Espagne

D’aussi loin que je puisse m’en souvenir, j’ai toujours été fan du Real Madrid.

Real ou Barça ?Chaque année, le refrain est le même et la question existentielle que toute personne se pose est inévitablement cette dernière. Cette grande rivalité a malheureusement fait naître une sorte de cassure au sein de la Liga.

Avant le dernier Euro, je m’étais engagé à aller voir un match du FC Barcelone vêtu d’un maillot floqué Iniesta en cas de victoire finale de l’Espagne, j’ai tenu parole dimanche.

Vous, San Iker, avez tout gagné. Tout. Deux fois l’Euro. Idem pour la Ligue des Champions. Une Coupe du Monde, cinq fois champion d’Espagne. On s’arrêtera là, que votre bonté nous pardonne.

Un Barça détestableGrand favori de cette série et fort de son succès 5-0 lors du premier Clásico de l’année, le FC Barcelone s’est progressivement brûlé les ailes face à l’agressivité et le non-jeu prônés par ses rivaux.

Josep GuardiolaBonjour. J’ai 39 ans, on me surnomme «Pep» et je suis l’entraîneur du FC Barcelone.

Gestion du public, mention très bienEt quand je dis gigantesque, c’est un euphémisme. Le Camp Nou, c’est quand même pas loin de 100’000 places. Le plus impressionnant étant la rapidité avec laquelle cette enceinte se remplit et se vide.

La classe aisée– FC Barcelone
Sans vouloir la glorifier plus que nécessaire, l’équipe catalane est actuellement ce qui se fait de mieux dans la planète foot.

On n’a pas aiméLorsque deux équipes battent le record historique de points d’une compétition nationale lors de la même année, c’est qu’il y a un problème quelque part.

Mais, hormis cet aspect politique, le Barça possède un style de jeu qui lui est propre et qui accentue la valeur identitaire du club. Un jeu spectaculaire, voilà ce que cherche et recherche chaque attaché du club catalan.