C’est la saison des champignons… et des Pigeons !

Après deux élections avec seulement cinq nominés, nous sommes heureux de t’en proposer huit pour ce mois d’octobre. Force est de constater qu’entre les déboires du LHC, le énième licenciement de Gabet Chapuisat, les frasques nocturnes de M’Vila & cie, les malheurs des deux clubs de Montpellier, la supercherie Arpad Soos et l’affaire Lance Armstrong, les gags en tous genres n’ont pas manqué. Qui mérite de remporter le volatile doré ? Tu as jusqu’au dimanche 18 novembre à minuit pour te décider !

Jan Alston

Hiver 1991-1992 : le Lausanne Hockey Club est quasiment en faillite, les salaires ne tombent plus, les joueurs quittent le navire, à commencer par les étrangers Roman Trebaticky, Red Laurence et l’inoubliable Paul Lawless, la relégation en 1ère ligue guette. C’est alors qu’un mystérieux mécène, dont l’identité a fait l’objet des rumeurs les plus folles mais n’a jamais été officiellement révélée, offre deux nouveaux mercenaires au LHC, le routinier Bill Terry et un jeune inconnu nommé Jan Alston. Le duo enquille les buts et permet au club le plus populaire de Suisse romande de se maintenir en LNB au détriment du HC Sierre. Il aurait mieux valu que la contribution de Jan Alston au LHC s’arrête là.
Malheureusement, près de vingt ans et une superbe carrière plus tard, le Canadien est revenu à Malley. D’abord comme joueur : mais la motivation de l’ex-star des ZSC est défaillante et ses performances sont fantomatiques alors même qu’une année auparavant il figurait encore parmi les meilleurs compteurs de LNA. Jan Alston décide alors d’arrêter les frais sur la glace pour occuper le poste qu’il était manifestement venu chercher à Lausanne, celui de directeur sportif, avec sans doute un salaire confortable pour un néophyte en la matière. Les résultats se font attendre : alors que leurs prédécesseurs avaient atteint deux fois le 7e match du barrage de promotion, le duo Alston-Weibel échoue à deux reprises en finale de LNB après quatre défaites de rang, malgré le plus gros budget de la catégorie. Sans que cela ne provoque une quelconque remise en question : selon la version officielle, le fiasco contre Langenthal est dû uniquement à la blessure de Florian Conz et l’inauguration d’une nouvelle salle de musculation résoudra tous les problèmes.
Opacité des relations avec Genève, chiffre de spectateurs artificiellement gonflé, hausse drastique des prix aux buvettes, dossiers Wirz, Staudenmann, Bishai Bonnet, Mottet, van Boxmeer, Sigrist, Seydoux, Ulmer, Barbero etc. gérés de manière assez curieuse, budget annoncé en hausse sans véritable effet sur la qualité de l’effectif et retour en LNA qui n’a jamais semblé aussi loin : l’ère Jan Alston n’a pour l’heure amené guère de satisfactions. Mais le principal intéressé n’en a cure et continue de donner dans une langue de bois toute politicienne pour expliquer les échecs. Sauf quand il s’agit de fustiger l’«inculture» du public lausannois à qui il veut inculquer les notions du hockey. Venant d’un mec qui reste l’émissaire du hockey pop-corn made in Geneva «Servette joue en jaune», cela prête doucement à sourire. Car, dans cinq ans, le public inculte et inculqué de Malley sera toujours là, à se lamenter sur les déboires de son club favori, alors que Jan Alston ne sera très probablement qu’un mauvais souvenir parmi tant d’autres.

