Vos Pigeons d’Or sont de retour. Sortez Fendant, Cornalin et Féchy pour célébrer la mythique sélection des sportifs, coachs, dirigeants ou influenceurs du monde sportif suisse qui ont marqué leur année 2024 par une performance abyssale, un comportement débile, un abus d’amphétamines à l’insu de leur plein gré, des prises de position détestables, des sorties médiatiques à la Loana. Et de toute manière, comme disait notre immense rédacteur Yves Martin à l’époque « s’il fallait une bonne raison pour faire partie de la sélection des Pigeons d’Or, cela se saurait ». Cette année, cinq lauréats se présentent au portillon devant les hourras populaires, aussi à l’aise qu’un Daniel Brélaz au sommet du Lauberhorn. C’est dire si l’enjeu est de taille.
Et comment ça marche ces Pigeons ? Ces deux premières semaines de décembre, nous vous présenterons les candidats individuellement et dès le 13 décembre, nous ouvrirons le vote pour que vous décidiez qui mérite la consécration ultime : le Pigeon d’Or 2024. Le résultat du vote sera déposé le 24 décembre au pied du sapin de la Rédac’ et on tentera ensuite la remise du trophée en main propre en 2025 au stamm de Carton-Rouge.ch, le Bamee Bar à Lausanne. Joueront-ils tout le jeu à l’image de la sympathique Pascale Blattner en 2013 pour venir accepter leur prix ? Rien n’est moins sûr, mais on ne reculera pas devant l’adversité.
Pour sélectionner notre premier candidat, on a fait un crochet au bout du Lac dans l’équipe dont la couleur fétiche souille les cuissettes de notre Nati. On a rarement remis le Ballon d’Or à un défenseur et encore moins à un gardien. Pas que ces joueurs soient moins bons que les milieux offensifs ou les attaquants pur sucre. Non, simplement parce que l’on sait que ce sont les buteurs qui façonnent les titres de club. Or quand ta moyenne de buts par match est inférieure à celle de Balotelli à Sion et que tu joues au Servette FC, tu mérites de regarder la remise du Ballon d’Or à la télé et tu es assuré d’une convocation aux Pigeons d’Or de la rédaction de Carton-Rouge.ch.
Notre deuxième candidat a également fait une partie de son parcours au bord du Lac dont le nom est chipoté entre Genevois et Vaudois. Formé au LS, il devait devenir le futur Chapuisat, mais en fait, il deviendra sûrement le futur Julian Esteban suite à ses choix de « carrière » axés uniquement sur le projet « sportif ». Et vu qu’il évolue désormais à 26 ans à l’Al-Qadsiah FC, dans les sables mouvants saoudiens, on ne peut plus douter des ambitions stratosphériques du gaillard.
Le troisième gugus que l’on a sélectionné pour 2024 a fait les grands titres de la presse nationale ainsi que de notre site. Entre « Y****, je te hais » et « Y*****, je Thames », notre cœur a balancé régulièrement. Donc le personnage divise, agace, voire surprend mais au final, il nous relègue en deuxième division de la LDN. Donc la Rédac’ a tranché, un Pigeon d’Or lui pend au bout du nez si vous votez en masse pour ce « paresseux des pelouses », comme le surnommait CC.
Mais qui voilà en 4e candidat ? Un directeur sportif calculateur (donc probablement haut-valaisan) qui a réussi l’exploit de nommer un entraineur ad interim pour une année à la tête d’une « grosse cylindrée » de National League. Désigner un bouche-trou pour un club souhaitant rivaliser pour le titre de champion suisse, c’est au mieux de la maladresse et au pire, de l’amateurisme.
Pour compléter notre quintette, on s’est rabattu sur une véritable teigne des bandes de National League, qui adore se ridiculiser par ses moqueries outrancières et ses jets de gourdes sur les arbitres des glaces suisses. Licencié pour ses minables résultats de début de saison en Ajoie, il ne lui reste plus qu’à cueillir un Pigeon d’Or pour cette fois vraiment pouvoir faire le malin.
Voilà, on compte plus que jamais sur votre sens civique pour élire votre Pigeon 2024 dès le 13 décembre sur notre site ou sur X, le joujou de cet ahuri d’Elon Musk. Alllllleeeeeezzzzzzzzz !!!
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