De ce qu’on nous a dit, ça allait être le quart le moins intéressant. On espère pour les suiveurs et les suivants que c’est vrai.
Le match en deux mots
On a coulé une Bjelde ou deux pendant 88 minutes…
Le soussigné devant ce match.
La joueuse qui a touché au mythique St-Gall
Comment ne pas citer ici Cristiana Girelli, double buteuse à 35 ans, qui, en plus de qualifier son équipe pour les demies, nous permet surtout d’éviter 30 minutes de plus de supplice (et gagner 30 minutes de sommeil) et de faire taire ce brave Fred Scola qui, juste avant l’ouverture du score, disait qu’il manquait une buteuse à la Squadra Azzurra Verde ?
On peut également citer le très musical duo italien Caruso et Cantore (oh oh), autrices des deux assists et intenables Durante tout le match.
La buse alpine du match
Xherdan Shaqiri. Déjà parce que ça fait longtemps qu’on l’avait pas critiqué. Ensuite parce que l’appellation « Buse alpine » lui va à merveille. Enfin parce qu’on ne voit pas qui d’autre que lui a inspiré toutes les tireuses de corners de ce match, lors desquels le ballon atterrissait SYSTÉMATIQUEMENT dans la seule zone des 16 mètres sans attaquante.
Où va atterrir le ballon ? Loin de la photo, il y a trop de joueuses dans la zone.
Le tournant Tourbillon du match
L’entrée en jeu de Woldvik en fin de temps réglementaire, qui pensait amener un peu de fraîcheur mais qui a surtout fait prendre l’eau à son équipe deux minutes plus tard. De quoi permettre aux deux sélections de ne pas jouer de prolongations et de s’hydrater un peu. Les Italiennes ont bu du petit lait suite à cela (oui on recycle nos blagues de Loïs Boisson telles des bouteilles de PET).
L’action qui a Berné toute une défense
Quelqu’un peut nous expliquer le concept des Norvégiennes, enfin de leur équipementier, de foutre des runes vikings à la place des noms et des numéros dans le dos ? C’est illisible !
Qu’est-ce à dire que ceci ?!
L’aVARie qui aurait pu nous faire toucher le fond (du lac)
Le pénalty de la 59ème minute est un modèle du genre. Long ballon inoffensif, la superstar Hegerberg s’écroule quasiment toute seule dans les 16 mètres (mais il paraît qu’il y a moins de simulations grossières dans le foot féminin que chez les messieurs) alors qu’elle est hors-jeu d’un bon mètre, et le penalty est donné… Puis confirmé par la VAR malgré ledit hors-jeu et ladite simulation ! Bordel de Mjelde !
Mais puisqu’il y a une justice, la gigastar Hegerberg est aussi confiante au moment de s’élancer que Marco Streller un sombre soir d’été 2006 et tire à côté. Suite à cela, elle était « a little bit (Ga)upset ».
J’ai glissé chef.
Le moment qui valait son pesant de Thun
On connaissait les tenues vestimentaires particulières de Johan Djourou lorsqu’il écumait les plateaux de la RTS en nous parlant de verticalité. Soit avant son nouveau rôle de… euh… de gars souriant dans le staff de la Nati féminine. On s’en est d’ailleurs souvent moqué ici. Mais le moins que l’on puisse dire c’est que sa successeure Thaïs Hurni (nous non plus on ne sait pas qui c’est) a bien pris son relais.
On remarquera un choix de liserés audacieux pour le petit pull tricoté par sa grand-mère
On notera aussi son utilisation du mot « momentoume », et rien que ça, ça nous a plu.
Le chiffre un peu dé-Biel (ou à deux Bâle)
1. Comme le nombre de joueuses présentes dans le stade de la Praille dont le soussigné avait entendu le nom avant 21h00 ce 16 juillet 2025. Il s’agit bien sûr de la masterstar Ada Hegerberg. Mais réellement, la seule personne qu’on avait vue à l’œuvre auparavant n’était ni plus ni moins que Stéphanie Frappart, l’arbitre du match !
Bilan des deux intéressées ? On a vu la première se jeter par terre puis rater un penalty que la seconde lui avait généreusement offert. Très reluisant.
L’anecdote qu’on aurait pu entendre sur la Bahnhofstrasse…
… si on avait été un peu plus (Zu)riche.
Dimanche 15 juin 2025, l’un des préposés à l’Euro féminin lance un appel au secours pour trouver des motivés pour les articles des quarts et demies. Dans un élan de bonté, votre serviteur se propose donc, annonçant « sûrement en faire un, ça me forcera à regarder au moins un match ». Force est de constater qu’autant je plaisantais sur le moment, autant entre le job, les vacances et le magnifique été que l’on vit ces derniers temps, je ne pensais pas avoir à ce point raison. D’autre part, au vu des aspects susmentionnés, j’ai appréhendé toute la semaine cet article et le temps que je risquais de mettre à le rédiger, en tant que grand inculte de cet Euro et du foot féminin en général. Mais vu la vitesse des actions, j’ai finalement eu tout loisir de le terminer pour le coup de sifflet final.
On a même pu demander à notre envoyé spécial de nous envoyer des photos des photographes, des ramasseurs de balles, des Italiennes Bonansea et Di Guglielmo et des Norvégiennes… euh… des Norvégiennes. C’est un 13 ? un 8 ? un B ? Du Klingon ?
Si le match avait été un fromage
Le Brunost. C’est un fromage brun norvégien caramélisé. Un genre de confiture de lait durci et salé. Oui c’est aussi bizarre que ça en a l’air. C’est pas bon, pas intéressant, et ça se grignote tout petit bout par tout petit bout, ce qui fait que c’est vachement long à manger en plus.
La minute Sandy Maendly
Sandy qui ?
La rétrospective du prochain match se jouant à Lausanne (mais non, on déconne)
Alors vu le spectacle du soir on souhaite bon courage à celui qui s’occupe de la demi. Mais pour la blague et pour réveiller un grand traumatisme transalpin, ce serait rigolo que la Suède passe.
Le pronostic d’avant-match selon l’indice ALISHA (A-Level Inclusive Soccer and Holistic Approach)
Un match très serré en perspective entre deux nations très proches selon notre indice. Enfin, en rangs hein, parce que en score la Norvège est largement devant. La Norvège favorite face à l’Italie au foot, on se demande bien ce qu’a fumé le préposé à l’indice cette année, même s’il a pourtant bien mis Pi dans sa formule.
Crédits photographiques :
Brunost : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Braunkaese.jpg
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