Gabet Chapuisat

La carrière d’entraîneur de Gabet Chapuisat tourne un peu en rond en ce moment et plutôt pour s’enfoncer que pour s’élever vers les sommets. Avec son passage éclair à Sion, l’ancien international a sans doute grillé sa dernière chance d’entraîner en LNA, alors il écume les clubs vaudois de ligues inférieures. Les derniers épisodes sont plutôt rocambolesques. Viré à Malley après un énième dérapage sur le banc, Gabet rebondit au FC Le Mont, alors en LNB, avec pour mission d’assurer le maintien. Mais l’opération échoue et les Montains se retrouvent en 1ère ligue. Après quelques mois dans cette catégorie, le père de Stéphane se lasse et retourne à Malley pour la troisième fois. Son départ se révèle être une aubaine pour le Mont qui, à une journée de la fin du championnat 2011-2012, est tout proche de l’accession à la 1ère ligue promotion. Mais, lors de l’ultime journée, le club de Serge Duperret retrouve le Malley de son ancien entraîneur ; alors qu’ils n’ont plus rien à gagner ni craindre dans cette saison, les Stelliens de Gabet Chapuisat jouent comme si leur vie en dépendait et arrachent le nul au terme d’un match houleux et rocambolesque, privant le Mont d’ascension et offrant une promotion inespérée à Yverdon-Sport.
Dans l’enchaînement, on apprend que Gabet Chapuisat est le nouvel entraîneur d’Yverdon-Sport en 1ère ligue promotion, son deuxième passage dans le club nord-vaudois, le premier, durant l’ère Paul-André Cornu, s’étant plutôt mal terminé si l’on en juge par les chroniques aigries et revanchardes que le meilleur ami de Lucien Favre avait publié à l’époque contre son ancien club dans divers médias romands. L’ère Chapuisat II au Stade Municipal sera encore plus brève que la première. Il faut dire que les choses ont bien changé à Yverdon : les caisses sont vides, les meilleurs joueurs s’en vont et le contingent est exsangue. Pas franchement le contexte idéal pour un entraîneur plus habitué à diriger un effectif de mercenaires avec des ambitions élevées (généralement manquées) qu’à faire progresser une équipe de jeunes. Il ne faudra que quelques mois aux dirigeants yverdonnois pour s’en rendre compte et se séparer de leur entraîneur, lequel commence à avoir gentiment fait le tour en Suisse romande et aura de la peine à rebondir. Ses comportements souvent plus que limites sur un banc de touche ne manqueront à personne.

René Girard

Champion de France à la surprise générale avec le modeste Montpellier en mai dernier, René Girard est depuis violement redescendu de son nuage. Et quelle chute ! Cela a commencé avec des résultats catastrophiques en Ligue 1 où les hommes du président Loulou Nicollin ont été méconnaissables, pour ne pas dire miséarables. Certes, Montpellier a été pillé cet été et a perdu quelques joueurs-clés, il n’empêche qu’on espérait plus de panache de la part des champions en titre. S’en sont suivis plusieurs coups de gueule de l’ami René, un entraîneur qui a fait de l’aigreur sa principale qualité. Tantôt à cause de l’arbitre, tantôt à cause du calendrier qui favorise les grosses cylindrés, il y avait toujours une excuse à la noix pour expliquer une défaite, avec notamment cette déclaration mythique où il comparera le Dynamo Kiev aux «Pink Floyd de Kiev».
Non content d’avoir été la risée de la France du football, René Girard va se faire remarquer en Europe en adressant un doigt d’honneur à Huub Stevens, son homologue de Schalke 04, lors de la deuxième journée de la Ligue des Champions. Un geste de cour d’école sanctionné logiquement par l’UEFA d’un match de suspension. Et tu veux connaître la dernière crise de l’aigri du Sud de la France ? A l’entraînement mardi matin, ce bon vieux René a réussi à se prendre le bec avec son joueur Marco Estrada qui a quitté la séance sur le champ. «Ça t’emmerde ? Je t’emmerde ?» Tels auraient été les mots de l’entraîneur qui veut décidément faire chier son monde cette saison… A cette question, on espère que le Chilien a répondu par l’affirmative !

