Durant toute son histoire, la Suisse avait joué trois matches contre le Kosovo, sans jamais réussir à gagner, et c’est un peu comme si je n’avais jamais réussi à battre ma gamine de 8 ans au bras de fer. Ben hier soir, on lui a pété le bras.
Le match en deux mots
Salut Leon !
L’homme du match
On peut citer Embolo et Akanji, nos deux joueurs qui viennent d’être transférés, n’avaient pas joué une minute cette saison, n’ont même pas pu s’entraîner convenablement avec la Nati car ils étaient entre deux avions pour signer leur contrat, et qui plantent trois des quatre buts. Imagine s’ils avaient été au top…
La buse du match
Leon Avdullahu, le binational dont on a beaucoup parlé ces derniers temps puisqu’après avoir fait toute sa formation en Suisse et avoir évolué dans toutes les équipes espoirs du pays, il a finalement choisi de s’aligner avec le Kosovo. Le destin a voulu qu’il fête sa première sélection hier contre la Nati, qu’il se prenne une bonne branlée, et, cerise sur le gâteau, que ce soit lui qui se fasse bouffer de la tête par Akanji sur l’ouverture de la marque. Ben tu sais quoi ? Je lui souhaite un bon week-end.
Le tournant du match
De fait, ils n’ont pas défendu. Ils n’ont pas attaqué non plus, et ils n’avaient pas de milieu de terrain. Restait alors un gardien médiocre.
Je pense qu’ils n’iront pas au Mondial.
L’esthète du match
Effectivement, au vu du match d’hier elle se situe plutôt en cinquième zone, entre Gibraltar et le FC Genolier-Begnins.
Le geste pourri du match
À peu près tout ce qu’a entrepris Muric, le gardien kosovar, en première mi-temps. Sorties hasardeuses, placement douteux, dégagements au pied dignes de Pistorius, relance à la main directement en touche. Franchement, même comme gardien de parking je n’en voudrais pas.
Le chiffre à la con
Lemos a rappelé que le Kosovo restait sur 8 victoires de rang avant d’affronter la Nati. Dit comme ça, ça en impose. Après, on peut relativiser en jetant un œil sur les adversaires : Chypre, Lituanie, Islande et Arménie…
Il faut se méfier des statistiques. Si on est les deux à mourir de faim et que je mange un poulet, statistiquement on a chacun mangé un demi-poulet, et toi tu meurs toujours de faim.
L’anecdote
Alors oui, au vu du score c’est anecdotique, mais pour le deuxième match de suite, la Nati n’a joué qu’une mi-temps. Ça reste frustrant tant il y avait la place pour en glisser au moins un petit dernier pour la route.
Autre moment de frustration, la rentrée de Cédric Itten pour Dan Ndoye à la 85ème minute. Rien de personnel, mais quand tu n’as sous la main qu’un attaquant de deuxième division allemande et qui n’est plus apparu sous le maillot de la Nati depuis 2 ans, cela en dit long sur la faiblesse de notre réservoir offensif, et sur le drame que représente la grave blessure de Zeki Amdouni.
Si le match avait été une chanson
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La minute Léonard Thurre
Bonne ambiance entre Thurre et Lemos hier, on sent que le courant passe bien, il y a eu plusieurs échanges sympas entre les deux. Je retiens au sortir du quart d’heure, quand Léo dit que tous les corners suisses ont été bien tirés jusqu’ici, et que David lui rappelle qu’il y en a eu deux depuis le début du match… Léo conclut alors que deux sur deux, ça fait bien tous, et il a d’autant plus raison que sur le troisième, Vargas pose le ballon sur la tête de Akanji pour l’ouverture du score.
La rétrospective du prochain match
Je crains que l’adversité soit d’un autre niveau lundi. Il n’empêche : ce serait bien de faire le plein contre la Slovénie avant d’aller affronter chez elle une Suède qui est tellement notre bête noire dans tous les sports qu’elle serait capable de nous battre au lancer de la pierre d’Unspunnen.
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