clos qui au lieu de pénaliser une équipe pénalisent les deux.

Le tournant du match

Le discours du sélectionneur biélorusse Georgi Kondratiev avant le match : « Les gars, on reste concentrés ! En face il y a des mecs qui jouent au Bayern, à Arsenal, à Manchester City et à Chelsea ! » Mais ça, c’était avant de prendre trois goals en 25 minutes par un joueur de Lugano.

L’esthète du match

Cédric Itten, dont le budget « Gel pour cheveux » doit probablement avoisiner le PIB du Botswana. Absolument transparent durant tout le match, on aurait dit qu’un grand Playmobil avait été posé sur le terrain un peu au hasard.

Le geste pourri du match

Ça me donne envie de relire Socrate.

Le chiffre à la con

La Suisse évoluait en 4-3-3 quand elle avait le ballon. Et sans le ballon, on ne saura jamais.

L’anecdote

Dans quelques jours, l’UEFA se prononcera (enfin !) sur l’exclusion de la Biélorussie de l’Euro 2024. Au vu du match de samedi, en termes d’impact sur la compétition, c’est un peu comme d’organiser un G7 et d’exclure les Samoa.

Si le match avait été une chanson :

Alors c’est absolument inaudible, mais ça s’appelle « En avant », alors voilà.

Sinon on peut aussi résumer avec cette image :

La minute Johan Djourou

Dans les 15 premières minutes, Djourou aura répété au moins cinq fois que la Nati allait devoir être patiente. T’inquiète pas Johan, tous les téléspectateurs ont bien compris qu’ils allaient devoir être patients. Très patients.

La rétrospective du prochain match

L’équipe d’Israël est 76ème au classement FIFA, et elle vient de faire match nul à la maison contre le Kosovo. Alors évidemment je les respecte gna gna gna et il n’y a plus de petite équipe gni gni gni, mais bordel on va les POUTRER !

Avec un quadruplé de Cömert.

A propos Yves Martin 247 Articles
Cette Nati a deux vertus : celle de faire rêver quasi tout son peuple, et celle d'emmerder les connards de la fachosphère. Longue vie à elle.

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1 Commentaire

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