Nikola Karabatic

Messieurs les footballeurs, en particulier du Calcio, vous n’avez plus le monopole du jeu. A la suite de l’affaire dite «des paris truqués», le Jackson Richardson franco-serbo-croate du Montpellier Agglomération Handball se retrouve dans la tourmente à la suite d’événements pour le moins étonnants. Assurés d’être champions de France, les Montpelliérains s’inclinent contre le modeste Cesson-Rennes Métropole HB. Se prendre les pieds dans le tapis contre des manches dans une rencontre sans enjeu n’est en soi pas surprenant. Sauf que des montants anormaux (on parle de près de 80’000 euros alors que la moyenne se situe aux alentours 5’000 pour ce type de match) ont été pariés depuis une zone «géographiquement circonscrite».
De la même manière que dans le cyclisme, l’intervention de la police s’est avérée nécessaire pour mettre la main sur Nikola Karabatic ainsi que d’autres de ses petits copains qui ont cru malin de demander à leurs proches de mettre un paquet de pognon sur la victoire des Bretons. Plus grave encore : le golden-boy du handball a directement impliqué sa compagne en l’exhortant de miser avec son argent à lui. Logiquement, cela s’est traduit par une interpellation, une garde à vue suivie d’une mise en examen pour le Montpelliérain pour «escroquerie par manœuvre frauduleuse». A partir de là, tout est parti en vrille : l’affaire a pris une ampleur monstrueuse et les politiques s’en sont même mêlés.
Parier sur la défaite de son équipe alors que tout est déjà joué sans que cela ne suscite le moindre soupçon est pour le moins crétin ; les éléments à charge sont accablants pour Karabatic. Du coup, certains sponsors commencent gentiment à se retirer poliment, sans attendre leur reste alors que d’autres se mettent la tête dans le sable. Si le handballeur venait à passer subrepticement entre les mailles du filet de la justice à la façon Lance Armstrong (pour le moment), l’image de ce sport serait sérieusement écornée, et pour un bon bout de temps.

Yann M’Vila

La carrière de Yann M’Vila avait connu des débuts fulgurants : tôlier dans un ambitieux Stade Rennais, première sélection en équipe de France à vingt ans, souvent titularisé par Laurent Blanc, retenu pour l’Euro 2012 et envoyé par la rumeur dans les plus grands clubs d’Europe, Tottenham, Newcastle, Barcelone, Inter Milan, Manchester City et, bien sûr, comme tout Français qui réussit à aligner deux passes de suite, Arsenal. Mais son étoile a bien pâli en cette année 2012 : le jeune Français est rattrapé par quelques dérapages extra-sportifs et ses performances sur le terrain s’en ressentent. A l’Euro, un comportement jugé irrespectueux lorsqu’il a été remplacé par Olivier Giroud lors du pitoyable quart de finale contre l’Espagne le place sur le banc des accusés aux côtés des Nasri, Menez et compagnie. Le montant élevé réclamé par Rennes pour son transfert décourage les prétendants de sortir le chéquier pour un joueur qui commence à être réputé instable et Yann M’Vila doit rempiler avec un club breton même pas qualifié en Coupe d’Europe.
Plus guère performant à Rennes, parfois remplaçant, il perd logiquement sa place en équipe de France et est renvoyé avec les espoirs, avec pour mission de qualifier les Bleuets pour l’Euro 2013. Mais, après un succès laborieux 1-0 au match aller contre la Norvège, Yann M’Vila et quatre de ses camarades ne trouvent rien de plus malin que de se taper deux cent bornes pour une virée nocturne à Paris, trois jours avant le retour. Forcément, M’Vila et la France sombrent 5-3 en Norvège et seront privés d’Euro. Du coup, le milieu rennais s’est sans doute fermé la porte des Bleus pour un bout de temps et se retrouve relégué en CFA2 par son club où il subit les quolibets moqueurs des spectateurs. Il fut un temps où la France faisait partie des deux ou trois nations de pointe européennes en matière de formation et où ses équipes trustaient le dernier carré des compétitions juniors. Mais là, avec trois Euros espoirs ratés d’affilée, les Tricolores sont clairement relégués en deuxième zone. Sauf sur le plan des dérapages extra-sportifs où les candidats se bousculent au portillon pour succéder aux Ribéry, Evra, Nasri et compagnie.

