Nous continuons notre calendrier de l’Avent des stades en nous arrêtant au nord-ouest de l’Angleterre où je vous ouvre les portes d’Anfield. Je me déplace en direction du Ground dans une marée rouge où j’aperçois les anneaux métalliques à l’extérieur…
Nom : Anfield.
Ville : Liverpool.
Club résident : Liverpool Football Club depuis le 1er septembre 1892.
Capacité : 45’362.
Le stade
Il est d’abord le terrain de match d’Everton avant que ce dernier ne le quitte en 1892 à cause d’une dispute sur le loyer avec le propriétaire d’Anfield, John Houlding. Séparé d’un kilomètre du rival local de Goodison Park par un immense parc prénommé Stanley Park, Anfield est facilement accessible par toutes les routes mais le meilleur moyen de s’y rendre reste bien évidemment les cabs de la ville qui attendent par dizaines à l’aéroport John Lennon (16 km), au centre ville (5 km), à quelques places comme Williamson Square, The St-John Shopping et même à Albert Dock au bord de la Mersey (le fleuve qui longe la ville de Liverpool).
Vous pouvez aussi vous y rendre en bus, directement avec les lignes 26 (depuis Paradise St. bus station) 17B, 17C, 17D & 217 (depuis Queen Square bus station) qui s’arrêtent directement devant le stade. Les lignes 68 & 168 (entre Bootle et Aigburth) ou la 14 (depuis Queen Square) qui s’arrête également à proximité du Ground.
Il est aussi possible de contacter un taxi depuis l’hôtel qui vous amènera directement dans le temple du football britannique. Pendant le trajet, une discussion s’entame avec le chauffeur, souvent très sympa et forcément des analyses pointues sur les Reds sont partagées. Tout ceci pour un prix d’environ 15 pounds. L’euphorie est au rendez-vous !
A l’arrivée au stade devant le Paisley Gate se trouve une enseigne à la gloire de Bob Paisley, joueur dans les années 40 et qui fut entraîneur de Liverpool dans les années 1970 et 1980, glanant au passage 19 trophées.
Passant la gate, nous arrivons devant la statue de Bill Shankly où une photo s’impose en pensant à tout ce que ce dernier a construit pour Liverpool. Le slogan «Liverpool was made for me and I was made for Liverpool» ne cesse de résonner à l’intérieur et autour d’Anfield. Cette puissante légende gagna également au passage 7 trophées.
Je ressens une grande fierté en regardant l’effigie des Reds illuminés contre le mur du coté du Kop Stand et je m’apprête à investir les lieux, billets en poche, avec une émotion qui est toujours intense. Prenant ma place au Paddock MainStand, je regarde mes idoles qui arrivent à l’échauffement avec une certaine appréhension.
À sa plus haute capacité, la tribune du Spion Kop pouvait contenir 28’000 spectateurs et était l’une des plus grandes tribunes du monde. Celle-ci a été nommée Spion Kop d’après la colline du même nom située à Natal, en Afrique du Sud. Lors de la deuxième guerre des Boers, cette colline fut le théâtre de la bataille de Spion Kop. Plus de 300 soldats du Régiment du Lancashire, la plupart originaires de Liverpool, sont morts dans la bataille. La capacité de la tribune a été considérablement réduite pour des mesures de sécurité après la tragédie d’Hillsborough en 1989. Elle a été complètement reconstruite pour devenir une tribune avec uniquement des places assises en 1994, ce qui a diminué sa capacité à 12’390.
A sa droite se trouve le Centenary Stand. Comme son nom le suggère, il a été construit pour commémorer les 100 ans de Liverpool Football Club en 1992. Il est composé de deux anneaux et peut contenir 11’411 personnes. Il est principalement composé de loges et autres coins VIPS.
A droite du Centenary Stand, se trouve Anfield Road Lower Tier, situé sur la rue du même nom. A l’extérieur, le Memorium Hillsborough a été construit en hommage aux 96 supporters des Reds disparus lors de la tragédie de Sheffield le 15 avril 1989 (un incroyable mouvement de foule dans la tribune s’est transformé en drame). Une minute de silence est d’ailleurs respectée chaque année à cette même date. Le slogan «Justice for the 96» est souvent entonné par le Kop afin de soutenir les familles et remémorer la disparition de leurs membres.
