Bien que la Coupe Davis soit quelque peu rangée dans les placards depuis l’apparition de la Laver Cup et des idées révolutionnaires de Gégé la Piquette, on reste toujours nostalgique de cette compétition qui nous a donné tant d’émotions. Roger et Stan ayant refusé la convocation, Henri Laaksonen se présente comme leader de l’équipe. Et on peut dire qu’il n’a pas su tenir son rang.
La Suisse, emmenée par ses deux maestro, a remporté la Coupe Davis en 2014. Quelques années plus tard, elle se retrouve en barrage face à la Slovaquie, plus connue pour ses coups de patins en hockey sur glace que pour ses talents tennistiques. Ce cher Henri arrive avec une bonne dose de confiance à Bratislava après avoir passé un tour à l’US Open contre Cecchinato et s’être bien défendu contre Shapovalov au 2e tour. Aux portes du Top 100, le natif de Lohja nous fait espérer qu’il pourra tenir la baraque et sauver la Suisse encore une fois des profondeurs de la Coupe Davis.
C’est alors que Sandro Ehrat, n°2 helvétique, nous sort l’exploit de battre Klizan (90e mondial mais ancien Top 30) lors du premier match. Henri n’a alors qu’à enfoncer le clou et offrir deux longueurs d’avance aux Helvètes. Que nenni. Face à Andrej Martin, il commence par bâcler le premier set avant de revenir à un set partout. Dans la 3e manche, il sauve même une balle de match à 3-5 et revient à 5-5 pour finir par perdre 7-5 et offrir le point à la Slovaquie. Dans un rencontre menée avec un mental digne d’un tennisman français et à faire envier nos confrères de la FFL, Henri nous montre qu’il n’a d’un roi que le nom et qu’il semblerait se rapprocher plus du la(a)quet qu’on sonne à sa guise.
Le lendemain, il perd le double avec le jeune Jérôme Kym d’un sec 6/3 6/3. Henri et son charisme de mérou enchaîne avec une très belle défaite 6/1 6/1 contre Norbert Gombos. Bref, un week-end catastrophique qui donnerait juste envie de lui amener Laurence Boccolini devant le pif : « Henri, vous êtes le maillon faible. Au revoir ! » On saluera tout de même les belles performances de Laaksonen qui a su rebondir après Bratislava en perdant dès les qualifications des tournois de Zhuhai et de Tokyo.
Grâce à cette magnifique performance, la Suisse aura la chance de se confronter à des nations phares du tennis. Elle jouera donc les 6 et 7 mars prochain contre la fameuse et terrifiante équipe du Pérou menée par le célèbre Juan Pablo Varillas (ATP 332).
Votez donc pour donner ce Pigeon à Henri en espérant lui mettre un petit électrochoc !
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