Friendly without benefits

On n’a pas la grandeur d’âme de nos amis italiens : on ne boycottera pas le Qatar. C’est lâche, mais on ira. Du coup il faut bien se préparer la moindre.

Le match en deux mots

Suisside Squad.

L’homme du match

Sur la longueur du match, personne. La Suisse a flambé en première mi-temps devant une très pâle Angleterre, avant de s’éteindre suite au coup du sort de l’égalisation offerte par Frei. Sans étinceler pour autant, l’Angleterre s’adjuge la deuxième mi-temps face à une Nati affaiblie (autant dire que la triple rentrée de Sow, Zuber et Zeqiri à l’heure de jeu a sonné le glas des espoirs helvétiques…) A noter que le but de la victoire est un pénalty so 2020, suite à un bras qui se balade dans les 16 mètres que personne n’avait vu sauf la VAR. Rien de fifou.

La buse du match

Comme c’est parfois le cas, c’est « la buse du match » qui fait « le geste pourri du match » et qui provoque ainsi « le tournant du match ». Samedi c’est évidemment Frei, pourtant bon jusque-là, qui commet une relance catastrophique dans les pieds anglais, interception, passe, goal.

A l’interview après le match il a fait un peu comme si de rien n’était, mais on sentait bien qu’il avait envie d’aller se terrer dans une cave à Marioupol.

Le tournant du match

Yakin avait déclaré avant le match « Ce serait un peu insolent de faire des expérimentations contre l’Angleterre. J’alignerai le meilleur onze possible ». Et pourtant, autant la composition du reste  de l’équipe semblait aller de soi, autant le choix de Frei à la place d’Elvedi sentait quand même un peu le bricolage. Le même Frei qui offre l’égalisation aux Anglais.

L’esthète du match

Le gars qui a dessiné le maillot de l’Angleterre samedi. Ces éléments rouges vifs sur ce fond bleu, même Desigual n’aurait pas osé. Je n’ai rien vu de plus moche depuis le pull de Freddy Krueger.

Le geste pourri du match

Le moment ou Frei (No 6) effectue sa relance méphitique, devant le panneau qui annonce « Le football devrait être inoubliable »…

L’anecdote

Ça fait un mois que je cherche un bon jeu de mot autour de l’Angleterre, mais je me suis rendu compte que dès 1989, avec leur chanson « Gode save the gouines », les Rolling Bidochon avaient tué le jeu.

Le chiffre à la con

89, soit le nombre de minutes durant lesquelles Shaqiri est passé complètement inaperçu durant le match. De fait on ne l’a vu qu’à une reprise, lorsqu’il dépose un ballon sublime à 25 mètres sur la tête d’Embolo, qui ouvre la marque pour la Nati. Son match était caricatural du joueur qu’il est devenu : je rage tout le match contre son manque d’implication, et il y a toujours une action lors de laquelle il me ferme la gueule.

Et sinon, dans les tribunes ?

Presque 80’000 personnes à Wembley : pour un amical contre l’Angleterre, c’est pas mal.

La minute Pierre-Alain Dupuis

Avant le match en plateau, Elodie Crausaz veut souligner à quel point la Suisse devient un adversaire respecté et lance « C’est l’Angleterre qui a choisi la Chine ». Du coup je vais aller contrôler où se trouve le lac des Quatre-Cantons, des fois qu’on m’aurait menti.

La rétrospective du prochain match

On attend des Kosovars qu’ils alignent plein de Müller, Bernasconi, Jeanneret et Rochat, ce serait la moindre des choses.

A propos Yves Martin 247 Articles
Cette Nati a deux vertus : celle de faire rêver quasi tout son peuple, et celle d'emmerder les connards de la fachosphère. Longue vie à elle.

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