Opposé au Kop, Anfield Road Lower Tier accueille les supporters de l’équipe adverse depuis de nombreuses années ; 9’116 places y sont disponibles dont 3’000 pour les visiteurs qui sont fondus dans la marée rouge, mais que l’on devine rapidement grâce aux chants à la gloire de leur équipe favorite. C’est également ce qui rend l’atmosphère si particulière.
Pour finir, nous arrivons dans le Main Stand qui est la partie la plus ancienne du stade et qui peut contenir 12’020 fans. A cet endroit se trouvent aussi les commentateurs des télévisons britanniques et internationales ainsi que le fameux restaurant le Bootroom, nommé en mémoire de la pièce du même nom qui existait à l’époque où le staff se réunissait avant les matchs.
Depuis que cet endroit a été détruit, Liverpool n’a plus jamais gagné le championnat. Les directeurs des deux équipes, la famille, les amis des joueurs, des grands noms du football et d’anciennes gloires des Reds sont également présents.
Les vestiaires des joueurs ainsi que ses bancs à l’ancienne démontrent que le club a voulu garder ses valeurs présentes lors des moments glorieux. Le tunnel qui mène à la pelouse est intimidant car il est très étroit et les deux équipes se retrouvent vraiment proches l’une de l’autre. C’est au milieu de ce dernier que trône le célèbre tableau «This is Anfield» afin de bien montrer que l’antre est imprenable ! Le rituel veut que tous les joueurs le touche au passage, avant de rentrer sur le terrain.
Il est particulier de décrire qu’Anfield est le seul stade en Angleterre à avoir les bancs des deux équipes séparés de seulement quelques centimètres et ils font partie intégrante du MainStand. Cette disposition rend les grands matchs très électriques et la pression entre les deux staffs et managers est très forte vu la proximité.
Pour finir, il est indispensable d’informer les supporters à mobilité réduite qu’Anfield dispose de 78 places afin d’assister aux matchs à domicile.
L’ambiance
Souvent décrite comme la meilleure du football européen, l’ambiance d’Anfield se distingue par ses chants très élaborés, avec un mélange de quelques refrains des Beatles qui furent entre les années 60 et 70 les fers de lance de la ville. Des chansons de groupes de rock britanniques ont été modifiées par les ultras du club en nombreux couplets à la gloire du club. En effet, pratiquement chaque joueur a sa propre chanson ! En passant par les légendes Billy Liddle, Alan Hansen, Ian Rush, Jan Aldridge, John Barnes, Kenny Dalglish, Robbie Fowler et actuellement des joueurs emblématiques comme le capitaine Steven Gerrard et Jamie Carragher. Le Koptite Stand chante alors: «Steven Gerrard is our Captain, Steven Gerrad is a Red, Steven Gerrard plays for Liverpool, a scousers born and bred. And then one night in Turkey. It was 21 since Rome, with a Liverbird upon his chest, he brought the cup back home» ou encore «I just can’t get enough», du striker uruguayen Luis Suarez, sans oublier le «Yellow Submarine» converti à la gloire de Jamie Carragher qui, avec ses 680 matchs, est le joueur le plus capé de Liverpool.
Des dizaines de chants sont entonnés continuellement et le bruit permanent ne cesse de déstabiliser l’équipe adverse. Même les supporters assis aux Main Stand, Centenary Stand et Anfield Road ne restent pas indifférents à ces moments.
Les supporters se déplacent aussi en grand nombre à l’extérieur et lors des nuits très spéciales où Liverpool a marqué de son empreinte la Ligue des champions. Des paroles inventées à la suite des trophées glanés à Rome (1977), Londres (1978), Paris (1981), Rome (1984) et Istanbul (2005) résonnent également à Anfield. D’ailleurs, Graham Souness, Rafa Benitez et Gérard Houllier font également partie du répertoire.