Arpad Soos

Qui est Arpad Soos ? Un égoïste généreux antipathique et peut-être sympathique. Autant le dire tout de suite, la personnalité d’Arpad est plutôt difficile à cerner et sur les traces de son parcours à succès et échecs, vous croiserez les convaincus, comme les sceptiques. Une chose est sûre, son passage éclair au Lausanne-Sport ne lui aura pas permis d’ancrer son discours et ses méthodes dans le fer rouge du haut niveau. Donc, quand Arpad Soos est annoncé au Servette FC, personne n’a gueulé, mais beaucoup ont rigolé… Non sérieux, qu’est-ce qu’allait faire un Vaudois de 1ère ligue à Genève en Super League, avec une valise pleine d’un réseau de joueurs qui s’étend d’Echallens à Nyon ? Arpad Soos directeur technique en Super League, c’est une supercherie pour ne pas dire une super… chierie. Bref, c’est un peu comme si on me nommait demain rédacteur en chef de L’Equipe.
Au final, quelques anciens joueurs du LS plus tard (tu m’étonnes), des transferts ratés, et le tout conjugué à un début de saison dégueulasse auront eu raison du plus transparent directeur sportif de Super League. Mais qu’est-il allé faire là-bas ? Des transferts ? Non, il ne faisait que les contrats disent certains… Restructurer le club ? Toujours pas, Servette a déjà deux ou trois hommes de confiance du boss, aussi efficaces que deux culs de jattes qui courent après un chevreuil. Alors peut-être qu’Arpad Soos est allé glander à Genève. Peut-être qu’il y est allé pour étendre son réseau professionnel. Peut-être qu’il a quand même planté un ou deux clous. En synthèse, son bilan est aussi épais qu’une feuille de papier à cigarette et Arpad n’aura promené à Genève que sa transparence en laissant planer au-dessus de cet échec, l’opportunisme d’un hypothétique coup à trois bandes. Bref, on n’aime pas les Genevois, Hugh Quennec n’est pas toujours bon, et Arpad Soos sera peut-être un beau Pigeon d’Or. Note pour nos amis genevois : si tu penses pisser mieux et plus loin avec une bite qui n’a pas réussi à pisser ailleurs, tu te trompes, alors garde ta bite, car ta grande gueule te suffit amplement !  

John van Boxmeer

Toujours dans l’esbroufe. C’est à se demander si le LHC ne fait pas exprès de faire n’importe quoi afin d’obtenir le plus de nominés possible. A défaut de titre LNB, il faut bien chercher ailleurs… Ce mois-ci, nous te présentons donc une intéressante paire directeur sportif/entraîneur ! Après le directeur sportif passé maître en inculcation hockeystique, place à l’entraîneur-loser. En décembre 2009, la venue de John van Boxmeer – événement surréaliste – était unanimement saluée dans un concert de louanges. Perçu comme un mage, l’expérimenté technicien était l’homme de la situation, le seul à pouvoir enfin garantir une stabilité dans un club au passé sulfureux. Si ses débuts furent prometteurs, l’entraîneur du LHC n’a jamais été capable de capitaliser sur son effectif à disposition et de sublimer son équipe dans les moments cruciaux. Le naufrage contre Viège en finale du championnat lors de la saison 2010/2011 fut déjà révélateur et a confirmé ce qui avait déjà été aperçu lorsqu’il était à la tête de l’ogre bernois. Un an plus tard, rebelote : le LHC sombra de manière aussi surprenante qu’inexplicable contre Langenthal alors que les Lions avait toutes les cartes en main en ayant survolé le championnat ainsi que les play-off jusqu’à ce fameux troisième match.
Cette saison, JVB a une fois de plus hérité d’un effectif qui devait permettre aux Lausannois de jouer les premiers rôles. Las, un ressort était bel et bien cassé dans la machine vaudoise et le Canadien n’a jamais été en mesure d’en trouver la cause et d’y remédier. Paraissant usé, effacé et plus vraiment concerné par la tâche, «Boxy» a affirmé n’en avoir rien à foutre s’il venait à se faire congédier tout en s’offusquant au moment où la porte lui a effectivement été montrée à la suite d’une énième prestation calamiteuse de son équipe. Avoir été un excellent joueur tout en ayant assuré un poste d’entraîneur-assistant en NHL ne fait pas de vous un entraîneur en chef hors pair. Après son camouflet dans la capitale, John van Boxmeer essuie un nouvel échec cuisant, qui plus est à l’échelon inférieur. Après deux nominations aux Pigeons, la troisième sera peut-être la bonne.

