Au LS, Ilija désormais du boulot !

Cette dernière journée de l’édition 2020-2021 est à oublier au plus vite. Pendant que le LS se faisait berner par YB, nos chers amis valaisans ont réussi l’exploit d’accrocher la place de barragiste au détriment d’un FC Vaduz qui pourra se consoler en disputant prochainement la nouvelle Europa League Conférence, grâce à leur 234ème victoire dans la terrible Coupe du Liechtenstein. Dans cet article, il n’y aura donc pas de célébration de relégaSion. Il faudra attendre la double confrontation contre Thoune. Et c’est bien dommage. En attendant, revenons sur une semaine agitée.

L’avant-match :

En jetant un coup d’œil au programme de la semaine du LS, on a vite compris que ça sentait déjà bon les vacances :

Lundi: Récupération / Récupération
Mardi: Récupération / Entraînement 15h
Mercredi: Entraînement 10h / Récupération
Jeudi: Entraînement 10h / Récupération
Vendredi: LS-BSC Young Boys 20h30, Stade de la Tuilière
Samedi: Vacances

Quand la 2 du FC Tolochenaz s’entraîne plus que toi, c’est quand même pas bon signe.

D’autant plus que mercredi matin, les joueurs ont fait un petit tour par Beaulieu pour se faire vacciner.

Pas encore vacciné contre les fautes d’orthographe…

Du coup, les joueurs ont eu tout loisir de suivre les différentes listes de sélectionnés pour l’Euro 2021. Nous aussi. Karim Benzema de retour en équipe de France plus de 6 ans après sa dernière convocation, Thomas Müller ou encore Mats Hummels rappelés après 3 ans d’absence. A tout moment, on s’attendait donc à voir Petkovic sortir Michel Morganella ou Vincent Rüfli de son chapeau ! On a vite dû se rhabiller, un peu à l’image d’Aldin Turkes.

Le match :

Cette dernière journée de championnat avait pourtant débuté de la meilleure des manières. On a cru un instant que Vaduz allait renvoyer CC et Barthélémy Ier faire leur défilé de mode à Kriens et à Aarau. Mais les Liechtensteinois ont craqué et Sion s’est réveillé. Enfin, c’est surtout Bâle qui a complètement déjoué. En mauvaise langue, on pourrait se demander si Constantin n’a pas glissé un petit billet dans les poches des dirigeants du club rhénan, qui accumule les déficits ces dernières années. Mais à Carton-Rouge, on ne mange pas de ce pain-là.

En parlant de pain d’ailleurs, si quelqu’un peu me filer l’adresse des nouveaux centres commerciaux Migors, ça m’intéresse beaucoup :

Pas falice d’écire sur un claiver quand on est dégiusé en Lopuo.

Mais je m’égare. Donc revenons-en à nos moutons, comme dirait Loupo. En cette 36ème et dernière journée, on a immédiatement pigé que ce ne serait pas aussi fun que prévu. D’autant plus que le LS a fini par se faire berner par YB.

A la Tuilière, au moment du coup de sifflet final, les caméras se sont braquées sur Giorgio Contini, en pleines accolades avec ses joueurs et son staff. L’occasion de lui tirer mon chapeau et de le remercier pour ses 3 années de bons et loyaux services.

Du haut de mes 12 ans, j’avais apprécié son passage à Lausanne en tant que joueur, floqué de son numéro 9, et ses quelques buts inscrits pour la plupart de la tête (déjà bien dégarnie).

Je garderais également un excellent souvenir du Giorgio entraîneur, personnage sympathique qui a toujours su se remettre en question et s’adapter aux exigences de la direction tout en conservant sa ligne directrice. Il aurait sans doute mérité de continuer l’aventure, les objectifs ayant été atteints avec un certain brio.

Souleymane en a décidé autrement, sans doute parce que tout ce qu’il n’a pas choisi est bon à jeter à la poubelle.

Le courant a visiblement toujours eu un peu de mal à passer entre les deux hommes, pas vraiment sur la même longueur d’ondes. Contini a d’ailleurs bien résumé la situation dans les médias : «Avec Souleymane, on a d’abord dû apprendre à se connaître. Mais la principale différence, c’est que le projet pour lequel il est venu ici n’est plus du tout le même que celui qui m’avait convaincu de rejoindre le LS.»

Il aurait d’ailleurs ajouté : «Cissé ça le projet, je préfère partir la tête haute.»

L’après-match :

Parlons-en justement de Souleymane «langue de bois» Cissé. Sans revenir sur ses nombreuses déclarations hasardeuses tenues tout au long de la saison, notamment lors de la mise à l’écart de Christian Schneuwly, force est de constater que le chantier est désormais énorme pour construire une équipe 2021-2022 qu’il a lui-même annoncé comme meilleure que celle de cette année :

  • Castella, Flo, Loosli ou encore Boranijasevic sont en fin de contrats et n’ont visiblement pas reçu la moindre proposition de prolongation. Flo a d’ailleurs préféré prendre les devants en retournant dans son club de cœur en Norvège. Dommage, car ces joueurs ont toujours été exemplaires. Le seul problème, c’est qu’ils n’ont pas été choisis par M. Cissé…
  • Une petite dizaine de joueurs, et pas des moindres, sont en prêt et leur avenir devraient sans doute s’écrire loin de Lausanne. On pense notamment à Mahou, Guessand ou Da Cunha.
  • Le dossier de l’indispensable Cameron Puertas, dont on a appris cette semaine qu’il disposait d’une clause libératoire d’à peine un million, est brûlant.

En résumé, un joli boxon.

Pour Borenovic, fraichement nommé nouvel entraîneur du LS samedi à 11h00, Ilija du boulot ! Cissé, lui, va devoir se creuser la tête pour trouver les bons éléments et tenter de justifier un tant soit peu ses choix.

Le gros avantage d’Ineos, c’est qu’ils ont déjà l’habitude de creuser pour trouver les denrées rares.

A propos Vincent Roesch 60 Articles
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2 Commentaires

  1. Excellent Monsieur Roesch, on retrouve là l’humour pince sans rire qui a fait l’ADN de CartonRouge.ch ! Et plein de joli jeux de mots !

    P.S. : Il paraît qu’on pourra prochainement se faire vacciné à la Migors, c’est vrai ça ?

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