Après un sondage rapide effectué par la rédac auprès des kops du LHC et de Gottéron, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes au HC Genève- Servette. En effet, son président Laurent Strawson s’est brillamment inspiré des méthodes du mégalo de la Porte d’Octodure pour venir torpiller son entraîneur par média interposé. Approche super-élégante quand on connaît la passion de McSorley pour le club du bout du Lac Léman ainsi que le travail acharné de l’Ontarien pour maintenir les Grenat glacés dans le top 12 de la National League. Que McSorley ne fasse pas l’unanimité auprès de certains joueurs bannis par ses soins et dans l’Amicale des arbitres zébrés, même la Gazette de Carnaval de Carouge irait dans ce sens. Mais de là à le canarder sur l’échafaud public, Strawson la pousse vraiment trop loin, surtout avec la poutrée mise au SC Baaarn ce week-end.
Pourtant nettement plus habile dans l’interprétation des règles du hors-jeu concernant les affaires des banques privées du bout du lac, Strawson a donc décidé de s’immiscer avec ses gros patins dans la gestion sportive du Genève-Servette HC. Sérieux !! C’est un peu comme si Daniel Brélaz devenait coach de gymnastique rythmique. La première charge contre la bande de Strawson, à la sauce Tim Traber, fut dans Sport Dernière : « Si on se retrouve en playout, j’espère que Chris sera capable d’admettre l’échec avec les conséquences que cela peut générer. » A dix matchs de la fin du tour qualificatif, le Président du HCGS a voulu montrer ses biscoteaux en oubliant certainement qu’il a plus l’air de Michel Blanc dans les Bronzés que de Matt Damon dans Bourne Identity. En utilisant échec et conséquences dans la même phrase, l’avocat fait président se mêle de la gestion de l’équipe première dont McSorley est plus que capable de s’occuper, autant au niveau physique que… verbal.
L’intervention présidentielle de Strawson est insupportable. Certes, si Mr « Fils de Paille » avait fait la carrière de Wayne Gretzky, on pourrait à l’extrême limite tendre l’oreille. Mais avec ses brevets d’avocats en poche, relire les clauses de licenciement en annexe du contrat de McSorley est probablement plus dans ses cordes que de venir déséquilibrer l’équipe dans le sprint final de cette « Ligue A » de hockey suisse plus indécise que jamais.
Un pigeon pour cet avocat ? Vous en serez juges !
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