Enfiler un Argovien comme Président de la Fédé suisse de ski (Swiss-Ski pour les défenseurs de la fucking cinquième langue nationale) était déjà d’une rare hérésie quand on avait Pirmin et son bidon de mazout sous la main. Mais qu’en plus, cet eunuque en puissance de Lehmann se transforme en paillasson sur lequel le soi-disant « talisman » de l’équipe nationale de descente vienne s’essuyer les lattes à Are, là on atteint le sommet du PAD, pardon, du grotesque. Dans ce « Jankagate » déplorable, Urs Lehmann nous a prouvé que son sens de la communication n’avait rien à envier à celui de Peter Gilliéron durant l’Eaglegate en Russie.
Les faits : alors que Janka venait de semer par deux fois la merde en se plaignant auprès de la poubelle du Blick d’une ambiance mortifère dans le clan suisse, le petit roitelet du ski helvétique se « fâcha » tout gentiment : « Les critiques de Carlo sont malheureuses et incorrectes. Partout où je me rends, je dois répondre à ces attaques ». Sincèrement, la dernière fois qu’on a pu observer une telle langue de bois, c’est quand ce coquin de Clinton avouait avoir eu des relations inappropriées avec la grosse Lewinsky.
Si le médaillé de Morioka en avait vraiment, il aurait dû appliquer le célèbre tarif CC avec Janka, ce qui inclut un pied au cul balancé avec élan ainsi qu’un retour au pays sans passer par la Paradeplatz. Ce manque criard de gouvernance fait vraiment tache au moment où l’équipe suisse tant masculine que féminine possède une panoplie de skieurs bien plus talentueux que ce surfait de Janka. Ils méritent respect et admiration. Déjà que de sélectionner le vieux skieur grison pour la glisse à Are était un pur scandale au vu de ses résultats inexistants et hors limites cette saison. Mais qu’en plus, le faiblard Président de Swiss-Ski lui donne en partie raison, cela dépasse l’entendement : « Nous prenons les critiques de Carlo très au sérieux. Au final, nous voulons simplement nous améliorer. » La seule vérité c’est que ce pleurnicheur de Janka, bientôt rentier du ski suisse, profite d’allumer des contre-feux pour cacher sa propre nullité.
Même le Président de la Fédé rwandaise de ski ne se serait pas laisser berner par cette grande gueule grisonnaise. Mais vu que le Président de la deuxième nation mondiale de ski s’est fait mener en bateau par un has-been, on devrait juste envoyer Urs Lehmann sur une île déserte pour disserter leadership sportif avec Maurizio Sarri, avec un pigeon dans sa valise.
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