Les plus mauvais attaquants de Suisse…

Après avoir passé en revue la première moitié du contingent genevois, place ici à la seconde moitié de l’effectif qui est impitoyablement notée sur une échelle de 1 à 10. Autant le dire tout de suite, ce n’est guère brillant et il n’y a plus assez de place au fond de la classe près du radiateur.

Rico Fata : 4/10Sacré Rico. Ils sont peu nombreux, les joueurs genevois, à s’être mis le kop genevois sur le dos.  Lui, une vingtaine de matchs, et le voilà parmi les plus haï des supporters grenat. L’arme fatale ? Plutôt, l’autodestruction ! Fatalité tombée sur notre pauvre équipe grenat !

Samuel Friedli : 2/10
Je me revois dans le bureau de McSorley. Il va être rapide, physique et il va nous planter un nombre incalculable de buts. Disons que pour un gars qui a ses dix doigts, il n’est pas exactement bon mathématicien…
Paul Savary : 7/10
Paulo est l’un des seuls attaquants à tenir la route. 7 points en 16 matchs, le dernier des mohicans genevois reste sur les bases d’une bonne performance. Malheureusement, incapable de faire la différence dans les moments chauds. Le jour où ses mains iront aussi vite que ses jambes, Crosby pourra s’inquiéter.
Daniel Rubin : 7/10
La régularité, c’est le seul défaut que l’on peut trouver au jeu de l’ancien Biennois ou du futur Bernois. Capable  de faire la différence en un match, il peut carrément être transparent le match d’après. Va-t-il nous faire une Déruns la saison prochaine ?
Dan Fritsche : en suspens
On ne peut pas dire qu’il ait été transcendant les six premiers matchs de sa saison. Clair qu’il peut parler de sa blessure comme prétexte de sa saison ratée mais espérons qu’à son retour, il devienne un véritable moteur pour le groupe parce que soyons réalistes, le bateau GSHC n’a toujours pas pris le large.
Tony Salmelainen : en suspens
N’a pas assez joué pour être jugé.
Juraj Simek : 4/10
Il a eu trop de responsabilités en ce début de saison ; c’est un honnête joueur de troisième ligne. Je comprends qu’il n’ait pas percé en Amérique du Nord. Trop léger, parfois brouillon, il lui reste encore une sacrée marge de progression. Espérons qu’il puisse un jour remplacer Rubin.
Eric Walsky : 8/10
Le seul matelot a donné pleinement satisfaction. Magnifique technicien, feinteur au possible, il lui manque un brin de conversion pour devenir un grand joueur de la ligue.
Flurin Randegger : 5/10
Il joue son rôle correctement. Polyvalent, il bouche les trous un peu partout. Un coup, il est joueur de première ligne et le lendemain, il se retrouve en 4e bloc. Investir dans cette famille, c’est la politique du GSHC. Espérons qu’il s’améliore de match en match.
Christopher Rivera : 2/10
Rivera est mauvais. Il ne prend pas de place devant le goal, se laisse déborder en phase défensive et ne provoque plus grand-chose. Pourtant, on restera toujours derrière lui rien que pour sa fameuse interview quant à ses relations envers les Fribourgeois.

Roland Gerber : 5/10
Il ressemble partiellement au jeune Rivera. Il bouscule dans les bandes, n’hésite pas à se battre pour le puck mais il manque totalement de talent. Dès que tout le monde sera de retour, pas sûr qu’il ait encore sa place.
Morris Trachsler : 2/10
C’est l’énigme suisse la plus totale. Il est vraiment déconcertant. Défensivement pas terrible, il est encore moins inventif que les saisons précédentes. Morris se sent-il orphelin de ses anciens compagnons de trio ? Bonne question…
Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch

Écrit par Loïc Servet