Mais le moment qui reste à mes yeux le plus intense et émouvant reste le «You’ll Never Walk Alone» lors de l’arrivée des idoles sur le terrain. Tous les fans se lèvent avec les écharpes brodées à l’effigie de Liverpool Football Club, que chaque supporter brandit au ciel avec fierté.
Nous avons cependant l’immense regret de devoir partager notre hymne avec le Celtic de Glasgow. Pour l’anecdote, les supporters de Liverpool et de Glasgow ont déjà eu l’occasion de chanter leur hymne lors du même match. Le 13 mars 2003.
Le texte provient d’une comédie musicale, «Carousel», écrite par Rogers et Hammerstein dans les années 1940. C’est une reprise du groupe de rock «Gerry and the Pacemakers», originaire de Liverpool, qui fera entrer «You’ll Never Walk Alone» (YNWA) dans le stade d’Anfield Road. Le chant est rapidement adopté par les membres du Kop.
Preuve de l’union fusionnelle entre Liverpool et YNWA, la devise «You’ll Never Walk Alone» figure désormais sur le blason du club et sur le portail d’accès au Kop.
Les chocs
Le match que les supporters des Reds et que toute la ville attendent lors de la sortie du calendrier de Premierleague est le derby de la Mersey, qui oppose les deux rivaux locaux : les Reds à Everton. Une fois la date fixée dans le calendrier, les supporters et toute la ville de Liverpool ne cessent de se narguer en attendant d’en découdre sur le terrain. Le jour du derby, l’atmosphère dans la ville est magique et la passion du football se fait grandement ressentir au vu de l’importance de l’enjeu. Toute la ville est vêtue de tuniques rouge ou bleue.
Les familles sont d’ailleurs très partagées. On peut par exemple très souvent retrouver deux frères dont l’un est pour Liverpool et l’autre pour Everton. Par contre, dans les pubs et surtout dans Anfield ou Goodison Park le jour du match, l’ambiance, les provocations via des chants et le bruit des supporters les plus bouillants envahissent les lieux. La rivalité est omniprésente.
Quelques dérapages ont lieu dans les tribunes où la colère prend le dessus sur le résultat et les supporters se chambrent fortement. Le déploiement de la sécurité le jour du match à l’intérieur comme à l’extérieur du Ground est impressionnant. Ces matchs se finissent d’ailleurs rarement sans que l’arbitre soit copieusement sifflé et que les deux équipes finissent en infériorité numérique, car un attentat, un découpage ou un f***k off trop appuyé sur Messieurs Webb, Klattenberg, Grey, Attkinson ou encore l’insupportable Monsieur Riley a eu lieu sur le gazon. Les derbys restent pour moi les meilleurs moments vécus de ma vie !
Le deuxième choc qui est attendu à Anfield est le match qui oppose Liverpool à Manchester United. Une guerre des trophées dans les années 70 et 80 où Liverpool dominait outrageusement le football anglais avec à la clé 18 titres de champion d’Angleterre et 4 Champions League. Une passion qui dépasse toutes les attentes, que ce soit dans le nord-ouest de l’Angleterre et dans la planète entière. Ce grand match, médiatiquement très exposé, est suivi par des centaines de millions de personnes.
Depuis, Liverpool a disparu du top 4 du championnat anglais et n’a plus gagné le titre depuis 1990. Manchester United a même dépassé Liverpool avec 19 titres. C’est bien évidemment une immense déception et la frustration est permanente.
Les billets
Comme dans tous les clubs de Premier League, il est recommandé d’avoir une carte de membre que l’on peut trouver au prix de 30 £ par saison, ceci afin d’avoir la chance de se procurer des billets qui coûtent environ 44 £ pour les matchs de la catégorie B : Blackburn Rovers, Bolton Wanderers, Newcastle United, QPR, Sunderland, Norwich City et Fulham.
Les prix sont de 48£ par billet pour les matchs opposant les Reds à la catégorie A : Everton, Manchester United, Manchester City, Arsenal, Chelsea, Tottenham et Aston Villa, qui sont réservés presque exclusivement aux habitants de Liverpool ou aux fans de Grande-Bretagne possédant une Fancard.
