Le résumé.
Ce match opposait le 26ème du classement FIFA (le Pays de Galles) au 24ème (la Slovaquie), issus respectivement des 4ème et 3ème chapeaux au tirage au sort, et classés 22ème et 23ème à l’indice FIST. Même en termes de coiffure, impossible de départager la crête de Hamsik et le chignon de Bale. Du coup j’ai pronostiqué match nul. Mais rendez-nous Paul le poulpe !
L’homme du match.
Gareth Bale, comment ne pas le citer ? Il a marqué 7 goals sur 11 de son équipe en qualifs et il ouvre la marque sur sa première occasion d’un superbe coup franc. Du coup son équipe peut se mettre à jouer en contre (ce qu’ils n’ont pas eu à faire tout le temps, tant les Slovaques étaient apathiques en première mi-temps). Il est le joueur le plus rapide au monde balle au pied, paraît-il, avec un petit 37 km/heure, je n’ose pas imaginer la vitesse qu’il atteint en boguet. Franchement, quand il part en contre ça décoiffe. Champion d’Europe en titre, il donne l’impression de savoir tout faire.
La buse du match.
Sur l’ensemble du match, de la journée et du tournoi, le gogol qui a décidé du grand retour de la « Goal line technology ». Tu sais, ces ralentis qui nous ont prouvé pendant tout le Mondial 2014 que quand le ballon touche le filet du fond, c’est qu’il a d’abord franchi la ligne.
Sinon sur le deuxième goal des Gallois, le défenseur Durica qui nous fait une Senderos quand Robson-Kanu écrase complètement sa frappe après une passe de Ramsey en total déséquilibre, frappe qui finit par passer entre ses jambes et par tromper Kozacik
Le tournant du match.
En termes de spectacle, il y a eu un avant et un après l’égalisation des Slovaques à l’heure de jeu, qui les a enfin sortis de leur torpeur. Duda touche à cette occasion son premier ballon.
Quand tu viens de voir Seferovic vendanger cinq occasions il y a deux heures, ça te rappelle ce qu’est le haut niveau.
Le geste technique du match.
Le coup franc de Bale qui ouvre la marque pour les Gallois. Quelques pas décidés vers l’arrière, le tireur jambes légèrement écartées et un scud… Si CR7 est contagieux, j’espère que ça fonctionne dans les deux sens. Je rêve de voir Cristiano avec le petit chignon ridicule de Gareth.
Le geste pourri du match.
A la 30ème, Škrtl dans ses 16 mètres, plein de sang-froid, met son corps en opposition sur l’attaquant Williams, puis le contre avec le coude, avant de le body checker avec l’épaule et de quasi se coucher dessus. Assez incroyable qu’il soit tombé sur le seul arbitre au monde qui ne siffle pas péno sur ce coup.
Ce match m’a fait penser à…
… des tas de gens dont le nom est prédestiné. Le fait qu’un entraîneur slave s’appelle Kozàk me met en joie autant que quand Edith Cresson est devenue ministre de l’agriculture, Fabien Pelous joueur de rugby ou Fabienne Despot politicienne d’extrême droite.
L’anecdote.
L’équipe nationale galloise de football est surnommée « Les Dragons ». C’est noble.
Celle de rugby est surnommée « le XV du poireau ». C’est risible.
La minute Pierre-Alain Dupuis.
« Le Pays de Bale rentre aux vestiaires munis de cet avantage ». Eh ! Oh ! Fred Scola ! C’est sur Carton-rouge les jeux de mots à la con si jamais ! Gâche-métier, va ! Sinon il y a eu aussi l’étonnant « Il y a une mêlée, ça va plaire aux supporters gallois »
Le tweet à la con.
#EuroCR : Comme disait Johnny : Les Galles, le goût !
La rétrospective du prochain match.
Les Anglais sont toujours sous le choc de l’égalisation des Russes à la dernière minute et sont donc bons à prendre. Malheureusement pour les Gallois, Bale se fait flasher en boguet à 780 km/heures en se rendant au stade et est incarcéré. Sans son joueur vedette, le Pays de Galles d’écroule. Dans l’autre match, les Russes font comme contre l’Angleterre et ne jouent que la dernière minute : trop tard pour remonter le 4-0.
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