On commence cette série de présentations par ô surprise, le groupe A. Un groupe qui accueille le pays organisateur qui fait office de grand favori pour le titre final, parce que Mohamed Salah. Derrière les ultras favoris égyptiens, tout semble possible avec l’Ouganda, la RDC et le Zimbabwe qui étaient déjà présents lors de l’édition précédente. On surveillera particulièrement le RDC-Ouganda qui aura lieu le 30 juin dans le stade du 30 juin au Caire, ça ne s’invente pas.
Egypte :
Les Pharaons c’est… quand même mieux que de s’appeler les Momies, parce que ça aurait été une option.
L’Egypte sera finalement l’hôte de cette 32e édition de la CAN, après que son organisation ait été retirée au Cameroun en raison de retards dans les travaux et de l’insécurité qui serait présente dans certaines régions. Qu’on se le dise les Pharaons sont attendus au tournant et ultra-favoris pour glaner un huitième titre continental. Bon, ça c’est surtout à cause du « Red » Mo Salah qui risque tout de même d’être passablement cramé pour jouer des matchs par 40°C.
La star : Mohamed Salah. Le meilleur barbu du football actuel, après Messi et Sébastien Chabal, est un véritable dieu du côté du Caire. Tiens, il me fait surtout penser qu’en équipe de Suisse, on manque quand même cruellement d’un vrai mec à barbe, car c’est toujours utile dans une équipe de football.
Ça c’est un bock pas une vraie barbe
Le rigolo de la bande : Trézéguet. Il y avait déjà un Mohamed Zidan en équipe d’Egypte il y a quelques années. La prochaine étape est clairement un Ahmed Deschamps.
La cote en brousse : 9/10. On a beau dire que Salah sera lessivé avec ses 50 matches disputés cette saison, que la pression sera grande sur les épaules des Pharaons à domicile, l’Egypte reste une valeur sûre en Afrique.
Zimbabwe :
Les Warriors c’est… pas ceux de Golden State
Le Zimbabwe est souvent considéré comme le paria de l’Afrique australe. Le Botswana a même érigé un mur à sa frontière pour empêcher l’entrée clandestine de Zimbabwéens. En Afrique du Sud, ils sont autant désirables que des Mexicains au pays de Donald Trump. Au niveau football, il faut dire qu’on ne connaît pas grand-chose de ce pays à part Bruce Grobbelaar que tout bon fan de Liverpool doit connaître sous peine d’être un footix ou plutôt un redix.
La star : Knowledge Musona. Son prénom inspire le respect (knowledge signifie connaissance en anglais). Capitaine et joueur clé des Warriors au milieu de terrain, il a planté une vingtaine de buts pour une trentaine de sélection, soit un ratio meilleur que celui de Cristiano Ronaldo.
Le rigolo de la bande : Teenage Hadebe. Le joueur des Kaizer Chiefs, est un éternel adolescent, il passe l’essentiel de son temps libre à jouer à FIFA sur PS4 et à boire du coca, tout comme Ousmane Dembélé.
La cote en brousse : 5/10. Le Zimbabwe est tombé dans un groupe bien corsé pour sa 4e participation à une phase finale. Mais le Zim retrouvera notamment la RDC qu’il a battu en qualification, ce qui est toujours bon signe, et en Afrique on croit aux signes. De plus, il aura à cœur de se venger de sa suspension infligée par la FIFA lors des qualifications pour la Russie.
RD Congo :
Les Léopards c’est… un surnom simple mais qui claque
Pays qui porte le même nom qu’un voisin, on est à chaque fois obligé de préciser qu’il s’agit d’une République pas si Démocratique. Pour régler le problème un tirage à la pièce s’imposerait ou un match de football entre les deux pays avec le nom officiel de Congo comme enjeu. Blague à part, les Léopards peuvent espérer aller loin et le sélectionneur Florent Ibenge a fait le choix de se passer de certaines gloires autoproclamées comme Dieumerci Mbokani ou Neeskens Kebano. En revanche, les Léopards ne pourront pas compter sur quelques éléments pour des histoires de papiers, comme Gianelli Imbula.
La star : Yannick Bolasie. Le joueur prêté par Everton à Anderlecht est très fort, c’est une certitude. Le problème avec Yannick c’est qu’il est fait en chips et qu’il finit toujours par se blesser. Une carrière à la Abou Diaby. Si d’ici quelques jours il ne s’est pas fait une élongation en se préparant un bol de corn-flakes, il pourrait faire des dégâts.
Le rigolo de la bande : Anthony Mossi. C’est l’actuel gardien de Chiasso qui sera troisième gardien en Egypte. Quand tu t’aperçois que sur son CV de footballeur, Anthony a joué pour Le Mont tu ne peux que le considérer comme un rigolo.
La cote en brousse : 6/10. Avec sa moitié de binationaux belges et français et ses problèmes extra-sportifs, la RDC est souvent un amalgame où la mayonnaise a du mal à prendre. Mais c’est le pays qui compte le Tout Puissant Mazembe dans son championnat, élu meilleur nom de club en 2018.
Ouganda :
Les Cranes c’est … pas qu’en Ouganda ce soient des pirates ou des fans de métal mais c’est l’oiseau symbole national
C’est lui la star en Ouganda
Sous ses airs de pays dont on ne parle presque jamais, l’Ouganda n’est pas passé si loin d’une qualification à la dernière coupe du monde. S’appuyant sur une défense solide, les Ougandais sont à surveiller ces prochaines années, ils pourraient être la bonne surprise de ce tournoi. Les Cranes d’ailleurs joueront le 30 juin dans le stade du 30 juin au Caire, la classe ! De plus, quand ta fédération s’appelle la FUFA forcément ça sent le succès.
La star : Denis Onyango. Ne cherche pas, il n’y a absolument aucune chance que tu connaisses un joueur des Cranes. Il va donc falloir nous faire confiance si on te dit que le gardien Denis Onyango est un des tout meilleur d’Afrique à son poste.
Le rigolo de la bande : Hassan Wasswa. Sans doute le seul mec à avoir évolué dans les championnats ougandais, éthiopien, sud-africain, turc, vietnamien, irakien, libanais et égyptien. On espère qu’il envisage une fin de carrière au Guatemala.
La cote en brousse : 6/10 Attention si l’Ouganda était vaincu par l’organisateur, il leur suffirait de tout simplement pomper toute l’eau du Nil pour créer une sécheresse monumentale en aval, en Egypte. S’en suivrait l’annulation tout à fait logique de la compétition. Pour cette raison, les Cranes passeront au moins le premier tour.
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