Cependant, en étant membre, les chances d’obtenir des billets à un prix de 42£ pour la catégorie C sont grandes si on s’y prend à l’avance : Swansea City, WBA, Stoke City, Wigan Athletic et Wolverhampton Wanderers.
Tout ceci est faisable en se connectant sur le site de Liverpool sous la rubrique membre. Il est également possible d’avoir des différents packages VIP au prix de 200 à 250£. Les places sont très limitées car c’est un privilège d’être dans le cœur d’Anfield avec un accueil digne de ce nom : coupe de champagne, repas et cadeaux sont compris. Sans oublier des billets de matchs à des places extraordinaires et une vue imprenable sur tous les détails des lieux.
Il y a aussi diverses agences sportives qui proposent des packs pour venir à Anfield mais les prix sont souvent majorés étant donné la forte demande. Et comme je vous en parlais dans la présentation d’Anfield, il est également possible d’obtenir des billets pour les personnes à mobilité réduite, dont je fais partie, afin d’assister à un match ; un lien se trouve également sur le site internet.
La troisième mi-temps
Au coup de sifflet de final, un dernier regard à 360 degrés afin de contempler et de respirer une dernière fois l’atmosphère de ce lieu mythique…
En sortant du Ground, il suffit de longer le Centenary Stand pour apercevoir les voitures des joueurs où les agents de sécurité plus stricts que jamais s’apprêtent à mettre des barrières pour que les players puissent prendre leur véhicule et rentrer chez eux. Il y a toujours quelques fans dans les parages à la recherche d’un autographe ou d’une photo de leurs idoles qui sera à jamais gravée dans leur mémoire. Il arrive que l’attente soit longue et que le froid glacial de la Mersey nous transperce tous nos vêtements, mais cela en vaut largement la peine !
Continuant en direction du Kop Stand, il y a la possibilité d’aller acheter un dernier souvenir des Reds au shop (ce qui est souvent le cas d’ailleurs !) qui se trouve à coté de la Statue de Bill Shankly ou encore aller boire un jus dans le nouveau bar restaurant «The Boot Room» ouvert depuis peu, qui se trouve au 1er étage.
Pour les plus assidus du football, trois lieux permettent après le match d’analyser et de décortiquer les heures vécues «all around the Fields» :
The Albert Pub se trouve à quelques encablures du Kop Stand du même coté de la route. Lieu chargé de souvenirs et d’émotions, l’intérieur est complètement tapissé d’écharpes de clubs du monde entier. Même le FC Sion et le FC Bâle ont la leur. Ici se réunissent les plus fervents supporters «Kopites Stand» où la passion, les analyses et les chants fabriqués à la gloire des Reds n’en finissent plus de résonner à l’intérieur de ce pub typique qui ressemble fortement aux habitants de Liverpool. Bien entendu la bière coule à flots et l’ivresse est souvent au rendez-vous. Mais c’est ce qui fait le charme du football britannique. Il est d’ailleurs recommandé lors de la commande de prendre plusieurs pintes par tête car l’attente est longue au vu du succès de l’endroit.
Nous sortons de ce bar et comme il reste encore de la place pour boire une voire deux pintes, nous nous dirigeons dans un pub qui se trouve à quelques mètres de là, à gauche de l’Albert Pub de l’autre coté de la route…
The Park : au mur, des tableaux, des autocollants ou des écharpes parent les murs de cet endroit magique surtout pour les soirées Champions League où l’ambiance est tout simplement incroyable. Des supporters et supportrices de tout âge décortiquent le match avec la ferveur au cœur…
Nous continuons avec le The Sandon Public House, fréquenté par le rival local d’Everton il y a très longtemps de cela, qui a été ré-ouvert depuis plusieurs années et racheté par les supportes des Reds qui ont investi les lieux avant et après les matchs. Ce lieu se trouve à Stanley House, à proximité d’Anfield, et réunit les fans qui ont envie de regarder le match dans une atmosphère un poil plus calme.
Si après tout ca, en étant bien éméché et que l’ivresse te donne l’envie de continuer à faire la fête, divers endroits complètement déjantés s’offrent à toi. Le principal étant Matthew Street au centre ville avec des dizaines de bars où les décibels dépassent systématiquement la moyenne autorisée, là où les filles sont tellement allumées qu’après quelques verres, une discussion avec l’accent de Liverpool te donne le sourire !
