Equipe de Suisse : au tour de Magnin

J’en remets une couche ! Après les déboires de Xavier Margairaz, je passe à un autre Vaudois. Non pas que j’aime m’acharner, mais l’actualité fait que… Ce n’est quand même pas moi qui blesse les mecs ! Enfin bref, j’avoue que mes doigts tremblent à ce moment précis. Car j’ai bien envie d’écrire que… Non, je ne peux quand même pas ! Oh, et puis tant pis. J’y vais. Magnin est blessé. Ce n’est pas si grave !

Voilà, la phrase est lâchée. Elle va finir par devenir célèbre. Comme le «Je vous ai compris» de de Gaulle, le «Ich bin ein Berliner» de Kennedy, le «I have a dream» de Martin Luther King ou encore le «Ecoute, si tu veux, disons que bon» de Christian Constantin. Avant tout, je précise que Ludo est quelqu’un que j’apprécie vraiment et avec qui j’ai de très bonnes relations.Seulement, je ne peux pas m’empêcher de préférer Spycher au poste de latéral gauche. Sérieux, discret (certainement trop), le joueur de Francfort n’a jamais déçu sous le maillot national. Jamais une contre-performance, jamais d’erreur grossière. D’accord, jamais de fantaisie ou d’actions qui débloquent une rencontre. Je vous l’accorde. Mais j’ai toujours préféré un défenseur solide et sérieux dans son rôle premier – défendre –, plutôt que parfois, après un malentendu, pertinent en phase offensive. Pour ça, on a déjà Gygax, Cabanas et Degen. Que demande le peuple ?

Au minimum deux semaines d’arrêt pour Magnin. L’Euro n’est donc pas remis en cause pour le Vaudois. Et j’espère de tout coeur qu’il sera de la partie, tout simplement parce qu’il mérite largement sa place dans le groupe. Mais je me méfie. Quand on voit à quel rythme tous nos internationaux pètent depuis un an, je ne parierais sur la participation de Riquet la houppe au tournoi de juin. Croisons les doigts.
Inler. «Précis comme un Suisse» selon la Gazzetta, Inler a une fois de plus livré une solide prestation avec l’Udinese contre le Torino mercredi. Le samedi, la presse transalpine disait de lui : «Formidable ! Il court et ne se fatigue jamais». Régulier, athlétique et fiable. Un titulaire indiscutable en sélection.
Benaglio. Après avoir fait tomber Schalke (deux fois) et Werder Brême, Léon le nettoyeur n’a pas pu empêcher Wolfsburg de perdre contre Bayern Munich en demi-finale de Coupe d’Allemagne mercredi.
Behrami. Malheureux sur le but de Taddei, Valon Behrami a offert finalement la victoire aux siens mercredi lors du derby romain d’une puissante frappe. Avec une note de 7, il pouvait prétendre à figurer dans l’équipe-type de la Gazzetta, puisque plusieurs joueurs retenus avaient la même note que lui. Bon pour l’équipe de Suisse, même si, sur ce coup, le Tessinois a plutôt évolué au milieu de terrain. Comme à son habitude, il était blessé pour le match de samedi contre la Fiorentina. C’est ce qu’on appelle un rythme de croisière : un bon match, trois absences pour blessure, deux matches, une suspension, un bon match, trois absences…

Grichting. A l’image de toute la défense d’Auxerre, l’Eunuque d’Istanbul n’a pas été à la fête contre St-Etienne (1-3). Le Valaisan est d’ailleurs impliqué sur l’égalisation signée Landrin.
 Photos Pascal Muller, copyright www.mediasports.ch

Écrit par Psyko Franco