(Jingle) Bienvenue à vous chers lecteurs dans notre jeu «Questions pour un ex-champion», je suis Julien Leserpe. Dans la catégorie «flops retentissants»… nous jouons pour une place en finale, avec chez vous, cet indice… «violoniste». Prêts ? Top c’est parti !
Je suis un personnage public âgé de 48 ans. Mon métier m’a amené à beaucoup voyager en France, en Suisse, aux Etats-Unis, en Afrique et encore récemment au Portugal. Deuxième joueur le plus capé en sélection nationale, je n’ai connu le succès qu’au début de ma carrière professionnelle avec 4 titres nationaux et 3 Coupes. Depuis ma reconversion, je n’ai fait qu’accumuler les échecs sportifs. Je suis d’ailleurs le seul à avoir perdu, dans l’histoire récente, une finale de Coupe depuis le banc contre une équipe de niveau inférieur alors que mon club menait au score.
– Buzzer : «Jean-Michel Aeby !» Non, ce n’est pas lui, bien essayé quand même. On continue.
Mon frère, agent de joueurs à la retraite, est resté très actif dans le monde du football. Mon fils, pressenti un temps à Everton, est un habitué de longues cavalcades stériles sur le flanc droit. Je possède depuis peu une licence de manager FIFA ce qui m’est très utile à titre privé, ça l’est beaucoup moins pour mon employeur. Ce week-end j’ai eu de la chance (coup de tête dévié par le crâne d’un défenseur adverse à la 88e pour le 3-3), mais elle n’est d’habitude pas mon alliée, c’est pourquoi je passe souvent pour un porte-poisse.
Grasshopper, Aarau, Lausanne-Sport, Neuchâtel Xamax ainsi que le club marocain l’Olympique de Safi ont partagé mes déboires. Aujourd’hui, bombardé directeur sportif-entraîneur principal d’une part par des hommes d’affaires désintéressés du football et également par certaines de mes connaissances, je serai peut-être le maillon faible qui va précipiter un club romand de tradition dans la plus sévère crise de son histoire. Je suis, je suis…
Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch
Neuchâtel Xamax – Lucerne 3-3 (0-2)
Maladière, 4840 spectateurs.
Arbitre : M. Circhetta.
Buts : 8e Paiva 0-1. 37e Frimpong 0-2. 48e Taljevic (pen) 1-2. 67e Niasse 2-2. 87e Frimpong 2-3. 88e Niasse 3-3.
Neuchâtel Xamax : Faivre; B. Geiger, Besle, Hodzic, Sulaimani; Nuzzolo (80e Szlykowicz), Rak (35e Niçoise), Niasse, Wütrcih; Taljevic; Brown.
Lucerne : Zibung; Lambert, Adekunle (78e Imholz), Schwegler, Lustenberger; Scarione, Renggli, Chiumiento (64e Zverotic), Frimpong; Ferreira; Paiva (73e Tchouga).
Notes : Xamax sans Tosi, Rossi, Ferro (blessés), ni Bah (suspendu). Lucerne sans Seoane, Diarra, Veskovac, Wiss ni Büchli (tous blessés). 56e coup franc de Sulaimani sur la transversale.
Cartons jaunes : 34e Lambert. 45e Taljevic. 49e Adekunle. 71e Paiva.
Écrit par Oscar Sörensen
Martin Andermatt?
Facile… Alain Geiger
Il manque les deux derniers buts et buteurs dans la feuille de match…
Tiens, je ne savais pas qu’il avait une licence de manager FIFA…
Comme quoi il est faux de dire qu’il ne collectionne pas les titre depuis la fin de sa carriere de joueur… !-)
Merci pour ton commentaire quoupo, c’est corrigé.
Ah ces dimanches…
La rédac
YB a perdu une finale de coupe contre Sion alors que Sion était en ligue B… il ne doit donc pas être le seul…
mdrrrrrrrrrrrr excellent article! je suis? je suis? LE GEIGRRRRRRRRRRR de dieu de dieuuuu
Sion avait gagné aux pénos contre YB (1-1, 5-4) alors que Wil s’était imposé dans le temps réglementaire (avec 2 penalty)
Au niveau des buts marqués, a-t’il déjà enclenché son compteur, Geiger…
Rooooooooooooo, Chrimani, encore une perle !!! :))
Magnifique article, quoi que le personnage est tellement grotesque et imbus de lui-même que ce n’était pas trop difficile non plus.