La fête se poursuit jusqu’au bout de la nuit en passant encore par divers pubs dont le «Walk About» et son ambiance mythique à Fleet Street. Quelques discothèques t’attendent aussi à Wood Street au centre ville. Albert Dock dispose également de diverses attractions, une grande roue comme le London Eye, le musée des Beatles (THE thing to do !), de très bons restaurants et quelques bars lounge si tu as envie de rester un peu plus calme et te détendre.
L’anecdote
Il est difficile d’imaginer qu’un club du standing de Liverpool n’a plus gagné le championnat depuis 1990. Ce qui m’amène à vous raconter que lorsque Kenny Dalglish était joueur des Reds dans les années 70 et 80, il remporta 21 trophées et en tant que manager de 1986 à 1990 il en gagna 7. Il a su apporter sa patte dans le vestiaire et sur le terrain et a su donner de sa personne et façonner un comportement à l’équipe. Grâce à sa mentalité et sa fierté de porter le maillot de Liverpool, il a donné une identité à cette ville, à ses supporters qui sont devenus une famille et qui sont solidaires à chaque sortie des Reds.
Ce club de football qui, dans les années 80 avec les tragédies du Heysel et de Hillborough, a été parfois mal compris par la planète du football, mais reste immense et a soif de redevenir aussi invincible qu’à l’époque.
Je me dis que depuis son départ en 1990, Liverpool est resté muet sur les terrains de Premier League et l’absence de ce titre suprême est indigne de cette équipe. La passion reste toujours intacte car Liverpool Football Club reste un club qui a marqué les esprits et qui continuera à le faire.
Le signe d’un retour du Roi Kenny – élu d’ailleurs 22ème meilleur joueur du siècle – me laisse penser que son âme est toujours présente dans les couloirs d’Anfield et que le retrouver a fait énormément de bien à l’identité qu’un club de football comme Liverpool doit représenter. J’ai d’ailleurs eu la chance de le rencontrer lors du derby de la Mersey qui s’est déroulé le 1er octobre et le fait de partager un moment avec une immense légende comme King Kenny Dalglish a renforcé ma passion du football… Venir à Anfield, c’est se rendre compte que la magie de l’âme du football britannique est imprégnée dans ce lieu mythique. YNWA.
«Le football, ce n’est pas une question de vie ou de mort. C’est bien plus important que cela.» Bill Shankly
Joyeux Noël a tous les lecteurs de CartonRouge.ch et tous mes bons vœux pour 2012.
Que la passion et la ferveur dans les stades restent intactes.
Écrit par Nicolas Lefèvre
Joli…on sent une passion mais sans verser dans le fanatisme primaire comme CERTAINS l’ont fait jusqu’à présent…
Superbe article
Quelle longue lecture, tu ne nous as pas trop parlé du stade mais plutôt tu nous a mis au courant de tes connaissances culturelles.
Merci quand même, mais le foot reste le foot.
résumer parfait je le trouve complet et donne envie d y aller dans les plus bref délais.
j ai apris pleins de choses que je ne savais pas sur ce stade alors que j aime le foot et surtout l anglais.
Merci a Nicolas pour ce moment de plaisir.
LFC-Blackburn de 2009, 4-1 au premier rang du Centenary Stand avec la célébration des 20 ans de Hillsborough est un souvenir inoubliable.
YNWA. The success’ll be back soon.
La chair de poule en lisant cette présentation !!
Magnifique article pour un stade et un public qui le sont tout autant.
Cheers !!!
Bob Paisley et non Baisley (juste avant la première photo)
@ LeBad. J’y étais aussi, avril 2009, mais c’était 4-0:-)
Magnifique article sur un club tout simplement mythique 😉
Juste une question : en habitant à Liverpool comment s’assurer de pouvoir voir les matchs de catégorie A? As-tu des conseils car je vais m’y installer pour 1 année l’année prochaine merci
YNWA
Juste 4-0. Fatigué le gars 😉