Russie – Slovaquie : Quand l’Hamsik est bonne (bonne, bonne, bonne)

Huit des 11 Tchécoslovaques titulaires en finale du Championnat d’Europe de l’UEFA 1976 contre l’Allemagne de l’Ouest et vainqueurs aux tirs au but après un nul 2-2 venaient de Slovaquie. Il y a 3 jours, ils perdent contre le Pays de Galles.

En 2008, la très séduisante Russie termine en demi-finales de notre Euro, après avoir éliminé en quarts les Pays-Bas, que leur nom soit sanctifié, que leur volonté soit faite. Il y a 3 jours, ils égalisent miraculeusement à la dernière minute après un non-match contre l’Angleterre.

1. Le résumé.

C’était mieux avant.

2. L’homme du match.

Hamsik celui qui a la même coupe que Stripe, tu sais, le chef des Gremlins. Sur le premier goal, il sert une passe en profondeur de 60 mètres dans la course pour Weiss. Sublime. Sur le second, il fait tout comme un grand, feinte, tir dans un angle impossible, goal. La classe.

3. La buse du match

Prix décerné par anticipation à l’entraîneur russe Leonid Slutski. Avec son ineffable tête de Droopy qui vient d’apprendre qu’il a un cancer des testicules, il a déclaré après le lamentable match contre l’Angleterre : « Nos joueurs sont exceptionnels et ils ont démontré leur volonté et leurs qualités ». Je piaffe d’écouter la suite après cette nouvelle performance de niveau mondial.

4. Le tournant du match.

La réduction du score russe à la 80ème. C’est à partir de cette minute que la Sbornaya a décidé de jouer au foot. On note une certaine progression, car après avoir joué pendant une seule minute contre les Brits, les Russes nous ont donc offert 10 minutes de jeu cette fois-ci. On pourrait franchir la barre du quart d’heure contre les Gallois, parti comme c’est, sur un malentendu.

5. Le geste technique du match.

Le deuxième goal slovaque, avec cette merveille de Hamsik. A noter que 10 secondes avant la frappe, le gardien Akinfeev erre dans ses goals, ailleurs, complètement sorti du match. Il se serait baissé pour cueillir un bolet que je n’aurais pas été plus étonné que ça.

#NoComment On laisse ça ici, au cas où : le deuxième but de la Slovaquie contre la Russie lors de l’Euro 2016. pic.twitter.com/riGkvJbmTb

— LeCourrierdeRussie (@CourrierRussie) 15 juin 2016

6. Le geste pourri du match.

Le sprint à la Forrest Gump des deux défenseurs russes qui se font mettre dans le vent sur la même unique feinte de Weiss, pour l’ouverture du score. Deux poulets sans tête qui courent dans la même direction, sans se concerter, sans rien anticiper. Une feinte, un intérieur du pied, un goal, merci de votre complicité.

7. Ce match m’a fait penser à…

… étrangler l’inventeur de l’indice FIST. J’y croyais moi… J’ai même misé 20$ sur chaque match uniquement en fonction de cet indice (authentique), dont la Russie sortait grande favorite. Si je chope l’abruti qui a pondu ce truc…

8. L’anecdote.

La fan zone de Lille était blindée pour ce match.

Bonne ambiance sur la fan zone à Lille pendant le match Slovaquie – Russie #SLORUS –> https://t.co/jzXCm25qI0 pic.twitter.com/boznRJ08UO

— 20 Minutes Sport (@20minutesSport) 15 juin 2016

9. La minute Pierre-Alain Dupuis.

Le brave Develey, qui en fin de première mi-temps commence une phrase par « Je ne voudrais pas m’acharner, mais… » et remet pour la dixième fois la compresse sur le duo Golovin-Neustädter, pas assez offensif, qui ne pèse pas sur le jeu, ne filtre rien, a des lacunes tactiques, n’est vraiment bon à rien, handicape l’équipe, pue de la gueule, louche, devrait changer de métier, n’a plus qu’à se suicider, le font vomir. C’est vrai qu’avec les pluies de ces temps, on supporte bien une petite haine.

10. Le tweet à la con.

#EuroCR : Franchement les Russes, faites comme tous vos compatriotes, dopez-vous, parce que là vous frisez le ridicule.

11. La rétrospective du prochain match.

Afin de ne pas être éliminés sur le terrain, les supporters russes démolissent Lille et improvisent un match de foot sur la place du Théâtre, avec la tête de Martine Aubry pour ballon. L’équipe est virée par l’UEFA et s’évite une humiliation contre le Pays de Galles. La Slovaquie, emportée par son élan, atomise les Anglais, juste parce que ça me fait plaisir de l’écrire.