Pendant 8 ou 9 jours depuis le 6 août nous vous proposerons chaque jour un nominé au Pigeon d’or du Mondial 2018. L’élection proprement dite commencera au milieu du mois et durera quinze jours. Enjoy !
L’Espagne a déçu pendant ce mondial en se faisant éliminer dès les huitièmes de finale face à la Russie. Et un des représentants de ce cuisant échec est le gardien David De Gea. On dit souvent que pour gagner un grand titre, il faut un grand gardien. De Gea n’a définitivement pas été à la hauteur.
Six buts encaissés, une seule parade pour un ratio donc de 14.3% de tirs arrêtés. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. David De Gea, présenté comme le grand successeur de Casillas et souvent cité comme l’un des meilleurs gardiens du monde n’a jamais brillé durant ce mondial. La séance de penalty qui a poussé les Espagnols dans l’avion fut le point d’orgue du manque de grinta du gardien hispanique. Un tir touché mais qui finit tout de même dans les filets, conséquence d’une main molle comme une vielle tortilla. Puis un shoot au centre où il n’a qu’à tendre le pied pour l’arrêter. Tir espagnol suivant, le portier russe Akinfeev tend sa jambe et arrête le penalty. Akinfeev gagne son duel à distance face à De Gea et renvoie les Espagnols à la casa. Manquant de rage, à l’image de leur dernier rempart, les Ibériques n’ont pas su dominer une faible Russie. Ils repartent la queue du taureau entre les jambes comme après une corrida ratée. Une sorte d’hara-kiri aux banderilles avec au bout de la pique, un De Gea médusé.
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