Hein Verbruggen

Officiellement, l’Union Cycliste Internationale est, de toutes les fédérations sportives, celle qui lutte le plus activement contre le dopage : passeport biologique, surveillance stricte des localisations, contrôles multiples, utilisation des méthodes de dépistage les plus avancées, sanctions sévères… Mais les récents rapports de l’USADA dans l’affaire Lance Armstrong écornent sérieusement cette image de l’UCI comme chevalier blanc de la lutte antidopage. Si l’on ne prendra pas forcément pour argent comptant toutes les affirmations de l’agence américaine, il ressort quand même clairement des témoignages que le système sophistiqué de dopage de Lance Armstrong n’aurait pas duré aussi longtemps sans quelques complicités dans les instances dirigeantes. On parle de contrôles annoncés à l’avance, de localisation non vérifiée, d’injection de produits masquants sous les yeux d’un commissaire de l’UCI, d’un contrôle positif joyeusement oublié au moyen d’une attestation médicale antidatée et d’un autre étouffé peu après un don effectué en faveur de l’UCI. S’il est difficile de discerner le vrai du faux, l’attitude ambiguë de l’UCI cadre parfaitement avec celle de son président – controversé – durant les années Armstrong, Hein Verbruggen. Le Hollandais a toujours soutenu l’Américain, icône médiatique et véritable poule aux œufs d’or du cyclisme durant de longues années, en reprenant sa ligne de défense, soit l’absence de contrôle positif.
L’enquête de l’USADA a montré que cet argument, qui est celui de tant de sportifs ou équipes fortement soupçonnés de dopage, ne vaut rien. Et que seules les autorités publiques, avec des moyens d’investigation largement supérieurs, ont la capacité de démasquer des systèmes de dopage organisé aussi sophistiqué que celui de l’US Postal, du moins dans les pays où existe une réelle volonté de lutter contre le dopage et non de l’encourager au nom d’un nationalisme obtus. A l’inverse, l’affaire Armstrong révèle l’impuissance des fédérations sportives, même à la pointe de lutte contre le dopage comme l’UCI, à lutter contre ce fléau. Surtout quand elles sont présidées par des apparatchiks comme Hein Verbruggen (mais le constat pourrait s’appliquer à bien d’autres dirigeants du sport mondial) qui n’ont certainement pas envie de se montrer trop curieux envers tout ce qui pourrait faire tomber l’icône triomphante de leur sport.

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13 Commentaires

  1. « Bref, on n’aime pas les Genevois »

    « Si tu penses pisser mieux et plus loin avec une bite qui n’a pas réussi à pisser ailleurs, tu te trompes, alors garde ta bite, car ta grande gueule te suffit amplement »

    C’est puérile, vulgaire et inutile. Depuis des années que le lis les Pigeons sur ce site, ceux-ci n’avaient jamais volé aussi bas – c’est le cas de le dire.

    Dommage, car les autres présentations sont comme d’habitude excellentes. Mais taxer le geste de Girard de « cour d’école » et faire soi-même pire quelques paragraphes plus bas, c’est tout simplement indigne de CartonRouge.

  2. « Si tu penses pisser mieux et plus loin avec une bite qui n’a pas réussi à pisser ailleurs, tu te trompes, alors garde ta bite, car ta grande gueule te suffit amplement.

    je vais la stocker dans mes archives personnels pour mieux la ressortir lorsque le moment se fera le mieux sentir….

    Comme d’hab, on ne peut pas toucher aux Genevois sur ce site comme si le sens de l’auto-critique ne devait s’appliquer qu’aux autres Romands….
    Aller, avant que vous vous défouliez sous ce commentaire, n’oubliez pas que je suis Valaisan, donc paysan et profiteur à la fois…

  3. « Si tu penses pisser mieux et plus loin avec une bite qui n’a pas réussi à pisser ailleurs, tu te trompes, alors garde ta bite, car ta grande gueule te suffit amplement. »

    Je salue l’effort mais il manque encore un peu de haine bien gratuite.

    Hey CC, viens on va voir ta mère au zoo.

    Voilà qui est propre, conscrit et bien haineux.

    Amicalement,

  4. « Toujours pas, Servette a déjà deux ou trois hommes de confiance du boss, aussi efficaces que deux culs de jattes qui courent après un chevreuil. »

    Trop bon…

  5. Je vote Karabatic, quand on est assurément un des meilleurs voir le meilleurs joueur du monde à l’heure actuelle. Je ne pense pas que ce qu’il à fait soit nécessaire.

  6. @ Sarault:

    Il ne fait pas faire d’amalgame entre CartonRouge et Vince McStein, dont la frustration personnelle à l’égard des Genevois s’est déjà maintes fois vérifiée par le passé, notamment durant la Romandissection.

    @ La rédac:

    Et qu’on ne vienne pas me dire que ce n’est pas lui qui a rédigé le paragraphe en question.

  7. Sarault faut pas pleurer, tout baigne dans l’huile…

    Bon c’est difficile avec tous ces anus vivants, mais va pour le bouffeur de tulipes…

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