Les retours à la compétition de Lance Armstrong et de Floyd Landis ont donné des idées à un des plus grands cyclistes suisses de tous les temps. Après le come-back des deux Américains, c’est au tour d’Alex Zülle d’annoncer qu’il sort de sa retraite, pour tenter le pari fou de gagner un Tour de France qui s’est jusqu’ici refusé à lui.
On s’en souvient tous, le St-Gallois a toujours échoué dans sa quête du maillot jaune. Sur la Grande Boucle, il a en effet terminé deux fois sur la deuxième marche du podium (1995 et 1999). Le Suisse a eu la malchance de tomber à une époque où la plus prestigieuse course du monde était ultra-dominée par Miguel Indurain, vainqueur de cinq Tours de France au cours de sa carrière et ensuite par Lance Armstrong, vainqueur de l’épreuve à sept reprises. Réputé pour ses fonds de chopes autant que pour son coup de reins dévastateur en montagne, le fils spirituel de Manolo Saiz est aujourd’hui à la recherche d’une équipe pour reprendre le chemin de l’entraînement.
Chirurgie oculaire
Zülle a toujours eu «la pédale» pour emmener le maillot jaune jusqu’aux Champs-Elysées. Mais ses problèmes récurrents aux yeux lui ont causé bien des tracas. Ainsi, sur les neuf Tours qu’il a courus, il a abandonné à quatre reprises à la suite de diverses chutes ou collisions impromptues. Une fois, c’est même une vache du Montbéliard qui a contrecarré ces plans de succès en terres françaises, tandis que lors de la Grande Boucle 1997, il se perdait sur une étape de plaine. Alors que le peloton bifurquait à gauche en direction de Limoges, le Suisse partait à droite et finissait «son étape» à Cholet. Le temps de s’en rendre compte et il était éliminé, car hors-délai, par le jury.
La belle… et le borgne !
C’est lorsqu’il a fait la connaissance du Docteur espagnol Eufemiano Ojos que l’idée d’un retour à la compétition a commencé à germer dans la tête de l’ancien coureur de la ONCE et de Banesto. Le fameux ophtalmologue des Baléares est une sommité dans son domaine et a su redonner confiance au St-Gallois. «Depuis qu’il m’a opéré et greffé une paupière de gorille du Bengal, je revis !, affirme Zülle. Désormais, j’arrive à faire la différence entre un virage à gauche et la voiture du directeur de course, c’est super.»
Les jambes sont toujours là
Certes, le retour au premier plan du coureur qui faisait partie de la mythique équipe Festina de 1998 ne manquera pas de faire jaser. Mais, à 40 ans, il est à l’âge où l’on se remet en question. Faisant fi des rumeurs de dopage qui ont entouré la fin de sa glorieuse carrière – deux Vueltas en 1996 et 1997, cinq étapes courues en jaune sur le Tour de France, maillot rose pendant 12 jours sur le Giro en 1998 et champion du monde du contre-la-montre en 1996 -, le natif de Wil y croit dur comme fer.
«J’ai fait le critérium du Toggenburg l’autre jour entre Wildhaus et Alt St-Johann et j’avais d’excellentes sensations, affirme Zülle. Je compte sur le cyclisme suisse pour me rendre ce que je lui ai donné. Par exemple, un gars comme Mauro Gianetti pourrait me donner une chance de prouver que je suis encore là. Quand je vois ce qu’il a fait avec des Riccò ou des Piepoli, je me dis que j’ai encore ma place.»
Alors, info ou intox ?
Mouaarrfff…
Mort de rire… un retour de « olala une chute cest Zulle » !!!
Non grosse intox car si cela est vrai… enfin non cest pas possible…
Un pigeon dor pour CartonRouge.ch!!!!
Armstrong et maintenant « la taupe cascadeuse », « le Remy Julienne de la ptite reine », p#@#@#@ !!! je viens de regarder mon calendrier et on est pourtant pas le 1er avril ?!?!?!?
superbe ! 🙂
Grandiose! Les larmes aux yeux…
Magnifiques! Que de souvenirs mémorables ce Zülle! Si seulement larticle était véridique!!
Et Rominger, il fait quoi pendant ce temps? Le record du monde de lheure? Vive la médecine.