
Etoile Carouge est venu chercher son ticket pour le premier tour de la Coupe Suisse. C’est avec les tripes et au bout d’un très long suspense que les Genevois ont remporté la séance de tirs au but 8-7.
Il ne fallait pas être pressé pour sortir en boite de nuit vendredi soir puisque la première rencontre en compétition officielle s’est prolongée jusque tard dans la nuit. Yverdon-Sport, bien préparé pour la reprise du championnat, accueillait le FC Etoile Carouge dans le compte de l’unique tour de qualification des clubs de 1ère Ligue Promotion.Les deux formations ne se seront pas départagées lors des nonante premières minutes malgré l’ouverture du score genevoise grâce à Delley avant la pause. En seconde période, le match prenait une autre mesure avec une première expulsion pour un deuxième avertissement à cause d’une main stupide et volontaire de Barroso. La rencontre était relancée pour Yverdon-Sport avec l’égalisation méritée de la part de Javier Henares.
A dix contre neuf
Le tournant de la rencontre survenait quatre minutes après l’égalisation, à moins de dix minutes du terme. Le portier yverdonnois réalisait une très bonne sortie lors d’un long ballon. Désirant dégager rapidement pour amorcer éventuellement un contre, Dany Da Silva se voyait empêché de dégager par un Carougeois. L’arbitre, Monsieur Luca Cathomen, l’avait vraisemblablement vu, selon le dernier rempart, mais n’a pas forcément réagit. Légèrement touché à la hauteur du tibia au moment du dégagement, hors de lui pour le laxisme de l’homme en noir ainsi qu’en rage contre son adversaire, Da Silva s’en alla montrer son mécontentement à Benjamin Besnard. C’est à ce moment-là que va intervenir l’arbitre afin de sanctionner cette poussette du gardien et l’exclure de la rencontre. Depuis ce moment, avec la réduction à neuf des visiteurs quelques minutes plus tard, YS va presser et acculer son adversaire dans ses quarante derniers mètres sans trouver la faille. «Ils étaient tous regroupés dans leur moitié de terrain, ce qui ne nous rendait pas la tâche facile malgré de grands espaces en début de prolongation !», justifiait le capitaine Esteban Rossé. Les deux équipes vont donc se retrouver aux tirs au but pour se départager.
Sur la feuille de match, les deux gardiens étant absents, c’est le tout jeune Julien Manière, en provenance des M16 de Team Vaud, qui devait mettre les gants pour remplacer son coéquipier expulsé. Ce nom est familier du club de la Cité thermale puisque son frère, Jérémie Manière, évolue aujourd’hui au FC Thoune avec la première équipe après un passage par Yverdon il y a quelques années.
Julien Manière, à deux doigts de l’exploit
Face à lui, Sébastien Roth, ancien international entre des Jörg Stiel et Pascal Zuberbühler, qui, avec toute son expérience, prenait place dans la cage de Carouge. A 2-1, YS faisait le break grâce à un raté de Pomevor qui tirait à côté. Alors que les locaux avaient une balle pour remporter le match dans les pieds de Wilfrid Loizeau, ce dernier manquait le coche. Dans la foulée, Julien Manière passait à quelques millimètres de devenir le héros du match mais c’est finalement Sébastien Roth, lui-même, qui va donner l’avantage à son équipe et les propulser au tour principal de la Coupe Suisse grâce à un arrêt sur Teddy Conesa ainsi qu’un penalty transformé. «Rien à dire sur la séance, c’est une loterie. On est déçus, on aurait dû finir le match plus tôt, surtout avec un avantage numérique. Sur l’ensemble de la partie, on méritait bien mieux. On était dominateur face à une équipe de bon calibre, ce qui est de bon augure pour le championnat !», concluait Esteban Rossé, très solide avec sa défense.
Photo Champi
Écrit par Arnaud Bloesch
Merci sandgirl, tu sais coibmen je t’appre9cie, aussi tiens-je e0 pre9ciser tout de suite :1/ pour moi Onfray n’est pas athe9e, au sens pre9cis de Lacan : abJe mets au de9fi chacun d’entre vous que je ne lui prouve pas qu’il croit e0 l’existence de Dieu.bb Il s’auto-proclame athe9e parce qu’il est un croyant contrarie9, il croit interpassivement , e0 travers les autres. Il croit que d’autres croient vraiment! Pour un athe9e authentique, il est inconcevable que meame quelqu’un d’autre puisse croire…2/ Seul un authentique psychanalyste ayant traverse9 l’inconsistance du Grand Autre pourrait pre9tendre e0 quelque athe9isme, ce dont il ne se revendiquerait pourtant pas, et pour cause…3/ Comme l’a de9montre9 Hegel, le christianisme est la seule religion mettant en sce8ne la mort de Dieu, car ce n’est pas le repre9sentant de Dieu qui est mort sur la croix, mais le Dieu transcendant lui-meame. Un chre9tien authentique prend acte de la mort de Dieu. Il n’attend plus rien de Dieu. Il croit en l’homme. Ecce homo.4/ La ne9vrose narcissique d’Onfray m’apparait comme inanalysable, elle le rend si inauthentique et si inculte e0 mes yeux que j’en reparlerai e0 l’occasion… (il s’est auto-proclame9 sce9nariste d’une BD sur la vie de Nietzsche dont il trahit de bout en bout la pense9e et l’e9thique e0 chacune de ses interventions…) Non Onfray est pour moi e0 rejeter radicalement. Apre8s son entretien avec Jacques-Alain Miller, il s’est de9clare9 fan du livre de noir de la psychanalyse . Irre9me9diablement con. Ce qui n’est pas sans un rapport e9troit avec le narcissisme (hystericon) comme le savait parfaitement Desproges : Un con est un imbe9cile qui n’a de cet organe ni la saveur ni la profondeur …Un nain posteur pouvant en cacher un autre, le tour d’Onfray va venir, patience ! 🙂